Maître Tall et les démissionnaires du CNID

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Le leader du Congrès National d’Initiative Démocratique n’a pas attendu longtemps pour rompre le silence face aux démissionnaires de son parti, N’Diaye Ba et son clan. Me Mountaga Tall considère tout simplement que leur départ a ramené la cohésion et la sérénité au sein de son parti. Il s’est réjoui même de leur départ du parti pour d’autres cieux. Sa déclaration a été faite devant une foule importante du CNID, lors de la conférence des sections qui s’est tenue dans la cité des Balanzas, le week-end dernier.

 

C’est la honte de voir une mère mourir en donnant la vie

Tel a été le cri de cœur du Pr Dolo lors d’un point de presse qu’il animé, lundi dans la salle de conférence du Ministère de la Santé. Il ‘s’est longuement étendu sur la situation alarmante du Mali en avançant des chiffres très inquiétants : 464 décès pour 100.000 naissances vivantes, et le taux de mortalité néonatale de 46 pour 1.000, selon les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé Mali IV réalisée en 2006. Ce qui laisse entendre qu’une femme meurt toutes les 3 heures et 80 nouveau-nés décèdent chaque jour.

 

OMH                                                                                                                                                          

Silence on bouffe tranquillement                                                                                                          

Décidément, la seconde grande muette du pays manque souvent d’inspiration pour bouffer calmement les fonds publics. A l’Office Malien de l’Habitat on ne se casse même pas la tête pour justifier 21 millions engagés dans l’entretien d’un véhicule. Heureusement que le contrôle des services publics et la CASCA ont été là pour démasquer le poteau rose.

 

Présidentielle guinéenne                                                                                                        

24 prétendants, un fauteuil                                                                       

 Ils sont 24 candidats à se bousculer au portillon pour le fauteuil de Président de la République. Parmi eux, cinq candidats tirent leur chapeau du lot. Il s’agit de: Alpha Condé du Rassemblement pour le Peuple Guinéen (RPG), Cellou Dalein Diallo de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Sidya Touré de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Lansana Kouyaté du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) et François Lonsény Fall du Front Uni pour la Démocratie et le Changement (FUDEC). Ils sont cités par les observateurs comme les poids lourds de la présidentielle guinéenne qui aura lieu le 27 juin 2010. Les campagnes vont bon train et tout laisse à présager que le scrutin se déroulera dans une atmosphère de paix et de quiétude. Entre les cinq poids, que nous venions de citer, quatre ont servi l’ancien dictateur, le Général Lansana Conté comme Premier Ministre. Seul, l’opposant historique Alpha Condé est resté en dehors de la gestion du pouvoir Lansana pendant les 24 ans de règne du Président Conté (1984-2008). Il y a lieu de noter que François Lonsény Fall a été le seul Premier Ministre qui n’a pas attendu d’être chassé par le Général dictateur, même si c’est de l’étranger qu’il a annoncé sa démission du poste de Premier Ministre guinéen. Les Maliens attendent de pied ferme la bonne tenue de cette présidentielle en gardant à l’esprit qu’ils tireront avec les Guinéens un grand bénéfice de la restauration de la démocratie dans ce pays qui dispose de nombreuses potentialités économiques, mais qui a tant souffert de la dictature sous les présidents Sékou Touré (1958-1984) et Lansana Conté (1984-2008). Le dimanche prochain sera donc la fête électorale en Guinée Conakry.

 

Clash entre  le Conseil  Supérieur de l’Education et l’Association Forum National sur l’Education

Le conseil Supérieur de l’Education est un organe crée par les autorités en charge du système éducatif malien.  Il a comme membres les différentes corporations dont les représentants de l’Etat,  l’association des parents d’élèves, la société civile et les syndicats de l’éducation. Cette instance est consultative.  Elle oriente aussi les décisions du gofernement sur la politique nationale de l’éducation  lors de ses assisses. 

On se souvient encore que le président de ce conseil, l’ancien ministre  Baba  Akib  Haïdara a été  le premier a suggéré la création  d’un fonds national pour la cause de l’école. C’était lors du Club de la Presse  de Radio Kledu tenu à l’hôtel Mandé  en 2008. Deux ans après, l’association Forum National sur l’Education s’arroge la paternité de la création d’un fonds. Elle  dit être une force de proposition et non de décision. Il en est de même pour le conseil. En tous les cas, on accorderait plus de crédit à une structure étatique qu’à une  association surtout lorsqu’il s’agit de l’affectation et la gestion de l’argent des contribuables.

 

Le doyen Mad Diarra  à cœur ouvert

            L’Association des Editeurs de la Presse Privée (ASSEP) a organisé, samedi 12 juin 2010, à l’Ecole Supérieure des Hautes Etudes Technologiques et Commerciales (HETEC), un débat dans le cadre de son initiative "Une vie, une expérience", instaurée depuis un moment. Ce cadre, faut-il le rappeler, permet aux anciens de la presse de venir partager leurs expériences avec les jeunes journaleux.

            L’invité de cette édition était le doyen Madou Diarra de l’Essor, qui était enseignant au départ. Pour lui, le journalisme est un métier où il faut avoir une intelligence vive, en se faisant comprendre. Et d’ajouter : "je suis venu au journalisme par passion pour le sport. 98% de mes reportages ont porté sur le football, c’est lui qui soulève ma passion, je l’ai aimé". Et de conseiller aux jeunes confrères d’aimer ce qu’ils font.

            Toujours aux dires du Doyen Mad Diarra, l’histoire de la presse sportive au Mali a commencé dans les années 60. Les premiers écrits étaient des écrits d’un certain Pierre Carmas, d’autres comme Cheick Moutary Diarra sont venus après lui.  C’est vers les années 70 que Gaoussou Drabo a conçu et créé le journal " Podium " dont la rédaction en chef avait été confiée à Mamadou Kouyaté. Après lui, c’est Madou Diarra qui est devenu le Réd en chef.

            Après la CAN de 1994, faute de personnel on a sursi au journal " Podium ", mais la rédaction sportive de l’Essor a été étoffée, a rappelé le conférencier.

Donnant des conseils aux jeunes, Diarra a laissé entendre que toute information n’est pas bonne à diffuser, qu’il faut souvent de l’autocensure et que la critique doit être objective. Et de leur demander de  savoir mettre de côté la part de la passion dans le journalisme sportif et de  se mettre à égale distance de cette passion qui peut se comprendre chez le supporteur.

 

M. Sidibé

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