La population de Niaro, commune de Kolongo, cercle de Macina craint une invasion de leurs localités par les présumés djihadistes. Cela après la descente des forces armées maliennes dans cette zone. Les exploitants agricoles qui y vivent s’inquiètent d’un éventuel retour de ces hommes armés après les patrouilles militaires. Même si le calme semble revenu, les déplacements entre les villages se font rares. Les activités socio-économiques, non n’ont plus repris. Mardi dernier 19 Juillet 2022, plusieurs terroristes ont été aperçus vers le village de N’golomazana commune de Monimpébougou, affirment des sources locales.
ONU : Le SGA attendu à Bamako
Le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les opérations de paix, le Français Jean-Pierre Lacroix, se rendra du 24 au 28 juillet au Mali, a annoncé vendredi l’Organisation alors que les relations avec la junte se sont très fortement dégradées ces dernières semaines.
Au cours de sa visite, ce responsable discutera avec les autorités maliennes de la prolongation d’un an du mandat de la mission de paix Minusma récemment décidé par le Conseil de sécurité, a précisé lors du point-presse quotidien de l’ONU son porte-parole adjoint, Farhan Haq. La dégradation des relations entre l’ONU et le Mali a encore été illustrée il y a quelques jours par l’expulsion du porte-parole de la Minusma, le Français Olivier Salgado, annoncée par Bamako. Les autorités maliennes reprochent à M. Salgado d’avoir posté sur le réseau social Twitter des “informations inacceptables” au lendemain de l’arrestation de 49 soldats ivoiriens à Bamako le 10 juillet. L’expulsion de M. Salgado vient s’ajouter à d’autres accrocs diplomatiques entre le Mali et l’ONU, qui compte 12.261 soldats et 1.1718 policiers dans le pays depuis 2013. Le 14 juillet, Bamako a annoncé la suspension de toutes les rotations militaires et policières de la Minusma, arguant de la nécessité de tenir une “réunion” entre les deux parties pour “faciliter la coordination et la règlementation” desdites rotations. Aucune date n’a été avancée pour cette réunion. L’Egypte avait le lendemain annoncé suspendre la participation de ses quelque 1.035 soldats à la Minusma à compter d’août. Le renouvellement du mandat de la Minusma s’est accompagné d’une “opposition ferme” du Mali à la liberté de mouvement des Casques bleus pour des investigations liées aux droits humains. Bamako veut imposer un feu vert préalable à de telles enquêtes, ce qui est incompatible avec le mandat de la mission qui sous-entend une liberté totale de mouvement.
Koulikoro :
La population à l’écoute du CNT
Une centaine de personnes de la région de Koulikoro participent, le vendredi 22 juillet 2022 à la session de restitution des travaux parlementaires du CNT sur la nouvelle loi électorale. Il s’agit de partager avec les populations de la 2e région le document sur la nouvelle loi pour une meilleure appropriation. L’activité est organisée par la commission loi du conseil national de la transition.
Bafoulabé :
Lancement de la campagne CPS
La campagne de la chimio prévention contre le paludisme saisonnier (CPS) a été lancé le jeudi dernier à Bafoulabé. Ce premier passage durera 5 jours (21 au 25 juillet). Il concerne les enfants âgés de 03 à 59 mois. Les agents vaccinateurs feront du porte à porte dans les communes concernées. Ils procéderont également au dépistage de la malnutrition. Cette campagne est organisée par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) en partenariat avec PSI-Mali.
San (1) :
Un nouveau comité de gestion des catastrophes
La région de San a désormais un comité pour gérer les risques et catastrophes. Il est composé de 33 membres et présidé par le gouverneur de la région, le colonel Ousmane Sangaré. Selon la directrice régionale du développement sociale Mme Halimata Ouattara, l’objectif est d’avoir des ressources humaines disponibles pour prévenir les catastrophes ou soulager les victimes en cas de crise. Les membres du comité se sont rencontrés, le vendredi dernier pour une prise de contact..
San (2) :
L’accès des femmes et jeunes aux terres au centre d’une rencontre
Faciliter aux jeunes et aux femmes l’accès aux terres agricoles sécurisées, c’était l’objectif d’une rencontre qui s’est tenue, le mardi 19 juillet 2022 à San. Elle a été organisée par Helvetas Swiss Intercoopération à travers le projet de consolidation de la paix pour l’accès pacifique des jeunes et femmes aux terres sécurisées. Selon le chef du projet, un inventaire des terres collectives exploitées par les jeunes et femmes sera fait dans toutes les communes couvert par le projet. Cela, afin de pouvoir attribuer des attestations aux bénéficiaires. Les maires des 15 communes du cercle de San et des jeunes ruraux ont participé à cette rencontre financée par le Fond des nations Unies.
Economie :
La Banque mondiale lève la suspension de ses opérations financières
La Banque mondiale a annoncé la levée de la suspension de ses opérations financières au Mali, une mesure prise en mai 2021 après deux coups d’Etat en moins d’un an, selon une note mardi du ministère de l’Économie et des Finances malien
“Le vice-président de la région Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque M. Ousmane Diagana a adressé au ministre de l’Économie et des Finances une correspondance datant du 18 Juillet 2022, lui annonçant la levée de la suspension des décaissements relatifs aux projets et aux programmes financés par la Banque mondiale au Mali”, indique cette note publiée sur la page Facebook du gouvernement. Cette décision “permettra ainsi, dans les plus brefs délais, le déblocage des paiements (…) des entreprises concernés et également la relance immédiate des activités desdits projets et programmes”, poursuit la note. Les dirigeants des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont levé début juillet les sanctions contre le Mali, y compris un embargo commercial et financier imposé en janvier, Les sanctions ont durement touché l’Etat, dont l’économie est déjà mise à rude épreuve par une insurrection jihadiste qui dure depuis une décennie.
Banque :
La BAD se hisse au premier rang mondial de l’Indice de transparence de l’aide
Publish What You Fund (« Publiez ce que vous financez »), l’organisation mondiale pour la transparence de l’aide et du développement, a désigné la Banque africaine de développement comme l’organisation la plus transparente au monde.
Avec le score maximal de 98,5, le portefeuille souverain de la Banque se classe aujourd’hui au premier rang des 50 institutions mondiales de développement recensées dans l’Indice 2022 de transparence de l’aide
La Banque africaine de développement a obtenu le score le plus élevé jamais attribué en dix ans d’existence de l’Indice de transparence de l’aide. Elle s’est ainsi hissée à la première place, après avoir été classée quatrième, en 2020. L’indice est la seule mesure indépendante de la transparence de l’aide appliquée aux grandes agences internationales de développement. Depuis 2014, la Banque a toujours été classée dans la catégorie « très bon », démontrant son engagement en faveur d’une transparence accrue, forte des progrès extraordinaires qu’elle a accomplis ces dix dernières années pour fournir des informations de qualité et faire preuve de transparence.
La catégorie « très bon » de Publish What You Fund est la plus élevée des cinq catégories établies pour évaluer la transparence des organisations. Le classement est basé sur plusieurs critères, parmi lesquels les volets finances et budgétaire, les données d’information de base, la planification organisationnelle et la performance.