A condition que tous les pays endémiques agissent dans une synergie d’action tout en bénéficiant de l’appui de la communauté internationale. C’était le message principal lors de la célébration, le mardi 25 avril 2017, de la Journée internationale de la lutte contre le paludisme. A l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré, à Sangarébougou, la 10ème Journée mondiale de lutte contre le paludisme sur le thème : « En finir de bon avec le paludisme ». L’évènement consacrait également le lancement de la Semaine nationale de lutte contre ce fléau. Cette semaine s’emploie, non seulement au renforcement des avancées enregistrées dans la lutte contre la maladie, mais aussi à assurer le plaidoyer auprès des décideurs et autres partenaires. La cérémonie était présidée par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Sow et s’est déroulée en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Mali, Paul Folmsbee, du Représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Yao Théodore et de nombreux autres invités. La mobilisation était grande pour la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme qui crée un cadre de concertation et d’échanges entre décideurs, partenaires et autres acteurs de la lutte contre cette maladie. Une pathologie qui représente un fréquent motif de consultation dans les établissements sanitaires. La Journée offre aussi l’opportunité d’intensifier la communication sur l’endémie et de renforcer la mobilisation pour en finir avec cette maladie majeure dans notre pays. Il est admis par tous les spécialistes et observateurs que ce challenge peut être gagné dans un effort global de tous les pays touchés et dans une synergie d’action des intervenants dans la lutte contre le paludisme. Selon le représentant de l’OMS, la région africaine a réalisé des progrès importants dans la lutte contre le paludisme. L’incidence des cas de paludisme a diminué de 23% dans la région entre 2010 et 2015 et la mortalité liée à ce fléau a baissé de 31%. Notre région a aussi évité le plus grand nombre de décès (94% des prévisions), notamment chez les enfants de moins de cinq ans, a relevé le partenaire.
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JOURNEE INTERNATIONALE DU LIVRE ET DU DROIT D’AUTEUR : Décryptage des relations Afrique-Occident
Dans le sillage de la Journée internationale du livre et du droit d’auteur, célébrée le 23 avril de chaque année, l’Association des professionnels de l’information du secteur de l’économie et des finances du Mali (APISEF-Mali) a organisé, mardi à la Bibliothèque nationale, une conférence-débat sur le thème : « développement et gouvernance : enjeux et défis ». La conférence était animée par Mme Aminata Dramane Traoré, ancien ministre de la Culture et figure emblématique du mouvement des altermondialistes dans notre pays. Dans son exposé liminaire, la conférencière a estimé que le développement a une dimension culturelle et aussi ‘civilisationnelle’. Il doit permettre aux êtres humains, notamment aux jeunes, de trouver leur place dans la société, à travers la création d’emplois et autres sources de revenus. Si cela n’est pas fait, le développement aura donc des conséquences explosives, a prévenu la conférencière. Le Mali, pour se développer, doit exploiter ses propres ressources et fabriquer ses produits par ses propres usines, a souligné Aminata Dramane Traoré. Pour l’ancien ministre de la Culture, les Africains en général, et les Maliens en particulier, ont un esprit du développement formaté par les Occidentaux. Par ailleurs, poursuit-elle, les Etats africains sont devenus les otages des institutions internationales. « La paix dans les Etats occidentaux est au prix de la guerre en Afrique, notamment au Mali », a soutenu l’oratrice qui a également souligné l’importance de l’élection présidentielle en France pour nos pays parce que notre continent représente l’avenir de la France. Il ressort des commentaires de l’altermondialiste que la gouvernance consiste à orienter les efforts individuels et collectifs pour amener les peuples à se prendre eux-mêmes en charge.
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Ecobank-Mali lance sa nouvelle application de Banque mobile
Ecobank-Mali a lancé le lundi 24 avril 2017 le service Ecobank mobile. Une nouvelle application dédiée aux clients particuliers et business, notamment grâce à la fonctionnalité masterpass QR pour le paiement mobile. Le lancement de cette nouvelle application a eu lieu au siège d’Ecobank-Mali sous la présidence de M. Koniba Sidibé, ministre de la Promotion des Investissements et du Secteur privé. C’était en présence de M. Arouna Modibo Touré, nouveau ministre de l’Economie numérique et de la Communication, de la directrice générale d’Ecobank-Mali, Mme Touré Coumba Sidibé, du maire de la Commune III, Mme Djiré Mariam Diallo. On notait aussi la présence des représentants des directeurs généraux des sociétés de téléphonie Orange-Mali et Sotelma-Malitel et plusieurs autres personnalités. Pour les responsables d’Ecobank-Mali, cette nouvelle application va faciliter la relation client et s’adresse à toute personne souhaitant ouvrir un compte bancaire avec tous les corollaires associés, de la manière la plus simple possible. Elle est disponible en téléchargement sur Google play et App store et fonctionne gratuitement sur les téléphones. Pour la directrice générale d’Ecobank-Mali, Mme Touré Coumba Sidibé «nul ne peut arrêter la révolution numérique et on est obligé de s’y adapter. C’est ce qui va nous permettre de réaliser l’inclusion financière de 100 millions de personnes à l’horizon 2020 ». Quant au ministre de la Promotion des Investissements et du Secteur privé, il a indiqué que cette technologie va permettre à Ecobank de prendre une longueur d’avance sur les autres banques, car, elle permettra d’augmenter la population bancarisée et accroitre les avoirs de la banque. Il importe de retenir qu’une fois installée, l’application Ecobank Mobile donne la possibilité d’envoyer de l’argent instantanément à toute personne ayant un compte bancaire Ecobank dans l’un des 33 pays africains où opère la banque, d’effectuer des achats sans sortir d’argent, grâce au Masterpass TM QR et de régler des factures d’eau, d’électricité, les frais scolaires et autres ou payer en magasin, de régler le frais de taxi ou prendre son billet d’avion à l’aide du téléphone. C’est également une méthode de paiement économique et sans contact pour les nombreux commerçants du secteur informel et les PME. Cette application d’Ecobank Mali est, selon ses responsables, facile d’utilisation, mais surtout rapide, pratique, fiable, souple et sécurisé.
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La SONATAM fait don de mille moustiquaires aux couches et structures vulnérables
Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme et dans l’objectif de devenir une entreprise «malaria-safe» d’ici à 2020, la Direction générale de la Société Nationale des Tabacs et Allumettes du Mali (SONATAM) a fait don de mille moustiquaires grands formats aux couches et structures vulnérables du Mali. C’était le mardi 25 avril 2017 dans les locaux de la SONATAM.
Ces moustiquaires sont destinées, notamment aux populations du quartier de Bakaribougou et aux structures comme l’AMALDEME et le Centre d’accueil et de placement familial. Par ce geste, la SONATAM participe ainsi à l’engagement de l’Etat dans la lutte contre le paludisme car, cela s’inscrit en droite ligne des actions qu’elle mène depuis les cinq dernières années. Aussi, la SONATAM a pris conscience de l’impact du paludisme sur sa productivité et du coût économique que cette maladie entraîne.
Pour rappel, selon ses responsables, depuis les cinq dernières années, la SONATAM a renforcé ses interventions dans quatre domaines importants en faveur de l’Etat, de la population et des communautés démunies. Il s’agit de l’approvisionnement en eau potable, de la santé, le reboisement et la rénovation des infrastructures d’accueil et de formation. Ainsi, durant la période 2011-2016, la SONATAM a investi 155 millions 156 mille 368 F CFA dans des actions sociales. Parmi ces actions, on peut citer entre autres la fourniture de sept forages à Banconi, Léré, Keniety, Filaman Sabalibougou Ballé, Kolondieba, Goundam et Yanfolila. Il y a aussi la rénovation de deux établissements AMALDEME et l’école Père Tim au quartier Sans fil et le reboisement de 22 mille mètres carrés avec 4500 plants. La SONATAM a également offert des kits au programme national de lutte contre Ebola, 136 poches de sang au Centre de transfusion sanguine ainsi que des moustiquaires.