Lutte contre l’insécurité : Le pilotage à vue de Sada Samaké

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Crise du nord : Le MIS rassure de l’état des militaires aux mains du MNLA
Général Sada Samaké

Depuis bientôt deux ans qu’il dirige ce département hautement stratégique, Sada a du mal à définir une stratégie claire visant à sécuriser les Maliens. Au contraire, le pilotage à vue et le manque de vision du ministre ont contribué à dégrader la situation sécuritaire dans tout le pays. S’y ajoutent la démotivation, le laxisme, l’indiscipline et la grosse magouille qui se sont instaurés dans les rangs, sous la gouvernance actuelle… Malgré la dérive, le ministre, sans doute pour sauver sa tête ou son fauteuil, tente de faire croire aux Maliens que tout va bien. Du vent !

 

ACCORD D’ALGER

Pourquoi Mara s’agite-t-il?

Depuis quelques semaines, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, ne semble plus tenir sur place. Prétexte de cette agitation? Sensibiliser sur le contenu du projet d’accord d’Alger paraphé par le gouvernement et dont la signature est prévue le 15 mai. Dans son exercice de sensibilisation, Moussa Mara a rencontré des responsables politiques et effectué quelques déplacements à l’intérieur et même à l’étranger. Au fait, l’ancien Premier ministre ne rate plus une occasion pour magnifier l’accord. Seulement voilà. Le document d’Alger, contrairement à l’accord de Ouaga, est une camisole de force que le gouvernement malien s’est empressée de porter, sous la pression de la médiation algérienne. La réalité? Moussa Mara, à cause de son voyage à Kidal (en mai 2014) a gâché tous les acquis de l’accord de Ouaga, conduit par la CEDEAO. Si le Mali a rampé à plat ventre pour se retrouver à Alger, c’est bien à cause de Mara qui, par des calculs politiciens, avait tenté une opération militaire hasardeuse pour reprendre Kidal. Finalement, cette opération a livré Kidal aux bandits armés. La suite, on la connait. Et Mara, sans doute pour jeter de la poudre aux yeux des Maliens, ne peut que faire du marketing autour de cet accord. Une maladroite tentative de faire oublier l’acte qu’il a posé à Kidal? Sans doute.

 

nord du mali

Entre Aguelhock et Kidal

En janvier 2012, ce sont au total 70 soldats maliens qui, après avoir été faits prisonniers, ont été froidement assassinés. A l’époque, ces exécutions sommaires, véritable crime de guerre, avait été revendiquées par le Mnla. Des documents (communiqués) diffusés à l’époque par le mouvement terroriste l’attestent. Mais pour déstabiliser le régime en place au moment des faits, une vaste campagne avait été déployée à Bamako, précisément à l’intérieur des garnisons militaires. Cette campagne orchestrée par des politiciens avait pour objet de rendre les autorités responsables de la barbarie d’Aguel Hock. Aujourd’hui, encore les tenants du régime en place rappellent sans cesse cette tragédie. Seulement, en mai 2014, il y a eu pire à Kidal. En effet, l’opération militaire déclenchée par les autorités pour reprendre cette ville s’est soldée par un échec. Mais jusqu’ici, le bilan du côté de l’armée et des forces de sécurité maliennes est caché aux Maliens. Jusqu’à quand? A Aguel Hock et à Kidal, ce sont de braves soldats qui sont morts en défendant la patrie. Alors qu’on arrête cette machiavélique exploitation politique autour de leur sacrifice, singulièrement pour ceux d’Aguel Hock.

 

NIORO DU SAHEL

Deux gendarmes braqueurs écroués

Deux éléments de la gendarmerie nationale en service à Nioro du Sahel ont été arrêtés, puis conduits à Kayes où ils auraient été écroués. Motif ? Ils sont accusés d’avoir commis plusieurs actes de braquage entre Nioro et Diéma. Les deux pandores prenaient pour cibles des voyageurs circulant sur l’axe entre les deux localités, indique-t-on.

 

BOULKASSOUMBOUGOU

Un policier tire sur une Sotrama

Un policier a fait usage, le vendredi dernier, de son arme de service, en tirant à bout portant sur un véhicule de transport (Sotrama). La raison de cette bavure: refus d’obtempérer du chauffeur de la Sotrama. Le coup de folie du policier a provoqué une panique générale à bord. Les passagers du véhicule se sont sauvés comme ils peuvent. Conséquence: de nombreux blessés enregistrés. Aussitôt après, une foule en colère encercle le tireur. Il est vite désarmé, ensuite une pluie de coups s’abat sur lui. Le policier, la tenue complètement en lambeau, priait Dieu pour qu’il vienne à son secours. Des prières qui furent exaucées avec l’intervention d’une patrouille, au moment où la foule s’apprêtait à régler définitivement le compte du policier. Celui-ci, sérieusement blessé, fut secouru par la patrouille.

 

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