Depuis plus de 3 mois, les sites relevant d’ARCAD-SIDA sont au régime sec. L’information nous est parvenue en fin de semaine dernière. Selon nos sources, ce sont les CESAC Bamako et de Mopti, et les Unités de soin, d’accompagnement et de conseil pour les personnes vivant avec le VIH-SIDA (USAC) qui sont dans une mauvaise situation. De Koulikoro à Kita, en passant par Nioro du Sahel ou les CSREF des Communes V, IV, I, le CNA et Kati, l’heure est à l’attente.
Nous nous sommes renseignés sur le pourquoi de ce retard. La réponse qui nous a été donnée est claire: l’argent qui devait venir du Haut Conseil National de Lutte contre le VIH-SIDA (HCNLS) n’arrive plus depuis juin 2011. AU HCNLS, nous avons tenté d’en savoir plus. Aucun interlocuteur en vue. Les rares personnes que nous nous avons eues au bout du fil nous ont parlé de congés, de missions…, bref de tout, sauf de ce dont nous avions besoin. Pendant ce temps, le patron du HCNLS et ses collaborateurs directs continuent à toucher leurs salaires et d’autres avantages liés au service. Assurément, le feuilleton du Fonds mondial ne fait des victimes que dans les basses classes. En voici une autre preuve.
Reboisement:
Le ministre Macalou s’y met aussi
Le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Dr. Badara Aliou Macalou, avait donné rendez-vous à ses collaborateurs pour une séance de plantation d’arbres. C’était le week-end dernier, derrière le Stade du 26 Mars à Yirimadio. L’atmosphère était bon enfant et les personnes venues prêter main forte pour l’occasion s’en sont données à cœur joie. Logique! Nous sommes en plein hivernage et chacun cadre du Département voulait apporter sa petite contribution à l’amélioration de notre environnement, a lancé un collaborateur du ministre.
Le ministre, lui-même, en est très conscient: «Le Mali paie un lourd tribut aux aléas climatiques. Préserver cet environnement est un devoir citoyen pour tous les Maliens. Il faut surtout retenir que la qualité de notre existence dépend de la qualité de notre environnement» a laissé entendre Badara Alou Macalou, qui est aussi médecin. Avant procéder à la plantation de quelques 100 pieds d’arbres.
Recueillies par Paul Mben