«L’instant Thé», une émission téléréalité bientôt sur l’ORTM pour créer une dynamique de prise de conscience chez les jeunes

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L’association Cultur’elles en collaboration avec Banko Production et l’agence de communication Spirit McCann a procédé le jeudi 1er septembre 2016 au Musée national de Bamako au lancement de sa nouvelle émission de téléréalité sur la citoyenneté, dénommée «L’instant Thé». Selon Madame Mantchini Traoré de l’association Cultur’elles, l’émission ambitionne de faire de nos  populations les principales  actrices  de développement à travers la dynamique de sa  jeunesse symbolisée par le grin par  une effective prise de conscience citoyenne en vue d’un changement positif. L’émission commencera sa première diffusion en janvier 2017 sur l’ORTM, en engageant des groupes de jeunes dans le développement de leur quartier, leur commune et tout le pays, après un appel à candidatures. Toujours selon l’initiatrice du projet, Madame Mantchini Traoré, la première édition va mettre 8 grins de Bamako et Ségou  en compétition autour des projets de développement. «Chaque grin aura pour mission de proposer un projet d’intérêt général pour le développement de sa commune. Pendant tout le  long de l’émission, les candidats défendront leur projet sous la supervision d’un coach, attribué par la commission d’organisation, au finish de l’émission,  le meilleur projet serait primé » a-t-elle expliqué.  La diffusion de «L’instant Thé» prévoit également l’animation d’une rubrique dénommée «le défi de la semaine»,  qui sera un cadre pour  les groupes d’aborder les problématiques liées entre autres à la paix, la réconciliation, la citoyenneté, le civisme, la question de genre, la violence faite aux femmes.  A retenir enfin que selon les responsables de l’association Cultur’elles, tous les  participants  se verront accompagnés pour la concrétisation de leurs projets.

Le site d’information « WikiStrike » menacé de disparition

Suite à la disparition de WikiStrike de Google, le site se trouve aujourd’hui, hélas menacé de fermeture.  Le site lance un SOS «Nous vous rappelons que vous pouvez soutenir le travail d’Alexander Dole et de ses amis. Un simple don permet au site WikiStrike d’aller de l’avant. Nous n’espérons pas nous taire de sitôt, encore mois en ces temps de contrôle des médias œuvrant à la désinformation ».

Pour les responsables du site, le peuple a besoin de savoir. Ainsi, «nous ne voyons aucune raison de disparaître, la menace étant pourtant réelle depuis le virage sécuritaire entrepris par le gouvernement et ses nombreuses atteintes à la liberté d’expression qui l’accompagnent ».

Le MNLA vivrait ses derniers instants : Une nouvelle scission affaibli le mouvement irrédentiste

Le paysage complexe et très volatil des mouvements armés rebelles est décidément en constante mutation. Dernièrement, la région de Kidal aurait assisté à l’émergence d’un nouveau groupe rebelle, résultat d’un désaccord profond au sein même des cadres du MNLA. Il s’agit du Mouvement pour le Salut de l’Azawas (MSA). Ainsi selon l’hebdomadaire « Jeune Afrique », Moussa Ag Acharatoumane et Assalat Ag Habi auraient décider de quitter le mouvement avec plus de 400 pick-ups et des armes, suivis par de nombreux ex-officiers supérieurs de l’armée malienne originaires des régions de Menaka, de Gao et de Tombouctou, qui avaient rejoint les rangs du MNLA en 2011. Il s’agit d’un coup dur pour le MNLA car Ag Acharatoumane était le relai du mouvement auprès de la presse internationale. En plus d’être le chef d’une importante tribu touareg dans la région de Ménaka, les Dawsahak, il dispose également de précieux contacts avec d’autres touareg de la région notamment du Niger. L’objectif du MSA serait le même que celui des autres mouvements de la CMA, c’est-à-dire « toujours défendre les intérêts de la population de l’Azawad ». Mais en réalité, au sein des analystes de la crise malienne, personne n’est dupe. Ce n’est ni plus ni moins qu’une énième tentative de repositionnement d’un groupe rebelle en vue du partage faste du gâteau. En effet, les désormais ex rebelles jouiront de nombreux privilèges au détriment de leurs autres concitoyens maliens. Quant aux cadres, ils décrocheront des trésors comme ce fut toujours le cas après un accord de paix au Mali.

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