Libération de Kidal : Une grosse épine sous les pieds de Moussa Mara

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La plus grosse épine sous les pieds du nouveau Premier ministre Moussa Mara, c’est sans doute les négociations avec les groupes armés : Mnla, Hcua, Maa… Alors que les négociations sont au point mort, ces bandits armés du septentrion de notre pays, notamment de Kidal, ne cessent de faire le tour du monde pour tenter de «légitimer» une prétendue autonomie ou «indépendance» de l’Azawad. Alors que le Mali est Un et Indivisible ! Alors, comment se prendra le jeune Mara pour «refroidir cette patate chaude» pour IBK ? Lui qui, alors candidat à la dernière présidentielle déclarait : «On nous a imposé une guerre, il faut donc y aller !», promettant, s’il était élu président de la République du Mali de déployer au moins 7 000 militaires (soit le tiers de la capacité actuelle de l’armée malienne) «principalement dans l’infanterie, avec une proportion appréciable de commando paras, dans l’artillerie et dans les blindés légers». L’heure a donc sonné pour Moussa Mara de passer à l’acte, même s’il n’est président de la République. En tant que deuxième personnalité du pays, il peut bien convaincre IBK à opter pour sa stratégie.

Remaniement ministériel :

Me Bathily renforcé …

Alors que d’aucuns avaient prédit son «renvoi» du gouvernement si remaniement il y a, évoquant des dissensions entre lui et le président IBK ; décriant sa justice, laquelle, dit-on, serait basée sur la vengeance et dénonçant sa manipulation de certains juges en faveur de ses clients, Me Mohamed Ali Bathily ne bouge pas d’un iota. Il conserve son portefeuille stratégique pour IBK dans la lutte contre l’impunité, la délinquance financière et la corruption : le ministère de la  Justice, des Droits de l’homme, Garde des Sceaux. Mieux, il se retrouve renforcer, et c’est maintenant qu’il va bien «sortir sa hache» pour «massacrer» tous ceux qui étaient dans son rétroviseur.

Affaire Sanogo :

Chassés du gouvernement, Koumaré et Sinko dans l’œil du cyclone

Les deux plus grands malheureux ayant été remerciés du nouveau gouvernement Moussa Mara, ne sont autres que les deux généraux Abdoulaye Koumaré et Moussa Sinko. Il semble que le président IBK les a définitivement lâchés afin qu’ils soient entendus par la justice. Leur tort : c’étaient les «bras droits» du chef de l’ex-junte militaire, Amadou Haya Sanogo qui croupit actuellement dans la prison de Sélingué, suite à l’affaire des bérets rouges et des charniers de Diago… Certains soutiennent même que les deux généraux étaient «les cerveaux» dans cette histoire de disparition de certains bérets rouges. De ce fait, il ne sera pas étonnant qu’ils regagnent leur mentor Sanogo derrière les grilles.

Politique :

L’aventure ambigüe d’Oumar Mariko

Le Secrétaire  général du parti Sadi, Oumar Mariko, non moins député à l’Assemblée nationale du Mali, pourra-t-il se débarrasser du «virus syndicaliste de l’Aeem» qu’il aurait «attrapé» alors qu’il était étudiant ? C’est la question qui taraude actuellement les esprits de nos compatriotes. Semer des troubles là où on cherche des solutions et profiter de telles situations, c’est là son sport favori, fulmine-t-on dans la capitale. Et de tous les temps, il a été opposant ; un éternel opposant qui ambitionne de devenir président de la République du Mali. Et quand on sait ce que les opposants réservent à leurs peuples, une fois au pouvoir, on peut dire sans risque de se tromper que le rêve d’Oumar Mariko ne deviendra jamais réalité, à moins qu’il quitte les nuages pour revenir sur terre. En attendant que son immunité parlementaire soit peut-être levée et qu’il soit entendu pour connexions mafieuses non seulement avec l’ex-junte dont il était, dit-on, le «conseiller spécial», mais aussi avec les groupes armés du Nord du Mali, notamment le Mnla.

 

Tripatouillages constitutionnels en Afrique :

Un virus contagieux !

Les révisions constitutionnelles sont désormais devenues un mot de passe entre les présidents des pays africains. Tel un virus contagieux, il affecte dangereusement nos différents chefs d’Etat qui, en fin de leur deux mandats, cherche coûte que coûte à modifier les Constitutions de leurs pays respectifs en leur faveur, et donc, en vue de sauter les verrous de la limitation des mandats présidentiels. C’est d’ailleurs actuellement le cas au Burkina Faso de Blaise Compaoré, du Togo de Faure Eyadéma, de la RD Congo du président Joseph Kabila…

Dans ces tripatouillages constitutionnels, le président burundais en a appris à ses dépens. Lui dont le parti est pourtant majoritaire à l’Assemblée nationale, a vu son coup de force de sauter le verrou constitutionnel, se foirer, même s’il ne lâche pas encore prise en parlant maintenant de soumettre la modification de la Constitution burundaise à un référendum. Mais, a-t-on besoin de tout cela pour s’éterniser au pouvoir ? Quand est-ce que les chefs d’Etat africains comprendront que l’alternance politique fait partie du jeu démocratique ? Non, il est temps d’arrêter ces pratiques qui sont suicidaires pour nos Nations, car on ne peut pas tuer un peuple qu’on prétend vouloir gouverner.

 

Mondial 2014 au Brésil

Les Black Stars iront en «célibataires»

 

Etant donné que durant les deux dernières éditions du Mondial auxquelles les Black Stars ont pris part, les joueurs sont allés sans leurs épouses et copines, la Fédération ne trouve pas nécessaire de déroger à la règle.

 

La Fédération ghanéenne de football  a décidé que les joueurs des Black Stars aillent au mondial 2014 au Brésil sans leurs femmes et petites amies pour mieux se concentrer sur la compétition. A l’origine de cette polémique, il se murmure que des joueurs envisageraient de faire voyager certains de leurs proches au Brésil. En expliquant la position de la Fédération, Kwesi Nyantakyi a précisé que le voyage des épouses et des petites amies n’est pas possible. Pour lui, le refus vise à éviter des éventuelles distractions au Mondial, car certains joueurs ne pourront pas se concentrer et donner le meilleur d’eux-mêmes, s’ils savent que leurs femmes ou copines sont à côté d’eux ou les attendent. En rappelant des exemples sur lesquelles les demandeurs se basent au Ghana pour proposer que des compagnes des joueurs accompagnent leurs hommes au Brésil, le patron de la Fédération a déclaré que «Nous avons entendu dire que d’autres pays le font et si nous les suivons, ce sera une bonne chose dans l’intérêt des joueurs». Et pour révéler la position du Ghana par rapport à ces autres pays, Kwesi Nyantakyi a fait savoir qu’ici, c’est le Ghana et non un autre pays. Il a ajouté que «nous avons la morale, nous avons des règles, nous avons à protéger notre dignité en tant que nation et autant que cela me concerne, une telle proposition ne sera pas accepté». Quelle sera la réaction des fans, des joueurs mais surtout des principales concernées, les femmes et les copines, par rapport à la décision de la Fédération ? On attend de savoir…

Bruno LOMA

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