Libération des voies publiques : la prise en charge des policiers parmi les causes de l’échec des opérations précédentes

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Le boulevard du Peuple à Bamako
Le boulevard du Peuple à Bamako, en janvier 2013. © AFP

Libération des voies publiques :  la prise en charge des policiers parmi les causes de l’échec des opérations précédentes

 

Les différents régimes ont tous, d’une manière ou d’une autre, tenté de procéder à la libération des voies publiques occupées par les commerçants détaillants et autres illégalement. Mais, l’une des causes de l’échec de ces opérations réside dans le manque de moyens financiers pour la prise en charge des agents de police chargés de procéder au déguerpissement des occupants illégaux et d’assurer la sécurité des lieux une fois libérés. C’est ce dernier point qui a toujours posé problème. En effet, pour ces opérations, chaque policier devrait être payé 2 000 FCFA par jour. Or, pour garantir leur succès, il faut nécessairement déployer plusieurs agents pour dissuader les occupants illégaux. Malheureusement, cette prise en charge n’est pas à la portée des municipalités.  Cette fois, comme l’opération est initiée par le ministère de la Sécurité qui de surcroît ” gère ” les policiers, on espère que le problème de sous ne se posera pas pour sécuriser les endroits libérés.

 

Neuf artères principales concernées par la libération des voies dès ce 17 février

L’opération de libération des voies publiques au niveau du centre-ville concerne neuf artères principales. Il s’agit de l’anneau Sotrama en allant vers le rond-point Médine ;  de la place de la liberté en passant devant la Poste, l’artisanat jusqu’au centre des impôts de la commune II ; de l’Ecole liberté A passant devant le stade Modibo Kéïta jusqu’au rond-point de l’hippodrome ; de la Place de l’indépendance à la place de souvenir au Malimag ; de la Place liberté au pont des martyrs ; du monument de la paix à celui de l’indépendance ; de la place de la station Shell du premier pont en passant devant l’ORTM jusqu’à l’école de boulangerie SOADAF ; de l’avenue Alqoods à la promenade des Angevins en passant devant l’Assemblée nationale et enfin, le centre commercial, marché rose et Dabanani. S’y ajoutent les voies passant devant certains marchés des principaux quartiers de la capitale.

 

Le département du commerce compte sur l’esprit civique des détaillants

Si le ministère de la Sécurité est l’initiateur de l’opération, il faut souligner que le déguerpissement concerne surtout les commerçants détaillants, qui relèvent du ministère du Commerce. Le premier responsable de ce département, Abdoul Karim Konaté met un accent particulier sur la concertation pour que cette opération se passe dans un climat social apaisé. La commission mise en place sous son égide doit œuvrer dans ce sens en dégageant les mesures d’accompagnement nécessaires.

 

 

Cette commission, comprenant les repésentants de tous les acteurs, devrait tenir hier après-midi sa première réunion. En tout cas, le ministre qui souligne avec insistance que cette opération n’est pas une question de diktat ou d’arbitraire, compte sur l’esprit civique des détaillants à commencer eux-mêmes par démolir leurs installations avant le jour J.

 

A quand des titres fonciers sur les marchés du district ?

L’un des problèmes cruciaux pour l’aménagement des marchés de la capitale en de véritables équipements marchands est l’absence de titres fonciers (TF). Selon leurs responsables, aucun marché de la capitale ne dispose de TF et dans ces conditions on ne peut envisager un projet banquable de mise en valeur sur les sites en question. Cependant, la question que certains se posent, est à qui remettre ces TF s’ils devaient y en avoir ? Si toutefois, ils venaient à être remis aux municipalités, les responsables des marchés ne font pas confiance aux élus communaux. Ils estiment que ceux-ci sont capables de monnayer ces précieux documents auprès des quelques richissimes qui n’hésiteront surement pas à s’accaparer des marchés. La CCIM qui se bat pour la modernisation de ces marchés doit alors réfléchir à la meilleure formule possible.

 

 

Le Roi Mohammed VI au Mali le 19 février prochain

Sur invitation du président Ibrahim Boubacar Kéïta, le Roi Mohammed VI effectuera une visite d’Etat au Mali du 19 au 21 février prochain (au lieu du 13 au 15 février précemment) , selon une source bien informée. Cette visite s’inscrit dans le cadre des efforts consentis par le Royaume dans le but de parvenir à une résolution pacifique de la crise au nord du Mali. Il faut dire qu’en s’impliquant dans ce dossier, le Maroc est en voie d’être un acteur incontournable pour ramener la paix définitive au Mali.

 

 

Rappelons que le Souverain marocain avait pris part à la cérémonie de début du mandat du président malien. Il avait également marqué l’excellence des relations maroco-malienne en installant un hôpital militaire de campagne à Bamako et en procédant à la signature d’un accord relatif à la formation de 500 imams maliens au Maroc. Le 31 janvier dernier, il avait reçu le secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Chérif, pour l’encourager à “rester ouvert au dialogue politique“.

 

 

La MINUSMA forme 40 stagiaires policiers et 20 gendarmes

A l’initiative de la Section Training de la Police de la MINUSMA, une session de formation sur la Police de la Route s’est déroulée du 27 janvier au 07 février à l’Ecole de Gendarmerie de Bamako.

 

 

Des modules sur les Techniques de la Police Route, les constats d’accidents et la reconnaissance des faux documents ont été dispensés aux 40 stagiaires dont 20 Policiers et 20 Gendarmes. La gestion de l’environnement lors d’un accident de la circulation a été aussi prise en compte.

 

 

A cet effet, un module sur les notions de premiers secours à apporter à un accidenté de la route a été associé à cette formation. Les formateurs ont mis l’accent sur la protection, l’alerte, l’hémorragie d’une victime inconsciente respirant ou pas, et le dégagement d’urgence en cas d’accident de la circulation.

Cette formation a pris fin par une cérémonie de remise de certificats aux différents participants, en présence du Colonel Emile NTAB pour la Police MINUSMA et le Lieutenant-colonel Diakité Lassana pour le compte de la gendarmerie du Mali.

 

 

 

 

La Rédaction

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6 COMMENTAIRES

  1. 🙄 🙄 🙄 , bizarre-bizarre, mais un delai de sensibilisation va de soit après ce delai il faudra appliquer la loi, s’ il le faut par des moyens petits plus robustes. Tout le monde veut un changement et mais personne ne veut comprendre et faire des sacrifices. On veut que le changement vienne comme par un coup de baton magic ou tombe du ciel sur Nous. Non et jamais, aors on se plaint ou on ne se plaint pas.

  2. et c’est quoi le rapport avec l’arrivée du roi mohamed VI?
    et pourquoi les mairies doivent payer 2000 FCFA par policier pour faire leur boulot ils sont payer pour ça non

  3. le journaliste à mal compris c’est parce que ces commerçants donnent de l’argent à des policiers pour rester tranquille c’est tout. C’est pas un problème de 2 000f. Soyeux sérieux ca meme ceux que les policiers gagnent en circulation sont largement supérieur à 2 000F.

  4. je ne comprends pas. Quelle est donc la mission de la police. A cause de 2000f, notre police n’arrive pas à faire son travail.
    Cette police n’est elle pas payée?
    pauvre mali!

  5. La solution de la libération de nos rues une fois déguerpit:
    3 Jakarta pour la police municipale, récupérer par force les articles exposés (si c’est possible avec la police)
    C’est uniquement quand on attaque ou “porte monnaie” que ce problème serai réglé!

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