L’inspecteur de Police Papa Mamby Kéïta alias « L’épervier du mandé » a été placé, le 6 mai dernier, sous mandat de dépôt par le Tribunal de grande instance de la commune V du district de Bamako sur la base d’un mandat d’amener exécuté par le Service d’investigations judiciaires de la Gendarmerie nationale (SIJ). L’ancien officier de la police nationale se rendait à la brigade de recherche du Camp I de la Gendarmerie nationale pour répondre à un soi-transmis quand il a été cueilli par les éléments du SIJ, lequel service disposait déjà d’un mandat d’amener émis à son encontre.
De source crédible, l’interpellation de l’ex super flic de Bamako fait suite à une plainte d’un particulier présenté par Papa Mamby Kéïta comme un témoin ayant vu le corps de notre confrère Birama Touré dans un puits.
Djenné : les Donsos libèrent 32 otages
Dans un message publié sur la page facebook de son département le 07 mai dernier, la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille a fait état de l’enlèvement de 32 femmes du village de Tiékorobougou dans la commune de Femaye, cercle de Djenné.
« Selon une source digne de foi, un groupe de djihadistes a enlevé d’abord un groupe de femmes qui était parti en brousse pour chercher du bois. Ces mêmes djihadistes ont vu encore un autre groupe de femmes qui faisait une pêche collective. Ils ont enlevé cet autre groupe. Au total 32 femmes ont été enlevées. Les chasseurs traditionnels Donsos, informés, sont partis à leur recherche. Les djihadistes ont fui après quelques échanges de tir, laissant les femmes. Il n’y a pas eu de mort ni de blessées. Les femmes sont sous le choc. Les autorités administratives politiques et traditionnelles sont à leur chevet pour leur prise en charge », nous informe Mme Wadidié Founè Coulibaly. Selon elle, « le Directeur régional de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille de Mopti a instruit au Chef de service local de Djenné, d’apporter symboliquement 50 kg de riz, du savon, des kits de lavage des mains en attendant d’autres actions plus fortes ».
Ortm : traumatiser pour sensibiliser
Une Toyota en train de suivre sa voie. Une moto Jakarta pilotée par un de ces jeunes insouciants roulant à vive allure et sans casque. Patatras ! Le choc. Sur le goudron, le lourd véhicule est arrêté. Le spectacle est insoutenable. Le jeune homme est secoué de convulsions, la tête rougie de sang…..
Quel moustique a-t-il piqué nos amis de Bozola pour nous infliger ce spectacle ? Pur sadisme ? Ont-ils choisi de “choquer pour éduquer”, à l’instar du célèbre chroniqueur Rasta qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Car, forte, la charge émotionnelle l’est assurément.
Mais si c’est à plus d’un que Youssouf Mohamed Bathily a coupé le sommeil par sa façon de faire bruire leurs casseroles, la boîte nationale à images, elle, a choisi de traumatiser le téléspectateur lambda. Dans son salon. Comme si de rien n’était. Comme s’il faut forcément l’agresser de la sorte pour atteindre son objectif de communication ! Cela en complicité avec ces spécialistes de l’ANASER payés par le Trésor public pour inciter les usagers de la voie publique à la prudence sous la tutelle du ministère des transports.