Le Vérificateur général, dans son point de presse, a laissé entendre que son confrère du Contrôle Général des Services Publics a manqué de courtoisie dans exercice de lecture expliqué sur le concept de ”manque à gagner”. Il n’a pas caché son amertume de voir ce dernier soutenir que le manque à gagner n’est pas professionnel. Sidi Sosso Diarra a précisé que ce concept est utilisé par la Banque mondiale, l’OCCGE, le Vérificateur du Canada, le Vérificateur du Québec, ainsi que les grandes structures de contrôle de la France et de l’Angleterre. Pour lui, le Contrôleur Général des Services Publics devait se concerter avec lui d’abord, en tant que confrère du secteur de contrôle, avant de donner son point de vue erroné sur le concept de manque à gagner.
Un bilan exhaustif de vérification
En sept ans (mars 2004 à mars 2011), le Bureau du Vérificateur Général à contrôler 79 structures. Un manque à gagner de 388 milliards de Fcfa a été décelé par les limiers du BVG. Cependant, sur ce montant, 248 milliards de Fcfa ont été proposés au recouvrement. Seuls 140 milliards demeurent dans la nature, car non justifiés.
Par ailleurs, le personnel du BVG a reçu 44 formations générales et spécialisées au cours des sept années de fonctionnement. 32 missions de suivi ont concerné les services d’assiette et de recouvrement, l’éducation, la santé. Selon le Vérificateur lui-même, le gros du problème consiste à attaquer le mal à la racine. Cela doit passer par l’application des recommandations formulées par le BVG à l’intention de toutes les structures contrôlées.
L’initiative riz non oubliée par le BVG
L’initiative riz du PM Jimmy le Flic n’est toujours pas oubliée par le BVG. Ce dernier accuse les responsables de ce programme d’avoir usé des méthodes peu orthodoxes pour gérer les fonds de cette initiative qui ambitionnait de mettre le riz à la disposition de tous les Maliens et à moindre frais.
Le BVG y a constaté une gestion à vue des fonds et un manque à gagner de 7 milliards de Fcfa. Un marché gré à gré de 12 milliards de Fcfa a été attribué à un opérateur privé de la place qui n’a pas payé la TVA. Les dispositions du marché public n’ont pas été respectées. Autant de griefs qui montrent bien, aux yeux du BVG, que l’argent à été dilapidé, et, qu’en retour, les Maliens n’ont pu disposer du riz à moindre frais dans leur assiette.
Sidi Sosso Diarra et la vie politique
Le Vérificateur général, Sidi Sosso Diarra qui se prépare à faire ses valises d’ici le 31 de ce mois, n’a pas caché son intention de faire la politique à la fin de son mandat de 7 ans. Sera-t-il candidat à l’élection présidentielle de 2012? Il n’a pas dit oui et non, même s’il s’est trouvé une autre formule en affirmant qu’on peut faire (autrement)la politique sans se positionner pour le marathon du palais de Koulouba en 2012. Il a fait allusion aux élections locales (pour l’élection des conseillers communaux) et nationales (pour la députation).
C’est dire qu’à défaut d’être candidat pour la présidentielle 2012, Sidi Sosso Diarra pourrait être tenté par les fauteuils de maire et de député de la République. Toutefois, il n’a pas dit s’il créera son propre parti politique comme son petit frère, Cheick Modibo Diarra ou s’il compte adhérer à une formation politique de la place. On le saura les prochaines semaines qui suivront la fin de son mandat au BVG.
L’AMO ne fait pas recette à la CSTM
La Confédération Générale des Travailleurs du Mali n’est pas partante pour l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO). Elle a tenu à le faire savoir. C’est sa branche de l’enseignement (Fédération de l’Education Nationale, FEN) qui est très réfractaire à toute idée de s’inscrire à l’AMO. Elle menace même d’aller en grève contre ce système de sécurité sociale. C’est dire que l’initiative du gofernement d’imposer l’AMO aux Maliens commence à prendre de l’eau.
Une diplomatie tiède à l’égard des Maliens de la diaspora
La diplomatie malienne a été très lente dans la prise en compte de l’appel des Maliens de la RCI et de la Libye. Il a fallu attendre l’aide des puissances occidentales de rapatrier nos ressortissants bloqués en Libye pour que les langues commencent à se délier. N’est-ce pas là de la récup pure et simple pour faire croire que le gofernement est attentif au sort des Maliens de la diaspora.
Quand nos compatriotes ont crié, pourtant haut et fort, au début de la crise libyenne, ils se sont butés à un mur de silence comme si la crise libyenne est un sujet sensible au Mali.
Kadhafi rejeté par son peuple
Le Frère Guide de la Libye ne fait plus l’unanimité de sa population loin s’en faut. Il n’arrive pas à réaliser qu’après près de 42 ans de règne, son peuple commence à se manifester contre lui. Ses démonstrations de force meurtrières (utilisation des chars et des avions de guerre contre les Libyens qu’il traite d’être membres d’Al Qaida) ne font que conduire son régime à sa perte. Les sanctions onusiennes contre lui et ses proches ne sont pas de nature à lui laisser une chance de continuer à martyriser un peuple qui a soif de liberté et de démocratie. Le Guide réalise maintenant que le mensonge d’Etat ne peut plus continuer comme système de gestion des affaires du pays. Au Mali, plusieurs intérêts sont menacés, car apparemment, liés au sort du Frère Guide, aujourd’hui en mauvaise posture face à une opposition de plus en plus dangereuse pour son pouvoir.
Koulouba 2012 : Une coalition pour faire mouche
Une quinzaine de petits partis se sont regroupés dans une coalition appelée PUR (Partis Unis pour la République). Les responsables de cette coalition ont tenu la cérémonie de lancement de leur regroupement, le samedi à la Maison de la Presse. Ils entendent ainsi se positionner sur l’échiquier politique national pour mieux se faire entendre aux échéances électorales de 2012. Des partis comme MPLUS-RAMATA, CODEM, Yèléma sont les têtes de proue de la nouvelle coalition qui ambitionne de présenter un seul candidat à l’élection présidentielle et d’affronter les grands partis comme l’Adema, l’URD, le RPM sur le même pied d’égalité. Cependant, force est de reconnaître que les coalitions de partis politiques au Mali ont une courte durée de vie.
Elles ne vont pas au-delà des échéances électorales en raison des intérêts généralement divergents. Les coalitions se nouent à l’approche des élections et disparaissent par la suite sans laisser de trace.
Ces petites formations, qui viennent de se marier, n’ont-elles pas la peur bleue de se voir marginaliser aux élections générales de l’année prochaine si elles présentent des candidats de façon dispersée? Ceci n’explique pas leur empressement de se coaliser pour espérer obtenir leur part de gâteau aux processus électoraux. Les prochains mois nous diront de quoi seront capables les coalisés PUR.
Fédé de hippisme , menace de mort contre un confrère,
Le Rédacteur en chef du journal, Waati a porté plainte contre un responsable de la Fédé Malienne de Hippisme pour menace de mort. La plainte a été déposée au tribunal de première instance de la Commune II du District de Bamako. La menace en question est consécutive à une série d’articles qu’il a rédigés sur les litiges financiers entre les différents responsables de la Fédé
Protection et promotion de la famille : Le MAJ joue sa partition
Les responsables du mouvement d’action des jeunes (MAJ) de l’association malienne pour la protection et la promotion de la famille (AMPPF) ont organisé, jeudi dernier à la pyramide du souvenir, une confépresse, pour présenter aux journaleux les activités menées et leur bulletin d’information et de sensibilisation : planning – actu.
Cette confépresse était animée par Sidy Diarra, point focal national du MAJ, en présence du directeur exécutif de l’AMPPF, Mountaga Touré. Pour le conférencier, au cours de l’année écoulée, le MAJ a organisé une multitude d’activités : organisation d’une course pour handicapés dénommée : " handy – cross " ; une opéra – clinique d’envergure auprès des populations ; organisation d’une journée de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive au campus de l’IUG… Aux dires de Sidy, d’autres activités sont prévues en 2011, comme l’organisation de campagnes de sensibilisation à l’intérieur du Mali, de camp chantiers de reboisements etc.
Violences policières à Koulikoro : Un jeune élève de 16 ans décède
Suite à une sortie des élèves du lycée Djoba Diarra de Koulikoro, dans la matinée du lundi, un jeune manifestant a trouvé la mort. Il s’appelle Harouna Coulibaly, âgé de 16 ans, élève de 9ème année. Apparemment, il a été percuté violemment par une grenade lacrymogène lancée par les éléments de la police. Son décès a été constaté à l’hôpital régional où il a été acheminé par ses camarades. Aucune source n’a fait état des tirs à balle réelle des forces de l’ordre. Cependant, cette mort a été le fait d’un usage excessif de grenades lacrymogène contre des manifestants qui n’ont fait que poser des barricades pour entraver la circulation entre la ville de Koulikoro et le district de Bamako.
La colère des lycéens est liée au mauvais état de la voie d’accès du lycée Djoba Diarra et des constructions anarchiques qui rendent difficile la circulation, des élèves notamment. Ils avaient reçu la promesse des autorités d’aménager ladite voie d’accès et de casser toutes les constructions anarchiques qui la jalonne sur fond de dédommagement. Malheureusement, cela n’a pas suffi. Toutes choses qui ont abouti à ce qu’on sait déjà. L’enquête, ordonnée par les autorités, doit situer les responsabilités afin qu’il y ait des sanctions.
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