Les Sofas demandent la vérification de l’identité des groupes armés après le cantonnement

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Les sofa de la république du Mali
Les sofa de la république du Mali

Vérifier l’identité de tous les éléments des groupes armés qui seront démobilisés lors de l’opération de cantonnement. Tel est le vœu des Sofas de la République. Ils l’ont affirmé, le lundi 3 mars, au Carrefour des jeunes de Bamako à la faveur d’une conférence de presse. A en croire le porte-parole de cette association, Mohamed Bathily, il est plus que jamais nécessaire pour nos autorités de procéder à ce tri afin de faire la part des choses et éviter aux non-Maliens d’intégrer le processus.  Aussi, les Sofas ont invité les pouvoirs publics de n’accorder aucun traitement de faveur (ni recrutement dans l’armée ou dans la fonction publique) aux groupes armés qui seront cantonnés.

 

 

Vers l’obtention du financement pour la construction de la route Gao – Timiaouine

Le Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) tient depuis hier, mardi 4 mars, sa 60ème session à Alger. Cette rencontre sera mise à profit par les participants pour examiner l’état d’avancement du projet de la route Transsaharienne et présenter des propositions en vue de rendre plus rentable cette infrastructure sur le plan économique. Notre pays est représenté par le ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du nord, Cheick Oumar  Diarra.

 

Longue environ de 9400 km, cette route traverse six pays à savoir l’Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Tchad et Nigéria. Il faut rappeler que la Tunisie et le Nigeria ont achevé leurs tronçons de même que l’Algérie qui, après avoir réalisé 1.480 km, poursuit actuellement les travaux d’extension du tronçon Tamanrasset-frontières maliennes (320 km). Aussi, notre pays est en phase d’obtenir le financement pour les derniers 700 km séparant Timiaouine (frontière algérienne) de Gao. En tout cas, les populations du septentrion notamment celles de Kidal fondent beaucoup d’espoir sur ce projet intégré de développement.

 

 

Spectacle : un incendie ravage une partie du Café des arts

L’espace de spectacle, le Café des arts sis au Palais de la culture et dirigé par N’Baye Boubacar Diarra a été le théâtre d’un incendie qui a ravagé une partie des installations. Selon nos sources, pour le moment, on a pas évalué les dégâts. Il faut souligner que cet espace culturel s’est aujourd’hui fait un renom depuis l’arrivée de N’Baye Boubacar, un homme d’expérience dans le show-biz malien, qui a fait ses preuves à l’ORTM avant d’aller à la retraite.

 

 

 

Fête du 8 mars : pénurie ou spéculation autour des pagnes

Chaque année, dans le cadre de la journée internationale des femmes, le 8 mars, à l’initiative du ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, des pagnes sont confectionnés en fonction du thème pour donner un cachet particulier à l’évènement.  Ces pagnes étaient jusque-là cédés à raison de 4 000 FCFA, la pièce.

 

 

Mais depuis hier mercredi, les pagnes se font rares, en tout cas,  au Centre Aoua Kéïta, un des principaux points de vente, le produit est invisible. Comme il fallait s’y attendre, cet état de fait a occasionné une hausse du prix qui est passé de 4000 à 4500 FCFA. On se demande, si c’est la pénurie provoquée par l’engouement ou s’il s’agit simplement d’une spéculation orchestrée par certains commerçants pour amasser de l’argent sur le dos de nos pauvres  sœurs.

 

 

Presse : Oumar Tatam Ly octroie 29 millions de FCFA pour l’achat de consommables

Sur sollicitation conjointe des présidents de l’ASSEP et du Groupement patronal de la presse, le premier ministre, Oumar Tatam Ly a octroyé à la presse écrite une enveloppe de 29 millions de FCFA destinée à l’achat de consommables entrant dans la production des journaux.

 

Il semblerait que ces organisations ont déjà engagé le processus d’achat de papier et de plaques qui seront ensuite cédés aux organes de presse, suivant des modalités qui restent à définir. Cet appui exceptionnel du chef du gouvernement à la presse malienne est salutaire. Cependant, il serait plus judicieux pour les plus hautes autorités d’indexer au budget national l’aide à la presse qui depuis sa mise en œuvre il y a plus de dix ans, reste figé à la modique somme de 200 millions de FCFA.

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