Sans doute est-ce un avant-goût de la disette tant redoutée par les Maliens. Les grincements de dents n’ont de cesse de provenir de consommateurs toujours plaintifs de la hausse vertigineuse des prix. En dépit des mesures d’accompagnement adoptées pour les stabiliser, à coups d’exonérations pour environ 18 milliards de nos francs, la vie chère demeure au cœur des préoccupations et continue de s’imposer comme principal sujet des commérages. Et pour cause, tandis que l’huile, le sucre et les céréales n’ont reculé d’un iota, l’énergie prend l’ascenseur à travers le gaz en hausse inédite. De 2 000 francs il y a quelques mois, la bouteille est spectaculairement passée à 7 000 francs CFA à prendre ou à laisser. De quoi ôter toute teneur aux augmentations de salaires récemment consenties par les hautes autorités au front social, lequel pourrait ne pas s’embarrasser de lever le bouclier contre l’insignifiance des acquis. Et dire que le bras de fer engagé avec la communauté et le spectre des sanctions de la Cedeao ne sont pas en train d’arranger les choses.
Le Covid prend de l’ampleur et les autorités baissent la garde
Il ne se passe plus jamais de conseil des Ministres sans que le président de la Transition ne tire la sonnette d’alarme au sujet de la pandémie du Covid. Un alarmisme manifestement justifié par les proportions que prend la vague des contaminations, mais disproportionné quant à la faiblesse de la riposte contre la propagation de la pandémie. Et pour cause, le nombre de cas se compte désormais par centaines depuis l’apparition du variant Omicron, mais la posture des autorités consiste vraisemblablement à ne retenir du Covid que la manne générée par les tests-voyage, au sereinement de la santé des populations laissée à la fatalité. En effet, hormis les appels hebdomadaires du président de la Transition à l’issue du Conseil des Ministres, aucun effort pour faire observer les mesures préventives alors que le nombre de cas prend de l’ampleur de jour en jour. Même IBK faisait mieux.
Les Douanes maliennes tiennent le cap
Le compte est bon pour le service des douanes du Mali. L’année budgétaire s’est en effet conclue sous de bons auspices avec des résultats bien au-delà des espérances. Il nous revient de bonne source, en clair, que les objectifs du dernier mois de l’année 2021 excèdent de loin les attentes mensuelles, soit 64 milliards de francs CFA. Certes la manne reste encore à recouvrer, mais on peut d’ores et déjà en déduire que c’est la deuxième fois, en quatre mois de gestion du DG Amadou Konaté, que la Douane franchit le seuil de la soixantaine de milliards. Ce n’était pourtant pas gagné d’avance, tant les conditions apparaissaient défavorables et les obstacles à peine surmontables. À l’importance des exonérations consenties s’ajoutaient des facteurs très restrictifs des marges d’accroissement de recettes dont l’insécurité dans le pays, les subventions sur le carburant, les mesures d’allégement liées au Covid, etc. Les enviables résultats sont en définitive le fruit des efforts dantesques déployés par la nouvelle équipe dirigeante
Avec cet embargo insensé d’un complot international impliquant l’EU, l’UA, la CEDEAO sous le leadership de la France, les prix prendrons tout de suite un ascenseur et le pays sera totalement à genou pour de bon, ainsi les détracteurs serons heureux, mais beaucoup devraient s’apprêter à quitter ce pays pendant encore très longtemps, cela est indéniable.
FL€AUX IÐI0¢¢ID€NTAUX!
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