Au total ce sont 130 permis de recherche et d’exploitation que le gouvernement du Mali a décidé d’annuler pour non respect des conditions et des obligations ou restrictions. La décision fut prise par le ministre Boubou Cissé qui en a informé le conseil des ministres du 30 juillet 2014. Il s’agit de 14 permis de recherche, 10 autorisations d’exploitation de carrières et 106 notifications pour arrêt de la procédure d’octroi de permis de recherche.
Cette décision vient en application des dispositions de la Loi n°2012-015 du 27 février 2012 portant Code Minier en République du Mali.
En effet, cette loi dispose en son article 19 que : ‘’ les titres miniers attribués peuvent être annulés ou retirés par l’Administration chargée des Mines, sans indemnité ou dédommagement, suite à une mise en demeure restée sans effet pendant quatre-vingt-dix (90) jours pour les permis d’exploitation et soixante (60) jours pour les autres titres miniers, pour non-respect des conditions et obligations ou restrictions qui s’appliquent à l’exercice du titre’’. La même loi dispose en son article 41 : ‘’le permis de recherche prend fin par son arrivée à terme, par renonciation de son titulaire ou par annulation par le ministre chargé des Mines…’’. Les annulations ainsi faites ont pour avantage selon le département des mines, d’éviter le gel des superficies des titres concernés et de permettre à d’autres investisseurs disposant des capacités techniques et financières de poursuivre les activités d’exploration sur les zones libérées. Ces zones libérées couvrent environ une superficie de 13 000 km2.
Vente de l’hôtel du Mali :
Ça sent la magouille
Incapable de terminer les travaux de l’hôtel du Mali, le gouvernement a décidé de sa mise en vente, les acquéreurs potentiels furent les Saoudiens qui ont manifesté leur volonté de l’acheter. Mais cette gigantesque infrastructure qui culmine sur les toits de l’ACI avait du mal à être achevée. La semaine dernière, dans le bureau du directeur de l’Agence de Cession Immobilière (ACI) ils étaient nombreux les intermédiaires de la vente qui n’ont pu être capables de s’entendre sur le partage de la Commission.
La question était de savoir à qui verser la Commission. Ils ont failli en venir aux mains. Ce qui a provoqué la suspension de la séance. A suivre.
Tronçon Bamako-Ségou
Tracasseries aux postes de contrôles
A quoi jouent nos forces de sécurité sur le tronçon Bamako-Ségou ? La question mérite une réponse aujourd’hui. Comme des mendiants, les forces de sécurité s’adonnent à des rackets de caniveaux sur les passagers des transports en commun et cela à tous les postes de contrôle au moment où notre pays est en passe de sortir de l’une des plus graves crise de son existence. Avec tout ce qui s’y passe actuellement en termes d’insécurité, nos forces de sécurité n’ont rien à en cirer pourvu que les liasses de billets tombent. C’est l’amer constat qui se dégage du tronçon Bamako-Ségou. A chaque poste de contrôle, il doit y avoir un contrôle régulier de routine de l’identité des voyageurs. Aux postes de contrôle, les policiers et les gendarmes exigent aux chauffeurs des cars de payer la somme de 6 000 Fcfa pour éviter le contrôle d’identité dans les cars. Ces derniers s’exécutent sans sourcier pour gagner du temps. En temps normal, il est effectué un contrôle en bonne et due forme. Ceux qui ne sont pas en règle sont conduits au poste pour décliner leur identité. Aujourd’hui, c’est le contraire, les forces de sécurité se préoccupent plus de l’argent que de l’identité des passagers. Si l’on sait la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le pays du nord au sud, avec les bandits armés au nord, les attentats grandissants dans la sous région et la récente évasion massive des délinquants de tout acabit de la prison centrale de Bamako, il y a lieu de s’inquiéter. Maintenant, il reste à savoir si leurs supérieurs hiérarchiques savent ce qui se passe sur ce tronçon. A suivre.
Prolifération de l’alcool et de la drogue au Mali :
Mahamoud Dicko interpelle IBK
Considéré comme un fervent pratiquant de l’islam, le Président Ibrahim Boubacar Keïta doit en partie son élection à la grande mobilisation des milieux religieux. Ceux-ci comptaient sur lui pour mettre fin à des pratiques malsaines telles que la vente sauvage de l’alcool et de la drogue ainsi que la prostitution. Mais, bientôt une année à la tête du pays, les choses vont crescendo. C’est pourquoi, le président du Haut conseil islamique, Mahamoud Dicko a saisi la tribune de la présentation de vœux de la société civile à IBK pour l’interpeler sur la vente anarchique de l’alcool et de la drogue. « Depuis des années, nous assistons à beaucoup de situations qui n’honorent personne. Notamment la prolifération de l’alcool et de la drogue au Mali. Il faut que l’Etat mette des mécanismes en place pour mettre fin à cela » a-t-il déclaré.
La Rédaction