Les potins de la semaine – Putsch raté contre les institutions : ils étaient 80 militaires au lieu de 20

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Le lieutenant Mohamed Ouattara
Le lieutenant Mohamed Ouattara

 

 

Le jeudi 5 juin 2014, un putsch a été déjoué au Mali. Dans un premier temps, à la faveur de l’arrestation du Lieutenant Mohamed Ouattara, un cerveau militaire dudit coup d’Etat, il a été annoncé qu’ils étaient 20 militaires à avoir orchestré le renversement du pouvoir. Une information de première main nous indique qu’ils étaient 80 soldats à avoir préparé le coup. Et que le plus haut gradé était le lieutenant. Donc la junte devrait être composée des officiers subalternes, des sous-officiers et des hommes de rang.  Selon les mêmes sources, la fuite et l’échec du «business» est venu de la garde nationale. Celle-ci étant l’un des corps les mieux équipés s’est désolidarisée du mouvement.  Certains éléments de la garde auraient même été utilisés pour infiltrer le mouvement des putschistes. Ce  qui a abouti à l’arrestation du Lieutenant Mohamed Ouattara, le Sergent-chef Sylla et plusieurs autres militaires.

 

 

 

DESCENTE AUX ENFERS: Il faut anéantir l’Adema

C’est du moins l’avis d’un honorable député de la mouvance présidentielle. Selon lui, la suspension d’Adama Sangaré et de Mme Konté de leur fonction n’est que le début d’une lente et douloureuse agonie qui attend l’Adema. Notre vaillant député pense que l’Adema mérite ce qui lui arrive, car les hommes qui l’animent ont fait trop de mal dans ce pays, et Dieu ne peut leur pardonner cela. Il faudra qu’à un moment ou à un autre, ils payent pour leurs actes. Ils sont nombreux au niveau de la majorité présidentielle et même de la classe politique qui pensent que c’est un parti fini. Que les Maliens se rendront compte de l’effondrement de ce mastodonte politique le jour où ils vont vouloir faire un congrès. Ce jour là, ils vont se manger crus. Pour le moment, à court de financements les « Abeilles » vendent des tissus et bricoles dans les locaux de leur groupe parlementaire à l’Hémicycle. C’est peut-être pour financer le fameux congrès tant attendu.

 

 

GESTION DU POUVOIR: L’Adema frustrée !

Troisième force politique à l’Assemblée nationale, le parti de l’Abeille est l’un des poids lourds de la mouvance présidentiel. L’unanimité est pourtant faite que ce parti, depuis un certain temps, garde le profil bas sur les grands dossiers du pays. Et pour cause. Selon des sources proches de la Ruche, le Parti africain pour la solidarité et la justice n’apprécierait le fait qu’il n’est pas le plus souvent consulté sur les grandes questions d’intérêt. Selon les mêmes sources, cette situation est d’autant gauche que l’Adema, au même titre tous les autres parties prenantes de la mouvance présidentielle, sera comptable du bilan de l’actuel régime. Toute chose qui corrobore les propos tenus récemment par le Dr Mariko, lors d’une conférence de presse. Au sujet de la position de Sadi vis-à-vis du régime d’IBK, l’honorable Mariko avait rappelé que son parti s’inscrit bien dans le camp présidentiel. Il avait toutefois reconnu que l’articulation entre les différentes forces politiques de cette mouvance n’est pas une réalité. Car, avait-il justifié, les uns et les autres se sont inscrits dans un esprit sectaire, restant fermés aux idées qui viennent d’ailleurs. A cette allure, il y a fort à parier la chaîne des frustrés pourrait être bien longue dans le camp présidentiel.

 

 

 

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DANS LA PERSPECTIVE DE SON CONGRES: L’Adema cherche désespérément président !

En attendant le congrès ordinaire qui doit en principe avoir lieu en août prochain, la course à la présidence est bien ouverte au Pasj. Il nous revient des sources proches du parti que plusieurs membres du Comité exécutif se positionnent déjà. Parmi eux, le président intérimaire, Tiémoko Sangaré. Après avoir hérité des rennes de l’Adema après la démission d’Iba N’Diaye, M. Sangaré voudrait se maintenir à ce poste. Mais, il n’aurait pas les moyens de sa politique, car confronté à une difficulté financière. Face à lui, un certain Ousmane Sy, actuel ministre de la Décentralisation et de la ville. Son retour au gouvernement en aurait ajouté à son appétit politique, sauf qu’il est fortement contesté. Ibrahim N’Diaye qui a récemment démissionné des instances dirigeantes, lorgnerait encore le même poste, tout comme la maire de la Commune I, Mme conté Fatoumata Doumbia, qui vient de se voir suspendre des fonctions municipales. Il faut rappeler que ces deux sont opposés à l’option choisie par le parti de rejoindre la mouvance présidentielle.

 

 

Selon nous sources, Abdel Karim Konaté, actuel du Commercé, a été sollicité pour prendre la direction. Mais, il aurait décliné vise désormais le poste de Secrétaire général.  Il faut donc encore s’attendre à un congrès mouvementé.

 

La REDACTION

 

 

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1 commentaire

  1. 😆 😆 😆 😆 😆 pitié..pitié… chers journalistes. Ils vont nous enterrer vivant tous dans ce pays.. D’ici là moi je préfère mourir de rire avant 😆 😆 😆 Donc Mariko a été arrêté dès le Titre de l’article et libéré à la fin du même article car toujours pas arrêté parce qu’ il est toujours à Accra 😆 😆 😆 😆 Eh dieu…

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