Veut-on réellement trouver une issue à la crise du Nord du Mali ? Malgré les efforts de l’Algérie et d’Arnaud Akodjénou, représentant spécial par intérim du secrétaire général par intérim du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, pour le Mali, la dernière session du dialogue inter-malien organisée à Alger du 20 au 27 novembre n’a pas mobilisé. Toutes les parties, Etats, Onu, Union africaine, Cedeao, mouvements rebelles, étaient effectivement présentes mais le niveau de représentation s’est complètement affaissé.
Contrairement aux précédentes sessions, un seul ministre d’Afrique de l’Ouest, en l’occurrence le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a fait le déplacement. Ses autres collègues (Mauritanie, Niger, Burkina Faso…) étaient aux abonnés absents. Mêmes les chefs des principaux mouvements rebelles touareg et arabes se sont fait représenter par leurs ‘’lieutenants’’. Au terme d’une semaine de débats, un ‘’projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali’’ de 3 pages a été élaboré et remis aux parties. Le document devrait être examiné au cours d’un nouveau rendez-vous, non encore confirmé, courant janvier dans la capitale algérienne, nous informe la lettre du Continent.
Francophonie : Qui sera le numéro deux ?
Après la gifle essuyée par les candidats africains à l’élection du secrétaire général de l’organisation internationale de la francophonie (OIF), à Dakar, le poste d’administrateur (numéro deux de l’organisation) devrait logiquement revenir à un Africain, ce qui du reste a été exigé par les chefs d’Etat du continent. Les diplomates français y verraient bien le candidat mauricien, Jean Claude l’Estrac, et ont entrepris de sonder son entourage. Problème : il a été irrité par le déroulement du sommet qu’il qualifie de « trahison », et, selon ses proches, ne veut pas d’une nomination par la nouvelle secrétaire générale, la Canadienne Michaëlle Jean, qui le placerait dans une position de subordination. Il pourrait en revanche accepter un poste taillé sur mesure ou une désignation par les Chefs d’Etat, ce qui est pour le moins hypothétique. Quoi qu’il arrive, l’actuel administrateur, Clément Duhaine (également Canadien), devrait assurer l’intérim pour une période de quatre à six mois. Le temps de résoudre ce nouveau casse-tête, apprend-t-on dans Jeune Afrique.
Renouveau de l’Adema :
Hamidou Konaté dénonce la gestion du président IBK
Le parti Adema nous fera voir de toutes les couleurs. Car les voix au sein de cette formation sont en ce moment discordantes. Si un camp applaudit et soutient l’action gouvernementale, un autre camp s’y oppose. Cela nous a été démontré une fois de plus le samedi 6 décembre dernier au cours de la rencontre de certains militants initiateurs d’un mouvement pour le renouveau de l’Adema. En effet, l’organisateur de cette rencontre, Hamadou Konaté et non moins Directeur Général de la coopérative «Jamana», au cours de son intervention soutiendra que « aujourd’hui on ne parle plus de millions mais de plusieurs millions voire de milliards F Cfa engloutis dans des surfacturations pour la satisfaction de besoins de prestige. Les auteurs ne sont pas de notre famille politique mais de celle du Chef suprême. La famille de ceux qui jurent au nom de Dieu, d’Allah de défendre notre bonheur et notre dignité. Malgré la diffusion et la désignation des présumés coupables, personne n’a daigné rendre le tablier et personne ne veut sanctionner. Or, sous le régime Adema on a vu des coupables qui ont démissionné. Pour l’honneur du Mali ont doit pouvoir faire des sacrifices… »
Primature :
Moussa Mara en sursis
Dans sa parution du jour N°2813, le magazine Jeune Afrique, pose la question de savoir si les jours de Moussa Mara à la tête du gouvernement sont comptés. A plusieurs reprises déjà, depuis la débâcle de Kidal, le 21 mai, la rumeur bamakoise le donnait sur le départ. A tort jusqu’à présent. « Ses relations avec le Chef de l’Etat sont toujours courtoises, affirme un familier du palais de Koulouba. Les deux hommes se parlent. Mais sa nomination, il y a huit mois, s’est révélée être une erreur de casting. Mara a fait long feu, d’autant qu’il a de très hautes ambitions et qu’il n’hésitera pas, s’il le faut, à mettre le président dans l’embarras. » Reste à trouver un prétexte pour se séparer de lui. « Ce pourrait être, poursuit notre source, à l’occasion d’un prochain remaniement. Où lorsque l’on connaitra les conclusions de l’enquête parlementaire sur les évènements de Kidal. »
Mouvement pour le renouveau de l’Adema :
Dramane Dembélé dans tous ses états
Le candidat malheureux à la présidentielle de 2013, sous les couleurs du parti Adema, Dramane Dembélé, était dans une colère qui ne dit son nom le samedi dernier à la Maison de la presse, lors de la rencontre organisée par des militants de l’Adema pour réfléchir sur les maux qui minent leur parti. En effet, selon Dra il est temps que les responsables du parti se prononcent sur le choix de sa candidature à cette élection pour que l’on tourne la page une bonne fois. Car il soutiendra qu’il est prêt à se confier à la presse pour tirer cette affaire au clair, du fait que depuis qu’il s’est présenté pour défendre les couleurs du parti des abeilles, il est aujourd’hui vu comme un ‘’diable’’. Et pour Dramane Dembélé cela doit cesser car il a assez enduré des critiques et coups bas.
Subdivision des transports terrestres et fluviaux du district de Bamako :
Ouverte en attendant une opérationnalisation accrue
C’est la rive gauche du District de Bamako qui abrite désormais la subdivision des transports du District. Déjà fonctionnelle, cette nouvelle structure permettra de décongestionner un tant soit peu Sogoniko qui connait une affluence grandissante. Ce faisant, la subdivision aura pour mission : la mutation des cartes grises, leur duplicata et leur renouvellement. Il en est de même du permis de conduire. En attendant que le bâtiment de R x2 devant abrité ce service soit disponible et le personnel étoffé, Guélie Yalcoué et son équipe, squatte certains bureaux de l’Infet en zone industrielle au grand bonheur du directeur régional Mamadou sow, l’un des concepteurs de cette nouvelle approche.
Burkina-Faso-Niger
L’Onu exfiltre onze leaders touaregs proches de Blaise Compaoré
Le même journal nous apprend qu’au plus fort de la crise ayant embrasé le Burkina Faso, les chefs rebelles touareg installés à Ouagadougou, pour certains depuis des années, ont fait parvenir un ‘’SOS’’ aux Nations unies afin d’être évacués au plus vite de la capitale burkinabé, de peur d’être la cible d’une population violemment hostile à leur protecteur Blaise Compaoré. L’Onu a discrètement procédé à leur exfiltration vers Niamey, après avoir consulté les autorités nigériennes et maliennes. Selon la liste de la délégation que le journal s’est procurée, les leaders concernés sont au nombre de onze. Il s’agit d’Ambéiry Ag Rhissa, Adghaimar Ag Alhousseiny, Alla Ag Almahdi, Almoumareck Ag Mohamed et Mohamed Zeini Aguissa Maïga du Mnla. Ont été également transférés vers Niamey Mohamed Ould Mahmoud et Mohamed Elmaouloud Ould Ramadane du Mouvement arabe de l’Arawak (MAA) ainsi qu’Almouzamil Ag Mohamed, Malik Ag Achérif et Mohamed Assaleh Ahmed Ishaq du Haut Conseil de l’unité de l’Arawak (Hcua) et, enfin, Mohamed Ousmane Ag Mohamedoun de la Coalition du peuple pour l’Arawak (Cpa). Avant de donner son feu vert, le Niger a toutefois clairement fait savoir qu’il acceptait d’accueillir les intéressés afin de leur permettre de travailler sur les documents préparatoires aux discussions de paix prévues fin novembre à Alger, et non pour que ceux-ci se servent de ce pays comme d’un sanctuaire afin de mener des opérations de déstabilisation contre le Mali.
Rassemblés par la Rédaction
Un mec bien
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