L’Espagne poursuit sa mission de formation des soldats maliens
Dans le cadre de la stabilisation du Mali, plusieurs pays de l’Union Européenne dont l’Espagne ont participé à la mise en place de l’Eutm pour la formation et l’encadrement de nos forces de sécurité. En visite au Mali, le lundi dernier, le Ministre de la défense du Royaume de l’Espagne Pedro Morenes Eulate a réitéré au Président de la République l’engagement du contingent Espagnol à poursuivre sa mission de formation des soldats maliens dans le cadre de la mission Européenne. « De toute façon, il ne faut pas perdre espoir, le Mali s’en sortira. L’engagement de l’Espagne et de l’Europe va se poursuivre », a-t-il dit au président de la République. Lequel s’est réjoui de cette marque d’amitié et de solidarité des autorités espagnoles et du peuple espagnol à l’endroit du Mali. Il a réaffirmé la volonté du Mali de privilégier le dialogue pour obtenir le retour définitif de la paix dans un Mali un et indivisible. Le Ministre espagnol a salué cette position du Chef de l’Etat et réaffirmé que le Mali restait une priorité pour l’Espagne dans la cadre d’un partenariat stratégique dans le domaine de la Défense. L’Espagne participe à la force multinationale de stabilisation de notre pays à travers l’EUTM. Le royaume déploie un contingent d’environ 110 soldats dans notre pays basés à Koulikoro. Une partie du contingent compose la compagnie de protection de la force tandis que l’autre partie du contingent est composée des nouveaux formateurs, des membres de l’état-major de la mission et des conseillers de la mission ATF basés à Bamako.
ACCORD DE DEFENSE MALI-FRANCE: La signature annoncée pour juillet prochain !
Repoussée sine die après les évènements de Kidal, les 17 et 21 mai dernier, la signature de cet accord devrait en principe avoir lieu à Bamako, en juillet prochain, si l’on croit les révélations de nos confrères de Jeune Afrique. Selon ce Magasine, Paris attend pour cela que la poussée de la fièvre antifrançaise au Mali soit retombée. Des sources proches du ministère français de la Défense feraient savoir que cette signature pourrait même intervenir avant le 14 juillet, date anniversaire de la prise de la bastille.
Il convient de rappeler que la signature de cet accord avait été initialement prévue pour le 25 mai dernier. Pour des raisons autant sécuritaires que politiques, liées aux événements de Kidal, elle avait été repoussée. Quoi qu’il en soit, les autorités maliennes ne cachent pas leur détermination à signer cet accord, en dépit de la réticence exprimée par une frange importante de l’opinion publique nationale.
Il y a lieu de rappeler que ledit accord, après sa signature, fera l’objet de débats à l’Assemblée nationale avant d’atterrir sur la table du président de la République pour ratification, si l’on en croit l’ancien ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga.