Selon nos confrère de l’Indépendant, une procédure de levée de l’immunité parlementaire va être engagée par les députés contre L’honorable Mahamadou Hawa Gassama. Il fait l’objet de trois plaintes qui sont à la base du déclenchement de la procédure de levée de son immunité parlementaire. Il est accusé de » complicité d’assassinat par Mme Maro Coulibaly, d’escroquerie dans la vente d’une parcelle à Bakary Badiaga Sylla «. Il est aussi accusé d’usurpation de titre foncier sur une parcelle sise à Fadjiguila Doumanzana en commune I du district de Bamako. Une commission parlementaire ad hoc vient d’être mise sur pied pour entendre les plaignants et le député afin de soumettre un rapport appelant les députés à voter pour ou contre la demande de levée de l’immunité parlementaire du député URD de Yélimané. Cette Commission sera officiellement installée à l’Assemblée nationale lors de la plénière du 13 novembre prochain et aura un mois pour rendre son rapport.
Un ancien client du ministre Mohamed Ali Bathily relâché en catimini
Selon encore nos confrère de l’Indépendant, Fils d’un richissime opérateur économique de Kayes intervenant dans les hydrocarbures, Mamadou Torodo Sy, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été arrêté en compagnie d’Adama Dramé, de Modibo dit Van Sidibé et de Sy Cheick Omar Sy, le 29 janvier 2013, suite au braquage d’une fourgonnette sur l’axe Bamako-Kayes. Il a fallu une grande détermination des forces de sécurité pour venir à bout de ce gang arrêté en possession d’armes à feu. Ils ont tous été placés sous mandat de dépôt par le tribunal de première instance de Kayes pour » association de malfaiteurs, vol qualifié, dommages à la propriété mobilière « Ils ont été déférés à la maison centrale d’arrêt de Bamako, le 8 août dernier, pour raison de sécurité. Après un bref séjour à la prison centrale de Bamako, Mamadou Torodo Sy a été transféré dans le pénitencier agricole de Baguinéda. Un privilège auquel ses compagnons n’ont pas eu droit.
Les pays contributeurs de la Minusma tirent la sonnette d’alarme
Les pays contributeurs de troupes de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) étaient réunis ce mercredi 5 novembre à Niamey, au Niger. La force onusienne est de plus en plus exposée aux attaques jihadistes et la situation est devenue telle que les pays africains contributeurs de troupes tirent la sonnette d’alarme : « pas question de laisser nos soldats finir en chair à canon », avertissent-ils. Toute la matinée, les participants ont tenté d’identifier les forces et les faiblesses du dispositif sécuritaire actuel dans le nord du Mali. Les débats – qui se sont tenus à huis clos – ont permis, entre autres, de redorer le blason de la Minusma et la rendre apte.
Bataille pour la gestion de la régie publicitaire des Aéroports du Mali
La régie publicitaire des Aéroports du Mali (ADM) est au centre de toutes les convoitises dans le milieu des agences de communication. Depuis un an, des voix s’élèvent pour contester la gestion de l’espace publicitaire aéroportuaire accordée à la société Matrix-Sarl-Publicité et Communication.
Il y a eu cette lettre du Groupement professionnel des agences de communication (Gpac) adressée au président directeur général par intérim des ADM. Le Gpac dénonce ce qu’il considère comme le monopole d’un service public accordé à une société privée. En effet, pour tout besoin de publicité dans l’espace aéroportuaire, il faut s’adresser à la société Matrix-Sarl-Publicité et Communication.
Cela vaut pour toutes les agences de communication, partenaires des ADM, qui exerçaient jusque-là dans l’espace aéroportuaire. Elles dénoncent un marché passé en catimini par le Pdg intérimaire des ADM, le colonel Daouda Dembélé, arrivé au lendemain du coup d’état militaire de 2012. Celui-ci se défend et rappelle qu’un appel d’offres avait été lancé pour la gestion de la régie publicitaire des ADM. Seul le dossier de Matrix avait été enregistré. Le colonel Daouda Dembélé explique qu’une convention a été signée avec cette entreprise comme avec les autres.
Mais plusieurs agences continuent de crier que l’appel d’offres été passé à l’insu des autres et qu’aujourd’hui Matrix gère de manière monopolistique la régie publicitaire des ADM.
Le ministre Camara clame sa « sérénité » face aux suspicions
A la faveur de la clôture d’un atelier organisé par l’Urtel (Union des radios et télévisions libres) hier à la Maison de la Presse du Mali, le ministre de l’Economie numérique de l’Information et de la Communication a évoqué les sujets chauds du moment comme le conseil de ministres extraordinaire de mardi dernier sur les pourparlers d’Alger, la réconciliation nationale, le comportement des journalistes et surtout l’affaire des surfacturations dans l’achat de l’avion présidentiel et les équipements militaires. Face aux accusations portées contre lui, il a été on ne peut plus clair : « Je suis plus que serein ! ».
« Pour ce qui me concerne, vous avez en face de vous un homme plus que serein », c’est en ces termes que le ministre de l’économie numérique s’est adressé aux journalistes pour répondre aux accusations portées contre sa personne depuis quelques temps dans le cadre de l’achat de l’avion présidentiel. « Le dossier a été transmis à la justice et elle fera son travail en toute indépendance car c’est l’engagement pris par le président de la République à sa prise de fonction. C’est d’ailleurs le gouvernement qui a demandé l’audit à deux structures indépendantes » a-t-il précisé hier à la clôture d’un atelier dédié à la culture et la Paix à la Maison de la Presse. Le ministre a appelé les journalistes à aider à faire la lumière sur la gestion des affaires publiques en veillant sur la véracité des faits