Les potins de la semaine : Elections municipales et régionales: Pourquoi décaisser 2, 800 milliards FCFA pour une nouvelle Ceni ?

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Au moment où les Maliens sont en train de s’activer pour que les élections municipales et régionales à venir se déroulent avec succès, les ennemis du pays ont refait surface et demandent la mise en place d’une nouvelle commission électorale nationale indépendante. Les matériels et les véhicules pour les nouveaux membres, en plus des démembrements de cette nouvelle Ceni, s’élève à un coût de 2 milliards 800 millions de FCFA. L’administration devra récupérer les anciens meubles pour les répartir dans les différents services. Cette Ceni venue pour six mois a fait trois ans. Est-ce qu’on veut l’avenir de ce pays surtout à un moment où la Banque mondiale et le FMI ont gelé leur aide contre le Mali. Tous les démembrements auront donc 4518 personnes avec les 49 cercles et le district de Bamako. Mais pour ce faire, il faudra aussi songer à modifier la loi électorale pour le couplage de l’élection communale et régionale, pour ne pas être en porte à faux. Il faudra aussi modifier le code des collectivités, car le mandat c’est six mois renouvelables une fois. Demander aussi à la Ceni de faire son budget et connaitre la vraie date des élections. Comment confier quelque chose qui a tant d’expériences à des novices qui ont juste trois mois pour organiser des élections, alors que des pays de la sous-région s’inspirent de son expérience. Qui se cache derrière ce sale jeu ? Et qui a intérêt à encourager la mauvaise gouvernance dans le pays au moment où il fait face à de sérieux problèmes financiers ?

 

SOMMET DE L’UA

Un consensus autour d’un candidat au secrétariat général de l’OIF ?

Les chefs d’État d’Afrique francophone devaient profiter du 23e sommet de l’UA tenu à Malabo du 26-27 juin 2014 pour tenter de désigner un candidat commun au secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), dont l’élection aura lieu en novembre à Dakar.

Une réunion en marge du programme officiel du sommet de l’Union africaine (UA) à Malabo était prévue pour désigner un candidat commun au secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Mais elle a été annulée en raison de l’absence de nombreux chefs d’États francophones au sommet. Néanmoins, une candidature commune donnerait à l’Afrique les meilleures chances de conserver le poste occupé depuis douze ans par le Sénégalais Abdou Diouf. On sait que d’autres pays comme le Canada et le Liban sont sur les rangs… Certains observateurs n’hésitent pas à donner Pierre Buyoya, l’ancien chef de l’État burundais, comme favori devant le Mauricien Jean-Claude de L’Estrac et le Congolais Henri Lopes. Problème de taille, cependant : il est persona non grata en Suisse et au Canada.

 

NICOLAS SARKOZY EN GARDE A VUE

L’Etau se resserre autour du boss de l’UMP

Cette garde à vue survient au moment où les rumeurs sur la volonté de M. Sarkozy de renouer avec la vie politique et de reprendre à l’automne la tête du parti conservateur UMP se font de plus en plus précises. Nicolas Sarkozy, 59 ans, et avant lui l’ancien président Jacques Chirac, ont pu être inculpés dans des affaires judiciaires, mais jamais une garde à vue n’avait été organisée.

La garde à vue de son avocat Me Thierry Herzog et de deux magistrats de la Cour de cassation, Gilbert Azibert et Patrick Sassoust, entendus depuis lundi par les policiers, ont été prolongées de 24 heures. Ce dossier a valu sa garde à vue puis sa mise en examen à Nicolas Sarkozy. Toutefois, l’ex-président français a pu regagner son domicile, mardi soir. Quant aux autres, ils ont été mis sous contrôle judiciaire. A l’issue de sa mise en examen, Sarkozy pourrait être relâché sans poursuites ou être inculpé. En tout cas, les choses commencent à se compliquer pour l’ex-président qui, selon des indiscrétions, voudrait prendre les rênes de son parti, l’UMP, afin de se présenter à la prochaine présidentielle.

 

SUSPENSION AU MALI  DE L’AIDE INTERNATIONALE

La Banque Mondiale emboite le pas au FMI

Au cours de son séjour à Washington, la ministre de l’économie et des Finances Mme Bouaré Fily Sissoko n’a pas réussi à persuader  le Fonds monétaire internationale de reprendre sa coopération avec le Mali, ternie depuis l’achat de l’avion présidentiel par IBK. La confiance a cédé la place d’abord à la suspicion dans les relations entre le FMI et ce pays puis à la suspension des décaissements de l’aide promise à Bruxelles par la communauté internationale. Avant toute relance, le FMI demande un audit de gestion des finances publiques du Mali avant septembre prochain, date de la prochaine revue. En attendant, c’est la Banque mondiale qui emboite le pas à son compère. Elle vient d’annoncer le report de versement d’un appui budgétaire de 63 millions de dollars. La décision  a été rendue publique le 25 juin dernier  par Sri Mulyani Indrawatti, directrice générale de la Banque mondiale. « Nous mettons en veille notre programme de versement  au Mali parce que nous voulons qu’il y ait une supervision de toutes les dépenses engagées » a précisé la directrice. Et le porte-parole de l’institution David Theis d’ajouter qu’après la conclusion des discussions engagées avec le pays pour résoudre ce problème, et une fois que le FMI  aura conclu sa mission de suivi à Bamako prévue pour septembre, ils seront en mesure de reprendre les opérations  d’Appui budgétaire au Mali. Il faut noter que le programme d’aide conduit par la Banque mondiale au Mali représente environs 9000 millions de dollar.

 

UNION AFRICAINE

Les statuts du Fonds monétaire africain enfin adoptés

Le 23ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine tenu à Malabo (Guinée Equatoriale) les 26 et 27 juin 2014 a permis de marquer un grand pas dans la concrétisation de l’un des projets économiques les plus importants de l’Union. Il s’agit de la création du Fonds monétaire africain (Fma), prévu par l’acte constitutif de l’Union africaine adopté en 2000 à Syrte en Libye. Après un long retard, les statuts de Fonds monétaire africain ont été finalement adoptés lors du sommet de Malabo.

Le Fma qui sera basé à Yaoundé, au Cameroun a pour mission de promouvoir le développement économique de l’Afrique. De façon spécifique, le Fma va contribuer à la stabilité économique et à la gestion des crises financières sur le continent. Et ce, en favorisant la croissance macroéconomique et le développement du commerce intra-régional. Le Fma est doté d’un capital initial de 22, 64 milliards de dollars.

Les Etats africains en seront les contributeurs. Et cela devrait se faire en fonction des critères comme la taille de leurs économies et leurs réserves en devises. On sait déjà que l’Afrique du Sud sera l’un des plus gros contributeurs avec 8,05% des parts. La Nation Arc-en-ciel sera suivie par le Nigeria, première économie africaine avec 7,94%. Puis viendront l’Egypte et l’Algérie avec respectivement 6, 693 et 4, 59%.

 

 

EBOLA

Sommet de crise des pays d’Afrique de l’Ouest à Accra

Les ministres de la Santé de onze pays d’Afrique de l’Ouest et des experts internationaux examinent mercredi 2 et jeudi 3 juin la mise en place d’un “plan radical” de riposte face à l’épidémie la plus mortelle de l’histoire du virus d’Ebola.

L’épidémie affecte actuellement la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia. D’après le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) mardi, ces trois pays voisins totalisent depuis le début de l’année 759 cas de fièvre hémorragique, dont 467 décès. Soit 129 décès de plus que le précédent bilan datant d’une semaine, une augmentation de plus d’un tiers, signe que l’épidémie est repartie après une accalmie en avril. “Il s’agit de la plus importante épidémie en termes de personnes atteintes et décédées et d’étendue géographique”, a affirmé dans un communiqué l’OMS, qui organise la rencontre dans la capitale du Ghana.

“Les décisions qui seront prises durant cette réunion seront déterminantes pour combattre l’actuelle et de futures épidémies”, selon le communiqué.

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