Les potins de la semaine : Blessés dans l’exercice de leur mission

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Les militaires victimes de mines lors de la visite du ministre Bocary Tréta à Gao laissés pour compte

En tout cas, il est grand temps qu’au Mali, on arrête de jouer avec la vie de nos soldats surtout quand on est au pouvoir. L’Armée est le garant de notre existence en tant qu’Etat, car sans elle nous serions toujours victimes d’agression de la part de nos voisins et des islamistes qui pullulent en ce moment à travers le monde. Mais ici chez nous, au Mali, ils ne sont que des bons à rien, le mot n’est pas trop fort. Car comment comprendre que des militaires, qui ont osé exposer leur vie pour sauver celle d’un ministre de la République, puissent être aujourd’hui des laissés pour compte au niveau du centre hospitalier Gabriel Touré de Bamako. En effet, il nous revient que les soldats victimes de mine lors du voyage du ministre du développement rural à Gao, le mois passé, et qui a endeuillé des familles, sont seuls face à leur destin au niveau de ce centre hospitalier. Leur seul réconfort, en ce moment, est le soutien de leurs parents et amis, car ils ont été oubliés d’une manière ou d’une autre par la nation. Monsieur le ministre du développement rural, vous êtes donc interpellé.

 

 

MINUSMA

Macky Sall appelle à renforcer son mandat

Le président sénégalais Macky Sall a plaidé, jeudi à Nouakchott (Mauritanie), pour le renforcement du mandat de la mission des Nations unies au Mali, selon un communiqué de la présidence de la République du Sénégal. Il a participé, dans la capitale mauritanienne, au premier sommet du «Processus de Nouakchott sur l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo-saharienne». A cette occasion, Macky Sall «a appelé les participants au sommet à rester mobilisés face à la montée des périls et à renforcer le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma)».       Selon le communiqué de la présidence sénégalaise, Macky Sall a par ailleurs «tenu à rappeler que la paix et la sécurité sont les conditions préalables à la stabilité des Etats, à la quiétude des peuples et au développement».

 

 

ASSEMBLEE NATIONALE                                                                                                        

Entrée triomphale d’Issa Zerbo

Au cours de la session budgétaire du jeudi dernier, le nouvel élu de Yorosso, Issa Zerbo a fait son entrée parmi ses collègues députés présents pour la circonstance. Il a été ovationné par ses collègues surtout ceux de son parti, l’Adema. Ce nouveau venu aura surement pour encadreur Yaya Sangaré, élu Adema de Yanfoila, car c’est juste à côté de ce dernier qu’il a pris place. Occasion pour le président de l’Assemblée nationale, Saint Isaac, de demander à ce dernier de changer de place. Et tout ceci dans une ambiance bon enfant juste le temps de faire baisser le stress du jour.

 

 

 

TRAITE SUR LE COMMERCE DES ARMES                                                                                          

 

 Entrée en vigueur prévue pour ce jour

Après plus de deux décennies de campagne, le Traité sur le Commerce des Armes (TCA) entrera en vigueur le 24 Décembre 2014. A l’instar de plusieurs organisations de la société civile, Amnesty International Mali  organisera une conférence de presse pour marquer  cet évènement historique mondial. Pour la première fois, un traité intègre explicitement les répercussions en termes de droits humains de chaque vente d’armes dans toutes les transactions. Depuis le milieu des années 1990, Amnesty International et ses sympathisants ont mené sans relâche un travail de pression et de campagne en faveur du TCA. Étant le premier traité juridiquement contraignant de ce type, il endiguera le flux d’armes à destination des gouvernements qui les utiliseraient pour commettre des atrocités.

 

RECHERCHE MINIERE AU MALI

Quand les sociétés aurifères se sucrent sur le dos des Maliens

En tout cas le ton est donné par les honorables députés et il urge de trouver une solution à cette surexploitation. Aux dires de l’honorable Mamoutou Kéita, lors d’une visite sur un site de recherche de la compagnie AGG, il ressort que pendant des prospections et recherches, ces sociétés extraient des grammes d’or dont elles sont les seules à connaitre la destination exacte. Toute chose, selon l’honorable, qui fait que l’Etat malien paie plus de 36 milliards de Fcfa par an. Toute chose qui fait que ses sociétés prennent du plaisir à faire durer la recherche de l’or sur leur site, car cela constitue un vrai pactole pour elles. L’heure est donc venue de revoir ces permis accordés à ces compagnies dans le cadre de la recherche de l’or dans notre pays.

 

GOUVERNEMENT

Quand la ministre Fily Sissoko méprise Ben Barka

C’est un vrai scandale que la super ministre des finances Fily Bouaré Sissoko a fait subir au pauvre chef de cabinet du ministre Moustaph Ben Barka. S’adressant au chef de cabinet venu représenter son ministre à la cérémonie de signature de la convention entre le groupe Keita et la BAD, Fily ne se rappelait plus de la dénomination de son département. Elle balbutiait tous les noms de département qui lui venaient à l’esprit sans jamais être parvenue à prononcer le ministère de l’industrie et des investissements. Il a fallu l’intervention de son collègue Abdoul Karim Konaté pour qu’elle puisse se retrouver. Mépris ou oubli, allez-y savoir.

 

 

RECHERCHE MINIERE AU MALI

Quand les sociétés aurifères se sucrent sur le dos des Maliens

En tout cas le ton est donné par les honorables députés et il urge de trouver une solution à cette surexploitation. Aux dires de l’honorable Mamoutou Kéita, lors d’une visite sur un site de recherche de la compagnie AGG, il ressort que pendant des prospections et recherches, ces sociétés extraient des grammes d’or dont elles sont les seules à connaitre la destination exacte. Toute chose, selon l’honorable, qui fait que l’Etat malien paie plus de 36 milliards de Fcfa par an. Toute chose qui fait que ses sociétés prennent du plaisir à faire durer la recherche de l’or sur leur site, car cela constitue un vrai pactole pour elles. L’heure est donc venue de revoir ces permis accordés à ces compagnies dans le cadre de la recherche de l’or dans notre pays.

 

BOUREM                                                                                                                                       Découverte de quantités importantes d’armes et de munitions

Selon les bilans communiqués par l’État-major des armées (EMA), il serait question de 200 tonnes. Et c’est sans compter les stocks de nitrate d’ammonium, un produit servant à fabriquer des explosifs. Ainsi, selon le dernier point de situation communiqué par l’État-major des armées (EMA) au sujet de l’opération Barkhane (qui a pris la suite de Serval le 1er août dernier), plusieurs opérations menées au Nord-Mali, plus précisément au nord de Bourem, à environ 180km au Nord de Gao, «une combinaison d’actions terrestres, aériennes et héliportées » et des unités du groupement tactique désert Ouest, ont permis de reconnaître des « points d’intérêt » et de « fouiller des caches possibles ».

Et la récolte a été bonne avec la découverte, au cours de ces actions, « de nombreuses caches abritant un important stock d’armement, de munitions par milliers, d’outillage logistique et d’explosifs, ainsi que différents ateliers de fabrication d’IED ».

 

 

GARE BITTAR TRANS A SOGONIKO     

Un cimetière de vieux cars

Qu’est-ce qui ne va plus chez cette belle compagnie qui a fait la pluie et le beau temps au bord des berges du fleuve Niger ? A l’allure où vont les choses, la compagnie Bittar Trans, puisse que c’est d’elle qu’il s’agit, est  menacée de fermeture, étant à la croisée des chemins aujourd’hui

L’actuel président du Conseil économique et social est-il au bord de la faillite financière ? Faites un tour dans l’enceinte de cette gare sise à Sogoniko et vous comprendriez l’état de vétusté des cars. A cela s’ajoute la longue attente pour qu’un car puisse faire son plein pour emprunter le chemin du pays profond. Voyager au bord de cette compagnie, c’est avoir une dose très élevée de patience et de prière. Les cars continuent certes de rouler mais la fréquence n’est plus régulière. La fermeture serait imminente et la gare Bittar trans ressemble à un cimetière. N’est-ce pas que cette entreprise fait désormais partie des ex vestiges de notre pays?

Le promoteur, Jeamille Bittar, serait-il financièrement paumé ou sa petite expérience à l’élection présidentielle lui aurait couté les cheveux de la tête ? Son œuvre n’aurait survécu que quelques années, surtout que l’homme est plus préoccupé par la politique que par les affaires. Oubliant que les appétits voraces des charognards qui pullulent dans le monde impitoyable des affaires et la gestion calamiteuse de ses gestionnaires se sont chargés de ruiner son héritage de son vivant. Ainsi va la vie.

Depuis un bon moment, les employés de la compagnie scrutent l’horizon, car le salaire ne tombe pas assez vite comme avant. Si rien n’est fait dans l’urgence, les véhicules de cette compagnie de transport resteront bloqués à la gare à jamais. Et les gros perdants seront les passagers qui ne pourront plus emprunter les cars de cette compagnie à la gare de Sogoniko. Et le mal, dans tout ceci, est que le promoteur ne sera plus reconduit à son poste actuel de président du Conseil économique, social et culturel pour se faire les poches et éjecter un peu de sous dans sa compagnie de transport. Ce serait vraiment dommage qu’une si belle aventure se meurt de sitôt en chemin, vivement que les partenaires du promoteur lui viennent en aide financièrement pour redorer le blason de son entreprise, sinon que Bittar Trans mourra de sa belle mort.

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