Le projet de texte sur la régionalisation tant souhaitée par tous n’a pas été adopté. Pour cause, le texte renferme de nombreuses insuffisances pour les élus de la nation qui n’ont eu d’autres choix que de le renvoyer. La séance plénière du jeudi 11 septembre dernier de l’Assemblée nationale avait deux projets de lois sur la table. L’un était relatif à la régionalisation, l’autre au statut particulier du district de Bamako. Il faut croire que la précipitation dans la monture des documents a fait que plusieurs aspects très importants ne ressortent pas dans les textes.
En l’absence des techniciens, les ministres Sada Samaké et Ousmane Sy, c’est Mahamadou Diarra du logement et de l’Habitat qui est allé au charbon. Pour l’expression régionalisation, la définition donnée par le rapporteur de la commission de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Bakary Diarra, n’a pas su convaincre ses collègues. Ils ont reproché aux documents de comporter trop de généralités et de ne pas être explicites. De leurs avis, ces insuffisances ne permettent pas une bonne application de ces textes donc, il y avait lieu de les parfaire. Rendez-vous fut pris pour le jeudi prochain.
Meherig Djafar :
Un terroriste algérien très recherché se cachait dans nos geôles
Il s’appelle Méhérig Djafar, un jeune terroriste algérien très recherché a été arrêté avant que son identité réelle ne soit révélée par Interpol dans une de nos prisons en début du mois. Recherché depuis plusieurs années par les services secrets algériens, Méhérig Djafar est emprisonné sous une fausse identité, ce qui avait compliqué sa recherche. Mais sa stratégie a finalement été découverte. Méhérig Djafar a été retrouvé début septembre dans une prison malienne sous une fausse identité. Il ressort qu’il avait été arrêté en possession de documents compromettants le liant à Mokhtar Belmokhtar, l’un des chefs jihadistes les plus redoutés du Sahel. Agé de 25 ans, il a été arrêté à Kidal par des combattants touaregs du nord du Mali. Après son arrestation, il s’est présenté comme un berger. Mais son mensonge avait du mal à passer auprès de ces combattants touaregs. N’ayant pas été convaincus, ces derniers ont décidé de remettre le terroriste aux forces françaises qui, à leur tour, l’ont remis aux forces maliennes.
Que ce soit au niveau des combattants touaregs, des forces françaises de l’opération Serval ou des forces maliennes, il a été confirmé avoir trouvé sur lui des documents compromettants. Il s’agit notamment des lettres faisant l’apologie du jihad et des photos où on le voit avec Mokhtar Belmokhtar, l’un des chefs jihadistes les plus redoutés du Sahel et très recherché. Au niveau des forces maliennes en charge de l’affaire et de l’enquête, on indique qu’il s’agit d’un gros poisson pour cause des relations de Méhérig Djafar avec Belmokhtar.
La Rédaction