Les lampions se sont éteints sur les activités du cinquantenaire qui ont été menées de main de maître par la Commission d’organisation qui mérite bien un grand coup de chapeau. Mais cela aurait été encore mieux si cette même Commission parvenait à fournir les éclaircissements concernant le fantomatique Monument du cinquantenaire.
En effet, la poussière de la pose de la première s’est dissipée et le site se meurt dans la plus grande désolation, sans qu’aucune explication ne puisse être fournie. Pourtant, les langues pendues se délient pour affirmer que, par négligence, des centaines de millions de nos francs ont été versés à une entreprise étrangère fictive qui aurait pris la fuite. Vrai ou faux ? Si c’est vrai, comment est-ce possible que les sous de l’Etat puissent se volatiliser si facilement ?
Autant de questions qui attendent encore des réponses. Puisque le président ATT est en train de nettoyer les écuries d’Augias, a-t-il pensé à clarifier ce dossier ?
Le chef d’un parti moribond, mis à la tête d’un tout petit département ministériel dans le premier gouvernement d’ATT, a été limogé avant d’être par la suite réhabilité par sa nomination à la tête d’une grosse boîte avec une mission à durée déterminée.
Pour récompenser son parti, le président ATT lui avait demandé de lui remettre deux CV des cadres de son parti, en lui précisant bien, sans le sien. Il n’en fallait pas plus pour que le responsable politique sente le sol se dérober sous ses pieds. Nommer d’autres membres de son parti sans que lui ne figure dans le gouvernement, jamais ! En vrai “baniengo” il a préféré ne même pas informer les cadres de sa formation politique qui ont été ainsi empêchés de figurer dans le Gouvernement de Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé.
Pour le punir, ATT a nommé son adjointe au niveau du parti, à la tête d’une structure nationale sans même le consulter. Pour sûr, des remous sont attendus au sein de cette formation que nous nommerons au moment opportun.
Récemment, le président ATT s’est rendu dans la commune de Kona dans le cercle de Mopti, pour les besoins de l’inauguration du Débarcadère pour la promotion de la pêche dans la localité.
Dans le cadre de la préparation de cet événement, les élus avaient mis les petits plats dans les grands. Et en plus, les populations ont pu bénéficier d’une vie confortable avec électricité à gogo, entre autres commodités. Mais sitôt le président retourné à Bamako, les populations locales ont renoué avec leur galère et difficultés quotidiennes. La vie confortable n’a duré que trois jours.
Le même phénomène est noté dans d’autres localités où le président ATT à eu à se rendre.
De sorte que l’on se demande si ATT n’est pas souvent bluffé par ce qu’il voit dans le cadre de ses visites au cours desquelles les populations n’ont pas la possibilité de poser leurs véritables problèmes car “tout va bien” n’est pas la bonne information pour le chef de l’Etat qui doit prendre connaissance de ce qui ne va pas pour essayer d’y remédier. Ce que ne permettent jamais les élus locaux.