Les contractuels de l’Office malien de l’hôtellerie et du tourisme n’ont pas, à ce jour, perçu un seul kopek au titre de leur salaire du mois de janvier dernier. Ce n’est pas une situation exceptionnelle car il leur arrive de supporter stoïquement des retards de quinze jours, avant de recevoir leur paie. Dans ces conditions, comment leur demander d’être efficace dans leur travail au moment où on répète, urbi et orbi que le secteur de l’hôtellerie et du tourisme est un des poumons de l’économie ?
Le ministre N’diaye Ba doit demander à son ami ATT de penser à doter ses services de moyens leur permettant de travailler correctement. Dans cette même rubrique, nous évoquions le cas du ministère du même N’diaye Ba, obligé de recourir à des véhicules de location pour le déplacement professionnel de ses cadres et agents.
L’OMATHO est dans la même situation car, faute de véhicule, aucun des agents n’a pu se rendre en mission au Festival du Niger à Ségou.
Quel avenir pour Sidi Sosso Diarra, l’actuel vérificateur général en fin de mandat ?
Comme tout le monde le sait, l’actuel Vérificateur général est en fin de mandat. Conformément aux dispositions légales en vigueur, ledit mandat ne peut être renouvelé. Un avis d’appel à la concurrence a déjà été lancé pour pourvoir à son remplacement. C’est justement ce moment qui a été choisi par ses détracteurs, dont des membres du gouvernement qu’il avait eu à épingler dans ses rapports tonitruants, pour jeter des pierres dans son jardin, en tournant à la dérision lesdits rapports.
Ce fut le cas de Bittar lors de la dernière session de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, le weekend dernier. Des ministres du gouvernement Modibo Sidibé projettent de lui emboîter le pas pour démonter la non pertinence des rapports de Sidi Sosso Diarra. L’on se demande alors, dans ces conditions, que pourrait bien faire l’actuel vérificateur général à la fin de son mandat, au moment où il ne bénéficiera pas de protection rapprochée renforcée comme maintenant?
Le PDES en commune IV: A quoi ont donc servi les fonds collectés pour la campagne électorale ?
Les résultats du parti des amis du président ATT, le PDES, lors des municipales partielles de la commune IV du District de Bamako, fait encore jaser. Des moyens énormes ont été mobilisés par les différents candidats qui ont mis dans la cagnotte, chacun, quelques millions de nos francs. Un véritable trésor de guerre était donc entre les mains de Mohamed Dyba Sy, secrétaire politique du PDES et point focal de ladite formation politique en commune IV.
Ce qui n’a pas servi à grand-chose car, au vu du déroulement de la campagne, le PDES donnait l’air d’un parti qui tirait le diable par la queue à cause de la modestie des moyens affichés. Au finish, le PDES a été laminé dans tous les quartiers de la commune IV, sauf à Lafiabougou, fief de Mme Dembélé Ramatoulaye Touré, où l’honneur a été sauvé. A quoi ont donc servi les fonds collectés pour la campagne électorale?
Bons de carburant : Les motocyclistes mécontents de Oil Libya
Les motocyclistes qui ont le malheur de détenir des bons de carburant de la société pétrolière Oil Libya se plaignent du traitement qui leur est réservé. En effet, lorsqu’ils se présentent dans une des stations de la compagnie Oil Libya pour se ravitailler en carburant avec des bons de 5 000 FCFA, c’est un problème car le réservoir de la moto ne peut contenir l’équivalant et les pompistes refusent de compenser le reliquat.
Selon le témoignage d’un coursier d’un service d’une organisation venu nous relater sa mésaventure, Oil Libya n’a pas de tickets de petites valeurs qu’elle peut remettre aux motocyclistes en contre partie du reliquat. Pourtant, ce procédé est adopté par d’autres stations d’essence qui mettent en circulation des bons de carburant de 1500CFA, 3000FCFA et autres valeurs, pour gérer le cas des motocyclistes. Pourquoi Oil Libya ne pourrait-elle pas en faire de même ?
Rassemblés par Amadou Bamba NIANG
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