Les potins du jour :Premier sac de ciment en janvier 2011 : Wacem n\''a pas tenu promesse

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Avec tambours et trompettes, on avait annoncé que la cimenterie de Wacem sera opérationnelle dès le premier trimestre de l’année 2011. Mieux,  on affirmait que, d’ailleurs, le premier sac de ciment sera remis au président ATT dès le mois de janvier 2011. Nous ne sommes plus en janvier 2011 et le mois de février, qui ne compte que 28 jours, est en train de filer sans crier gare.  Des sources dignes de foi nous apprennent, d’ailleurs, que ce projet rencontre quelques problèmes et les promoteurs ne pourraient, dans ces conditions, respecter l’échéancier annoncé. Vrai ou faux, les Maliens attendent de pouvoir payer le ciment « made in Mali » à un prix accessible pour enfin y croire. Il y a eu beaucoup de communication autour de ce projet pour, jusqu’à présent…rien du tout ! 

Le chanteur Salif Kéïta au secours de Gbagbo ?

La semaine dernière, la radiotélévision ivoirienne a diffusé des propos de Salif Kéïta. Le chanteur donnait son point de vue sur la crise ivoirienne. Il a fustigé l’intervention intempestive des puissances qui se couvrent du manteau de la communauté internationale pour s’immiscer  dans les affaires intérieures des Etats africains, à l’image de ce qui se passe actuellement en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, il a souligné que Gbagbo a marqué de son empreinte la construction de la démocratie en Côte d’Ivoire. Salif, avouons-le, est alors tout le contraire d’Alpha Blondy qui déclarait soutenir Laurent Gbagbo, mais a quitté le navire lorsqu’il a pensé qu’il chavirait. A l’occasion du Fesman, le reggaeman a, en effet, déclaré que Gbagbo a mordu la poussière lors de ce scrutin. Pendant ce temps, Aïcha Koné, qui a été prise en chasse par les hommes d’Alassane Ouattara, pour avoir soutenu Gbagbo, cherche sa tête. Ah, les artistes et la politique !  

Air Sénégal Air Lines : Déjà, les premiers ennuis techniques

Selon la presse sénégalaise, un vol de la nouvelle compagnie Sénégal Air Lines, qui devait rallier Bamako, a rebroussé chemin, 20 minutes après son décollage à cause d’ennuis techniques. L’avion est finalement arrivé à Bamako avec beaucoup de retard, suite à quelques interventions à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Ironie du sort, sur cette même ligne Dakar-Bamako s’effectuait le vol inaugural de la nouvelle compagnie, à l’occasion du sommet des chefs d’Etat de l’UEMOA, le 22 janvier dernier. A cette occasion, Karim Wade vantait la qualité de ses avions. Mais la suite n’a pas tardé à se manifester. Rappelons qu’après avoir réceptionné ses deux avions baptisés "Gandiol" et "Kayemor", ce dernier était tombé en panne, restant cloué au sol, 24 heures seulement après le démarrage de ses rotations, précisément après un aller-retour Dakar-Conakry.

Sénégal Airlines menacée de poursuite judiciaire

Selon toujours la presse sénégalaise, la compagnie Sénégal Air Lines est menacée de poursuite par le vrai propriétaire du nom "Senegal Airlines".  Un nom  enregistré par un promoteur privé sénégalais d’origine française du nom d’Imbo Jean-Georges, à son nom à l’OAPI. Selon Seneweb, " au moment de la mise en place de la compagnie aérienne sénégalaise, les responsables du ministère des Transports aériens, par laxisme, n’ont pas jugé utile de procéder à des vérifications… Lorsque la compagnie a démarré ses activités, Imbo Jean-Georges a saisi ses avocats pour qu’ils intentent une action en justice contre le Sénégal pour usurpation d’un nom commercial. Karim Wade et ses services ont été ainsi contactés. Après vérification, ils se sont rendu compte de leur erreur ".

       Rassemblés par Amadou Bamba NIANG

 

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