Consul général de la Libye au Mali depuis 2005, Moussa Al-Koni a déserté son poste le 1er mars dernier pour aller clamer sa démission à Paris, avant d’appeler les Touareg à combattre Kadhafi. Une sortie qui lui a valu la colère de plusieurs responsables du nord-Mali.
En effet, Salam, Bajan Ag Hamatou, député de Ménaka et un des responsables de Ligue des tribus arabes du grand Sahara, rapporté par l’AFP, accuse Moussa Al-Koni d’avoir "retardé de tout temps le règlement des problèmes des Touareg au Mali".
S’adressant à l’AFP, le président de l’Assemblée régionale de Kidal et non moins président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali dans ladite région, Abdoul Salam Ag Assalat, a affirmé que Moussa Al-koni, l’ex-Consul de la Libye au Mali n’est rien d’autre qu’un «imposteur, un opportuniste».
Plus grave, selon Abdoul Salam : "C’est lui qui a envoyé dans le nord du Mali 150 millions FCFA pour les premiers recrutements de Touareg pour combattre dans les rangs de Kadhafi".
Sans commentaire !
Plainte contre Ousmane Sylla de la FMH qui a menacé de mort le journaliste Lamine Diallo
L’Association des éditeurs de la presse privée au Mali (ASSEP) s’est fendue, hier, d’un communiqué, pour dénoncer la menace de mort proférée contre notre confrère Lamine Diallo du journal Waati, par le sieur Ousmane Sylla, Commissaire général des courses de la Fédération malienne des courses hippiques et membre du Comité olympique.
Selon le communiqué, il est reproché au journaliste "sa position tranchée dans le traitement de l’information sur la gestion contestée de la Fédération malienne de Hippisme".
Réagissant à ces menaces, l’ASSEP a porté l’affaire devant le parquet du tribunal de première instance de la commune II du district de Bamako.
A travers cette démarche l’ASSEP entend dénoncer ce qui ressemble fort à une intimidation des journalistes.
Boubèye Maïga ?
Au fur et à mesure que l’échéance des élections générales de 2012 approche, les ambitions se réveillent. Raison pour laquelle on assiste à des déclarations de candidature par-ci, par-là.
La ruche n’échappe pas à la règle, elle est grouillante et le bourdonnement des multiples présidentiables déclarés se fait entendre au loin. Mais la discrétion gardée par Soumeylou Boubèye Maïga, qui se garde jusqu’à présent de hurler avec les loups, intrigue beaucoup de responsables de l’ADEMA. Sera-t-il oui ou non candidat ?
Au nom de l’ADEMA ou à travers son mouvement de soutien qui n’en finit pas de déployer ses tentacules ? Autant de questions qui taraudent les esprits dans le landerneau politique.
De toute façon, Soumeylou est un présidentiable et a déjà prouvé qu’avec ou sans l’ADEMA il peut briguer les suffrages des Maliens. Mais dans quel sens pourra-t-il aller cette fois-ci ? Bien malin qui oserait déjà répondre à cette question.
Rassemblés par Amadou Bamba NIANG
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