Nous avons la tristesse de vous annoncer le rappel à Dieu d’un de nos collaborateurs, Sidi Diawara. Notre directeur de publication que cette information a secoué, a pris le temps de lui rendre hommage (voir ci-contre) malgré son calendrier chargé. Puisque le défunt était un agent de l’ORTM qui a pris sa retraite il y a tout juste deux ans, L’Indépendant a dépêché deux journalistes dans les services de Sidiki Konaté pour s’informer davantage sur le parcours professionnel du disparu.
Une démarche qui devait être saluée à Bozola. Mais les journalistes de L’Indépendant ont été frappés par l’indifférence des confrères interrogés à l’ORTM, où d’ailleurs la plupart de ceux rencontrés n’étaient même pas au courant du décès de leur collègue, enterré depuis samedi dernier. Mais c’est le rédacteur en chef de la télévision qui a poussé le bouchon trop loin en se fendant d’un laconique : "Quelle est cette soudaine nécrophilie depuis ce matin ! ". Le défunt fraîchement mis en terre a dû se retourner dans sa nouvelle demeure en se demandant si c’est bien lui qui a consacré quarante ans de sa vie au service de l’ORTM.
Fièvre de réunionite au ministère de la Santé
S’il y a un ministre que les réunions interminables n’ennuient guère, c’est bien Alou Badra Macalou. Presque tous les jours, il anime une réunion très longue, qui dure de 7 heures à 11 heures, soumettant ainsi les cadres du département de la Santé à un supplice. Certains de ces cadres se demandent même s’il a encore le temps de se rendre à l’autre département (de l’Intégration et des Maliens de l’extérieur) qu’il gère concomitamment, suite à un cumul voulu par ATT. Si le ministère de la Santé chargé de veiller à la bonne santé nationale est atteint de réunionite, prions Dieu pour qu’il n’y ait pas contagion, à défaut de trouver un vaccin préventif pour éviter que la maladie ne se propage pour devenir une véritable épidemie de réunionite gouvernementale.
Depuis la descente musclée des partisans d’Alassane Ouattara qui voulaient déloger de la représentation diplomatique de la Côte d’Ivoire, à l’ACI 2000, l’ambassadeur en poste depuis plusieurs années pour y installer celui désigné par Ouattara, le gouvernement a pris le soin d’assurer la sécurité desdits locaux. Les forces de sécurité y ont pris position dans le cadre de la dissuasion visible et pour accéder aux services de l’Ambassade, il faut montrer patte blanche. Des barrages, installés ça et là, rappellent le bouclage de l’ambassade des Etats-Unis dans tous les pays africains, du temps où la menace Al Qaeda avait fini par devenir un cauchemar pour les Yankees.
…Celle de la France est devenue un bunker
Les mesures de sécurité de l’Ambassade de Côte d’Ivoire, bien qu’impressionnantes, sont quand même insignifiantes au vu du dispositif mis en place pour protéger la représentation diplomatique du pays de Sarkozy. C’est normal dit-on, après l’attaque à la grenade et les menaces lancées par Oussama Ben Laden qui a lancé ses chiens du jihad sur les intérêts français dans le monde. Ce sont les demandeurs de visas et autres usagers des services consulaires de l’Ambassade de France au Mali qui trinquent. Eux qui se plaignaient tout le temps des difficultés d’accès auxdits services, se trouvent actuellement obligés de faire un parcours du combattant pour trouver au moins un employé à qui s’adresser.
Rassemblés par Amadou Bamba NIANG
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