Les potins du jour :Le PDES jette son dévolu sur le le secteur privé: Le CNPM peut-il encore résister à l’assaut?

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Décidément, les responsables du parti des amis d’ATT, le PDES, ont la chance d’avoir le vent en poupe dans les milieux d’affaires du Mali. En effet, en tant qu’héritiers politiques déclarés du président ATT, ils n’ont pas mis du temps pour rallier à leur cause les trois responsables de l’Union nationale des chambres consulaires du Mali: Jeamille Bittar pour la CCIM, Bakary Togola pour l’APCAM et Mamadou Minkoro Traoré pour l’APCMM.

  Les réalisations d’ATT au profit du secteur privé sont alors un bon prétexte. Quid du   Conseil national du patronat du Mali, apparemment resté hors du champ politique? De toute façon, nos radars nous apprennent que l’actuel président du CNPM est l’un des plus proches amis du président ATT. Raison pour laquelle il avait laissé à ce dernier un de ses  immeubles sis à la Zone industrielle, pour servir de QG de campagne à ATT en 2002. ceci impliquant cela, lorsque le CNPM a déménagé dudit bâtiment qui lui servait de siège pour rejoindre ses locaux flambant neufs à l’ACI,  le PDES a tout fait pour récupérer lesdits locaux pour en faire son siège. la symbolique est pertinente. Mamadou Sidibé, actuel président du CNPM, n’a pas cédé à la demande et reste discret sur ses relations avec ATT et son engagement politique. Mais pourra-t-il résister longtemps à l’assaut du PDES qui entend faire du secteur privé national un de ses plus importants bastions? 

Budget des partis politiques lors des partielles en Commune IV: Yèlèma18 millions, PDES 50 millions 

Après les élections partielles en Commune IV du 6 février dernier, nous avons promené nos jumelles, par-ci par-là. Ainsi, avons-nous  appris que lesdites élections ont coûté les yeux de la tête aux partis politiques engagés dans cette compétition. Si le parti Yèlèma a officiellement déclaré avoir mis 18 millions F CFA dans cette compétition, on sait que les autres formations politiques n’ont pas lésiné sur les moyens. Pour preuve et à titre d’exemple, l’Adema aurait mis 30 millions F CFA dans la bataille, le PDES- 50 millions F CFA, le MPR- 20 millions F CFA. En ce qui concerne l’URD et Kaoural, on parle d’une dizaine de millions F CFA. Maintenant, il s’agira pour certains candidats de passer à la caisse pour solder les dettes contractées. Pourquoi une telle débauche d’argent ? A récupérer sur la vente de parcelles ? N’est-ce pas la raison qui fait que certains partis ont souhaité déclaré la guerre à Moussa Mara, le chantre de la transparence ?

Les évacuations sanitaires à l’étranger font jaser

Chaque année, les plus hautes autorités tiennent des discours plus ou moins révoltants sur la nécessité de réduire le coût des évacuations sanitaires à l’étranger évalué à plus d’un milliard F CFA. En réalité, quelle est la part de cette somme qui va réellement aux soins des malades ? Et quelles sont les personnes qui en bénéficient réellement ? Le ministère de la Santé rendrait un énorme service à la nation s’il rendait publique la liste des personnes qui ont bénéficié, l’année passée, de subventions pour cause de maladie. A ne pas confondre avec les vrais malades évacués à l’étranger. La réalité, c’est qu’une bonne partie de cette subvention va aux personnalités, voire aux membres du gouvernement…Un véritable partage du gâteau. Aujourd’hui, la bonne gestion des ressources publiques recommande de loger au ministère des Finances les sommes destinées aux évacuations sanitaires à l’étranger. N’est-ce pas que le plus grand  voeu du ministre Macalou est de rompre avec les anciennes mauvaises habitudes concernant la gestion des fonds alloués à ce ministère?

A suivre.

Amadou Bamba NIANG

 

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