Dans nos potins d’hier, nous annoncions la révocation de cinq ambassadeurs. La mesure concerne, en réalité, six ambassadeurs en poste respectivement en Angola, au Canada, en Ethiopie, en Allemagne, au Japon et en Tunisie. Nos radars braqués vers Koulouba nous apprennent qu’une autre vague de diplomates, une quinzaine, seront rappelés à Bamako dans les prochains jours. Il s’agit d’un mouvement qui entre dans le cadre d’un redéploiement conforme aux normes diplomatiques en vigueur au Mali, notamment en ce qui concerne la durée de séjour dans un poste diplomatique, qui ne doit pas excéder cinq années.
Maouloud de lundi dernier :
Le prêcheur Bandjougou Doumbia est tombé de cheval
Nos prêcheurs et chefs religieux sont-ils en train de devenir des stars du showbiz comme nos chanteurs et autres artistes ? En tout cas, certains d’entre eux rivalisent d’ingéniosité pour s’attirer l’attention du public. C’est ainsi que, dans la nuit du Maouloud de dimanche dernier, le grand prêcheur Bandiougou Doumbia a choisi de se rendre à cheval à son lieu de prêche, à Bamako Coura. En effet, c’est avec un très beau cheval blanc de la Garde nationale qu’il est arrivé sur les lieux, provoquant ainsi une ruée des fidèles vers lui, chacun voulant le voir de plus près et au besoin le toucher. Naturellement, devant cette scène inhabituelle, le cheval, ayant paniqué, a commencé à ruer vers la foule, les sabots devant. Cet énervement du cheval a provoqué la chute du prêcheur et a ralenti l’allure l’quidé. Un drame venait d’être ainsi évité.
Centres de santé et maternités :
Sages-femmes indélicates
Nos radars braqués sur les centres de santé et maternités de Bamako ont détecté des pratiques peu orthodoxes de la part de certaines sages-femmes. En effet, elles suivent régulièrement les femmes enceintes dans les centres santé, au titre des consultations prénatales. Mais au moment de l’accouchement, elles les détournent de ces centres de santé pour les orienter vers des cliniques privées, afin de gagner une commission substantielle sur le montant de la facture à payer à ladite clinique. En plus de cela, elles demandent à la patiente, après accouchement, de leur remettre 15 000FCFA et trois pagnes pour ce service rendu.
Centres de santé : des racketteuses en blouse blanche
Dans certains centres de santé de Bamako, les femmes en état de grossesse sont rackettées par des sages-femmes sans scrupules. En effet, elles leur réclament 2000 FCFA lors de chaque visite, sans délivrance de ticket de paiement ou de reçu en contrepartie. L’argent est tout simplement glissé dans les poches de leur blouse. Elles rapprochent les rendez-vous des patientes obligées ainsi de se délester irrégulièrement d’un billet de 2000 FCFA à chacune de leurs visites. Selon nos radars, la perception directe de cette somme par les sages-femmes est illégale car tout paiement devrait s’effectuer au niveau des caisses du centre de santé. Mais que dire des fausses ordonnances que l’on prescrit pour ensuite dire à l’accompagnement de la femme qui doit accoucher de donner directement l’argent au lieu d’aller payer à la pharmacie ?
Rassemblés par Amadou Bamba NIANG
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