Une équipe de l’Organisation des Nations unies séjourne actuellement au Mali aux fins d’enquêter sur le blanchiment et de façon générale sur les mécanismes d’enrichissement illicite au Mali. Elle fait partie d’une Commission qui doit rédiger un rapport sur le sujet. Lequel rapport sera présenté au Conseil de sécurité lors de sa réunion de septembre 2011.
L’un des enquêteurs qui nous a rendu visite à L’Indépendant, en fin de semaine dernière, est un Américain, ex-agent de la CIA, qui travaille actuellement pour le compte de l’Organisation des Nations unies. Il voulait obtenir des renseignements sur la circulation de la drogue au Mali, les réseaux qui l’animent, les personnes qui se sont enrichies à partir du trafic de drogue, les mesures réelles prises par les pouvoirs publics pour lutter contre le fléau. Il voulait aussi des renseignements sur le phénomène de l’enrichissement illicite au Mali, la corruption, les détournements de deniers publics et les moyens mis en œuvre par le gouvernement du Mali pour mettre fin à ces pratiques.
Médaille d’or décernée à ATT : Bittar paye 10 des 20 millions de francs CFA
Nos radars braqués pendant un moment sur la CCIM nous apprennent que Jeamille Bittar a payé 10 des 20 millions FCFA qui constituent le coût réel de la médaille d’or décernée à ATT par le secteur privé national. Nos radars, très fouineurs, nous révèlent qu’en dehors du président de la CCIM, président de l’UNCCM, président du Conseil économique et social et non moins 1er vice-président du PDES, Jeamille Bittar, de gros opérateurs économiques ont apporté leur contribution financière pour la réussite de l’événement. On peut citer, entre autres, les milliardaires du riz, Bakoré Sylla et Modibo Kéïta et le richissime Babou Yara.
Suite à un de nos potins d’hier, révélant que le cœur du président ATT est en train de balancer entre Django Sissoko et Ahmed Diané Séméga, les langues se délient et nous apprennent que le futur Premier ministre ne peut pas sortir des rangs du PDES qui est un parti minoritaire à l’Assemblée nationale. En effet, selon des conversations rapportées par nos radars, si ATT devait choisir le successeur de Modibo Sidibé dans les rangs d’une formation politique, il se serait tourné vers l’ADEMA, l’URD ou le RPM qui sont actuellement les gros calibres de l’Assemblée nationale. Le contraire signifierait, pour ATT, un renoncement au pacte de gestion consensuelle du pouvoir et les gros chars de la vie politique feraient échec à Séméga. C’est pourquoi il faut exclure Ahmed Diané Séméga de la course pour la Primature, au profit d’un homme comme Django Sissoko qui, comme Modibo, sera un bon gardien du temple, parce que situé en dehors de la chose partisane.
Le ministre Hamane Niang mieux gardé que le président ATT ?
De quoi le ministre de la Jeunesse et des sports, Hamane Niang, a-t-il peur ? Apparemment, il prend très au sérieux les menaces du camp du jeune Alioune Guèye qui s’est autoproclamé nouveau président du CNJ-Mali, en contestant l’autre président officiellement installé, Abdoulaye Touré. En reprochant à Hamane Niang de rouler pour leur adversaire au point de manipuler l’élection du successeur de Sirman Traoré à la tête du CNJ, les ouailles de Guèye bandent des muscles et réclament la tête du ministre. Est-ce la raison qui a poussé Hamane Niang à renforcer sa sécurité ? En tout cas, avant-hier, lors d’une cérémonie qu’il devait présider au Carrefour des jeunes, il est venu avec la grosse artillerie et une horde de policiers dont plusieurs, en tenue civile, n’hésitaient pas à sévir pour maîtriser tout fauteur de trouble. Peut-il continuer à travailler efficacement dans ce climat ? ATT y répondra certainement.
Rassemblés par Amadou Bamba NIANG
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