En attendant les conclusions de l’enquête ordonnée par le gouvernement et la justice en vue de faire la lumière sur les incidents qui ont coûté la vie à 36 personnes lors du Maouloud 2011 au stade Omnisports Modibo Kéita, à l’occasion d’une des sorties annuelles de Cherif Ousmane Madani Haïdara, les premières sanctions commencent à tomber.
C’est ainsi qu’Ibrahima Féfé Koné, gouverneur de Bamako au moment des faits, a été muté à Sikasso en attendant de déterminer son niveau de responsabilité dans cette affaire. Niamé Kéita, le tout puissant patron de la police nationale, a été mis aux arrêts pour 10 jours. On lui reproche d’avoir été négligent en envoyant que 100 policiers ce jour-là au stade Modibo Kéita,au lieu des 300 qui ont été programmés.Niamé est provisoirement remplacé par son adjoint, le contrôleur général Sanogo, qu’il ne faut pas confondre avec Lassana Sanogo, directeur régional de la police du district de Bamako, chargé de présider la commission d’enquête. Naturellement, les langues se délient au sein de la police pour dénoncer la façon cavalière dont Niamé a été sanctionnée alors que la commission d’enquête n’a pas fini d’investiguer. En d’autres termes, il ne faut pas que Niamé soit un lampiste, disons un bouc-émissaire au profit du ministre Sadio Gassama, qui doit tout simplement démissionner.
Ouverture de l’école de journalisme prévue avant la fin du 1er trimestre de 2011 : le vœu du président ATT est-il encore réalisable ?
A l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux en décembre 2010, le président de la République, Amadou Toumani Touré, avait promis que l’école de journalisme tant attendue ouvrira ses portes avant la fin du premier trimestre de l’année 2011. Le mois de mars s’étire et va droit vers la fin de ce premier trimestre, alors qu’on ne parle pas encore de cette école. Est-ce à dire que les trois semaines restantes seront mises à profit pour mettre les bouchées doubles quant à la réalisation de ce projet ? Nos radars braqués vers les bureaux et couloirs du ministère de la Communication et ceux du ministère de l’Économie et des finances, ne rapportent aucun indice permettant d’affirmer que la promesse pourrait être réalisée dans le délai annoncé. Mais puisque la promesse est une dette, la réalisation et l’ouverture urgentes de cette école de journalisme deviennent une priorité. Alors, à défaut du premier trimestre, à quand son ouverture ?
Prolifération de salles de "massage spécial" : la nouvelle trouvaille des marchands du sexe ?
Le massage et la relaxation, quoi de plus agréable pour un travailleur après une dure semaine de labeur. Comme disait un de nos amis, lorsqu’on est piqué par le virus du massage effectué par des mains expertes, on n’en guérit pas. Mais la grande question : de quelles mains s’agit-il ? L’interrogation a tout son sens car les salles de massages commencent à pulluler à Bamako et l’on se demande bien ce qu’attendent les autorités pour aller fouiner de ce côté-là. Selon des informations captées par nos radars, il y a deux catégories de salles de massages: d’une part celles tenues par des professionnels diplômés en kinésithérapie et possédant une expérience avérée dans le domaine et d’autre part les salles ouvertes par des femmes qui n’ont que leur charme comme qualification professionnelle. Cette dernière catégorie a poussé l’outrecuidance jusqu’à créer la notion de «massage spécial», naturellement avec un «tarif spécial». Essayez tout simplement de savoir ce que tout cela veut dire !
Rassemblés par Amadou B. NIANG
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