Les potins du jour : L’ombre de l’arbre du cimetière fait polémique

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C’est un haut cadre, travaillant à Koulouba, qui a failli être lynché par les populations de Niaréla. Mécontent du fait qu’on a élagué un arbre qui projetait son ombre sur la tombe de son père, le fiston s’en serait pris à ceux qui ont eu l’outrecuidance d’élaguer cet arbre protecteur. Alors que la décision d’élaguer l’arbre émanait du comité de gestion de ce lieu dédié au repos éternel. Heureusement que tout est bien qui finit bien. Grâce aux protestations énergiques de la population, l’homme s’est engouffré dans sa voiture et a quitté les lieux.

 

Crise de passeport…

Le Mali doit, selon des radars bien fixés, 12 milliards FCFA aux partenaires canadiens au titre des frais de confection de nos passeports tous genres confondus. Acquis à 12 000 FCFA auprès du partenaire canadien, le précieux document est revendu à 50 000 FCFA (non compris le prix de la cigarette ou de la boisson pour diligenter sa délivrance) aux Maliens. Mais combien de Maliens ont-ils besoin de passeport pour que le précieux sésame puisse manquer pendant plusieurs semaines d’affilée. Si le Bureau du Vérificateur Général pouvait bien éclairer la lanterne du citoyen lambda mais aussi des autorités elles-mêmes qui sont incapables de savoir toutes les destinations que prend l’argent issu de la vente des passeports…et des numéros minéralogiques !

A l’ONT (Office National des Transports) c’est la disette. Il n’y a plus de numéro minéralogique ! Peut-être que c’est la fin des chiffres et des lettres aussi ! On aura tout vu dans ce pays.

 

Contrôle bizarre à la Cité ministérielle

 

C’est la nouvelle trouvaille de la sécurité de la Cité ministérielle. Le lundi dernier, toute personne voulant pénétrer  dans cette enceinte devait montrer patte blanche : une pièce d’identité à montrer aux gendarmes à l’entrée. Est-ce à cause des mauvaises nouvelles qui nous parviennent du Nord ? En tout cas, la méthode est archaïque et a créé ce jour-là un embouteillage monstre. Tant pour ceux qui y travaillent que pour les automobilistes voulant rejoindre le pont Fahd. Heureusement que cette forme bizarre et inefficace de contrôle a été très vite délaissée. En attendant d’imaginer, certainement, une autre méthode beaucoup plus professionnelle et moins folklorique…D’ailleurs, qui a eu cette idée saugrenue susceptible de créer la panique? Cela, au moment où la rumeur localise les rebelles non loin de notre chère  capitale.                       

 

 Rassemblés par Mamadou Fofana


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