Nos radars ultrasensibles, conçus pour détecter les moindres frémissements, nous révèlent du grabuge à Niéna et plus précisément à Tonjila, samedi dernier, à la suite d’un conflit foncier qui a conduit à l’arrestation de 19 personnes dont en majorité des femmes qui auraient agressé des agents des forces de sécurité. En effet, les Diallo de Tondjila, qui sont des propriétaires terriens, avaient légué des parcelles aux Sangaré, il y a plus de cent ans.
L’année dernière, à la suite d’un différend né des rivalités croissantes entre les deux communautés, les Diallo ont sommé les Sangaré de leur rendre les mêmes parcelles de terrain léguées par leurs aïeuls il y a plus d’un siècle.
Naturellement, il leur a été opposé une fin de non recevoir, mais ils sont revenus à la charge empêchant même les Sangaré de cultiver les terres en question pendant l’année dernière.
Le préfet, saisi de la question, avait pris des dispositions pour restituer lesdites terres aux Sangaré. Une mesure qui a irrité les Diallo dont les femmes, en véritables amazones, sont montées au créneau pour se faire justice, déversant leur colère, au passage, sur des membres des forces de sécurité qui s’étaient interposés.
Un doigt accusateur est présentement pointé vers l’Administration, accusée de laxisme dans la gestion de ce conflit qui a finalement dégénéré.
Samedi dernier à Kayes :
Le PM Mariam Kaïdama Sidibé, écourte son discours devant une assistance médusée dont le PM du Sénégal
A l’ouverture de la Conférence transfrontalière sur la fluidité des échanges commerciaux entre la République du Mali et la République du Sénégal, samedi dernier à Kayes, le Premier ministre, Mariam Kaïdama Sidibé, avait pris la parole, après son homologue du Sénégal qui venait de placer la barre très haut par un discours très éloquent.
Après quelques bribes de phrases sorties d’une voix étreinte par le tract ou l’émotion, Mme le Premier ministre s’est mise à farfouiller dans ses papiers comme un écolier le ferait dans son petit de leçons pour chercher un bout de phrase.
Après quelques instants de cafouillage, pendant lesquels elle n’avait pas pu se retrouver dans son amas de papiers, elle ne trouva mieux que d’écourter son discours. Et bonjour les commentaires de toute sorte!
Nos radars braqués sur cet événement rapportent que des proches du Premier ministre se défendent d’avoir préparé un discours dans les règles de l’art. Au contraire, dit-on, c’est Mme le PM qui a voulu s’éloigner de l’écrit pour se lancer dans un exercice de rhétorique. Au finish elle s’est tout simplement plantée.
Excès de commérages d’un chargé de mission
Une fois n’est pas coutume ! Aujourd’hui nous allons terminer cette rubrique par de l’auto flagellation, pour parler d’un ancien journaliste devenu chargé de mission dans un ministère où il est imposé par Koulouba, bien avant l’arrivée de Modibo Sidibé au poste de Premier ministre.
Ces derniers temps, le jeu favori de ce chargé de mission bien particulier est de faire divulguer dans la presse des informations incriminant son ancien ministre, dans le seul but de le vilipender. Comme si cela ne suffisait pas, il ne rate aucune occasion pour entrer dans le bureau du nouveau ministre pour raconter des vertes et des pas mûres sur son ancien ministre.
Ses agissements ont fini par agacer son actuel patron qui vient à peine de déposer son baluchon dans le bureau de son prédécesseur.
Ce chargé de mission devenu chargé de commérages malgré lui, avait oublié qu’en agissant de la sorte il était en train de troquer son poste contre celui de “dégagé de mission” puisque, selon des informations captées par nos radars braqués au-dessus de ce département ministériel, le ministre a donné des instructions fermes au niveau de son Cabinet pour que, désormais, le commère n’accède plus à son bureau. Tout en cherchant à se débarrasser de lui au plus vite.