Les potins de «le Prétoire» ; Sit-in du collectif des contractuels 2011-2012 Le premier test de Modibo Kéita à la Primature

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Les années passent et semblent se ressembler au Mali, car à chaque nouvelle année, ce sont les grognes sociales des travailleurs qui viennent troubler la quiétude de nos autorités. Les travailleurs contractuels 2011-2012 ont voulu se faire entendre des plus hautes autorités en organisant ce sit-in le mardi 27 janvier dernier. Selon Claude Koné, un des manifestants que nous avons approché, leur revendication est d’ordre social. Car, dira-t-il, depuis qu’ils ont été recrutés, leur condition de vie ne s’est jamais améliorée, et il en veut pour preuve leur salaire qui oscille entre 30.000 et 50.000Fcfa ; ils sont recrutés comme agent de soutien et sont logés dans la catégorie D et E. Il nous fera savoir aussi qu’un décret a même été signé pour qu’ils ne puissent pas évoluer alors que dans leur rang l’on compte des maitrisards et des doctorants.

Le Premier ministre Modibo Kéita doit faire face à cette grogne des contractuels, car lui-même a soutenu lundi dernier, lors de sa visite aux institutions de la République, qu’il faudra améliorer les conditions de vie des populations. Il faudra essayer de trouver une solution rapide à cette nouvelle grogne, car ce collectif  compte plus de neuf mille personnes, et une grève de ces derniers ne ferait qu’aggraver la situation sociale dans notre pays qui est déjà très fragile.

 

Départements ministériels:

A quoi servent les services de la communication ?

La communication revêt un intérêt primordial pour nos populations. Les stratégies mises en place par les autorités pour favoriser l’accès de tous à la vraie information tardent à se concrétiser, car les chargés de communication se font désirer en la matière, pour la simple raison que nombre de ces chargés de communication ne maitrisent pas réellement les contours de la communication.  Toute chose qui fait que ces cellules restent méconnues ou peu connues des Maliens. Il urge donc de revoir la copie au niveau de nos autorités, car dans un monde en pleine mutation, la communication doit être le cheval de bataille des ministres, pour donner l’information vraie et en temps réel à la population. En plus de cela, il faudra apporter l’information aux usagers, au bon moment et au bon endroit, et soigner l’image de nos ministères.

 

Mali-Guinée :

Affrontements entre populations frontalières

De violentes bagarres ont éclaté, dimanche dernier, entre les populations frontalières de la Guinée et du Mali à plus de 800 km de la capitale guinéenne, Conakry, à cause de l’exploitation d’une mine d’or artisanale, revendiquée par les habitants des deux pays, a rapporté, lundi, la Radio Télévision Guinéenne (RTG), citant l’Agence Guinéenne de Presse (AGP). Les habitants de la localité de Yanfolila, au Mali, et ceux de Mandiana, en Guinée, a expliqué la même source, se sont disputés, munis d’armes à feu, d’armes blanches et de gourdins, à cause d’une mine d’or que chacun estime être établie sur son territoire. La RTG a souligné que les préfets des deux localités en conflit se sont rendus ce lundi sur les lieux, ce qui a permis le retour au calme. Ces autorités locales ont appelé au dialogue et à la retenue.

 

 

Pour Nkosazana Damini-Zuma de l’ua

«Il est temps d’agir collectivement» contre Boko Haram

Ouverture, lundi dernier dans la capitale éthiopienne, du conseil des ministres de l’Union africaine, avant le sommet des chefs d’Etat les 30 et 31 janvier. L’exécutif de l’UA s’est réuni à Addis-Abeba pour des discussions préparatoires. Une semaine placée sous le signe de la lutte contre Boko Haram. La présidente de la Commission de l’Union Africaine a insisté dans son discours d’ouverture sur la nécessité pour le continent de s’unir pour lutter contre cette menace. Nkosazana Dlamini-Zuma a utilisé un ton particulièrement offensif. « Nous sommes profondément horrifiés par la tragédie que Boko Haram continue d’infliger à nos populations. Kidnapper des jeunes filles dans les écoles, brûler des villages, terroriser des communautés entières et les tuer. Nous devrions tous déclarer cet état de fait comme inacceptable.»

La Rédaction

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