Aujourd’hui conseiller à la communication du président de l’Assemblée Nationale, cet homme sans vision, sans ambition et sans charisme est en train de semer le désordre à l’hémicycle. Incapable de soigner l’image de son «boss», il se mêle des affaires de la communication de l’institution. En effet, il y a un réseau de communicateurs avec lequel la commission communication travaille depuis très longtemps. Ayant appris qu’une délégation étrangère doit séjourner dans notre pays, très prochainement, notre pitoyable, grincheux et indélicat «ancien petit ministre» a pris la latitude sans concerter le service communication de l’hémicycle, d’inviter des communicateurs proches de lui, au détriment du réseau. C’est une usurpation de fonction. Ce n’est nullement au conseiller du président d’organiser la visite de la délégation étrangère. Mais que cherche ce raseur de mur dans un tel dossier ? Qu’est-ce qui le fait courir ?
Soutien a la population de Menaka :
Bamako se mobilise pour le redéploiement de l’armée
Après plus de 3 ans d’occupation par les rebelles, les terroristes et les bandits armés, Ménaka a été libérée par les combattants de la Plate-forme. Cet événement heureux pour les affranchies n’est pas apprécié par la communauté internationale qui a, pendant tout ce temps refusé d’assister ce peuple martyr. Pire, elle réclame le retour des occupants pour prolonger la souffrance des habitants. Face à cette situation inadmissible, 72 après la conférence de presse animée par les ressortissants de la localité, ils ont battu le macadam le samedi 2 avril. Lors de cette marche, les organisateurs ont bénéficié du soutien de milliers de Bamakois pour réclamer le redéploiement de l’armée malienne. Seul gage de stabilité et de développement de la zone. Pour la même occasion, les manifestants ont fustigé l’attitude de la communauté internationale, notamment celle de la France qui semble ne pas comprendre la souffrance que le Mnla a fait subir à cette population. Mieux, ils ont affirmé qu’il est hors de question d’admettre le retour des rebelles sur leur sol.
Interpellation à l’Assemblée nationale
Tieman Hubert Coulibaly dans le viseur d’Oumar Mariko
Après l’anéantissement du ministre de la sécurité et de la protection civile, le général Sada Samaké lors de la dernière interpellation, le jeudi dernier, le bouillant député Oumar Mariko veut aller plus loin. Il s’apprête à interpeller le ministre de la Défense et des anciens combattants, Tieman Hubert Coulibaly. Car, apprend-on, face à l’escalade de la violence dans le septentrion, l’incertitude demeure au sujet de la capacité opérationnelle des forces armées maliennes. De l’entourage de l’élu de Kolondiéba, sans prétention de pousser le ministre à dévoiler le secret-défense, il sera interpellé pour expliquer au peuple ce qui peut être divulgué. Ne serait-ce que pour diluer l’incertitude de la capacité de l’armée à faire face aux menaces actuelles qui animent les esprits. Dans ce sens, Mariko est en pleine préparation des dossiers pour interpeller le Ministre Tieman Huber Coulibaly.
Face aux propos du secrétaire général de la CSTM
Le Ministre Mahamadou Diarra dans tous ses Etats
Visiblement, le secrétaire général de la Cstm a touché le point rouge des membres du gouvernement présents à la cérémonie de célébration des festivités du 1er mai. Son chapelet de doléances et charges contre l’Etat a provoqué l’ire du ministre de la justice, Mahamadou Diarra, représentant le Chef du gouvernement. Il estime que le secrétaire général de la Cstm exagère dans ses qualifications des faits et des charges qu’il fait peser sur le gouvernement. Ainsi, d’un revers de la main, il a lancé que le gouvernement est en train de tout mettre en œuvre pour satisfaire l’ensemble des aspirations du peuple. Il était dans un état très remonté et parlait d’un ton très élevé et menaçant.
Crise sécuritaire au Mali :
Le tourisme durement touché
Depuis le déclenchement de la rébellion suivi de l’occupation djihadistes des régions du nord du Mali, les activités touristiques ont connu un ralentissement drastique. Selon le livre blanc du Conseil économique social et culturel, le secteur a enregistré une baisse de 25% minimum du chiffre d’affaire billetterie. Ledit document précise que les difficultés engendrées par la crise sont entre autres : le détour de la destination Mali dû à la crise sécuritaire ; le pillage des objets archéologiques ; la dégradation des pistes et du patrimoine touristique ; l’arrêt de toute embauche dans le secteur ; le non renouvellement des contrats de travail à terme. A cela s’ajoutent la mise en chômage technique des employés dans toutes les agences de voyage et hôtels, la fermeture de petites entreprises n’ayant d’autres activités que le tourisme et la fermeture des sociétés de location de voitures. Une situation qui a causé une baisse de 25% minimum du chiffre d’affaire billetterie.
Meeting de la plateforme en faveur de l’accord :
La mobilisation n’a pas été au rendez-vous
Annoncé en grande pompe, le meeting de soutien de la plateforme des organisations de la société civile en faveur de l’accord de paix n’a pas suscité assez d’engouement au sein de la population. Elle misait à cette occasion sur une mobilisation de la population malienne pour montrer à la face du monde leur attachement à la paix et à l’unité nationale. Mais contre toute attente, la mobilisation n’a pas été à la hauteur des enjeux .Car, en principe le stade devrait refuser du monde avant 17 heures, eu égard à la médiatisation du meeting. En effet, quand nous sommes arrivés aux environs de 16 heures, les gens regagnaient peu à peu la tribune d’honneur et à compte-gouttes. Les hautes personnalités ont commencé à prendre place à la loge officielle à 17 heures. Ainsi, la masse qui y était attendue a fait la politique de la chaise vide. Désespérément, les activités du meeting n’ont pu démarrer qu’à 18 heures..
Kalabambougou
La population soumise à la corvée d’eau
Dans ce quartier voisin de Sébénikoro, en commune IV du District, la population, les femmes surtout, ne dort que d’un œil. Et pour cause. Il y a quelques semaines, beaucoup de puits du quartier ont tari par le fait, semble-t-il, de la mauvaise pluviométrie de la dernière période hivernale. Or, l’eau de robinet reste encore un luxe pour beaucoup de familles. Conséquences: la canicule, déjà insupportable, se trouve être aggravée par la corvée d’eau à laquelle la population est soumise. «Vous maris doivent quotidiennement payer de l’eau en plus du condiment, nous avons donc fort à faire», fulmine Mme Togola, cette ménagère qui ne cache pas son agacement face à la situation. Son inquiétude est d’autant plus justifiée que le bidon de 20 litres d’eau coûte aux familles 75FCFA par endroit. Elles sont nombreuses les femmes qui sont contraintes de faire le tour des familles ou de se réveiller nuitamment dans l’espoir d’avoir de quoi faire la lessive. Des chantiers ont même été suspendus faute d’eau. C’est malheureusement le même constat pour plusieurs quartiers de la capitale. Dire qu’au 21ème siècle encore les populations de notre capitale sont confrontées au problème d’eau. C’est simplement aberrant !
Pour la libération de la ville de Menaka
Le comité exécutif de la Cstm félicite la victoire du Gatia
Après avoir analysé la situation sécuritaire dans notre pays en général et dans les régions du nord notamment dans le cercle de Ménaka (région de Gao), le comité exécutif de la confédération syndicale des travailleurs du Mali félicite la brillante victoire de la plateforme d’autodéfense sur les mouvements séparatistes du Mnla et de ses alliés narcotrafiquants à Ménaka le 27 avril 2015. Une ville dont les rebelles avaient fait leur bastion depuis le 17 janvier 2012. Le comité exécutif de la Cstm demande aux populations et au gouvernement du Mali de soutenir la plateforme d’autodéfense engagée dans la libération totale du territoire malien, la sauvegarde de son intégrité, de sa laïcité et de sa forme républicaine.
Hammadoun A. Guindo secrétaire général de la CSTM
‘’L’Accord d’Alger est très dangereux pour notre pays’’
Le secrétaire général de la Cstm, visiblement, est très remonté contre l’accord d’Alger que le gouvernement s’apprête à signer dans les jours à venir. Selon lui, cet accord est très dangereux pour notre pays. Il mérite d’être dénoncé et rejeté, comme, en 2006, « l’accord d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement de la Région de Kidal ». Dans cet accord, soutient le syndicaliste, il y avait tous les éléments constitutifs d’un Etat de fait qui ne disait pas son nom. Aujourd’hui, certains l’appellent Azawad. Dans ce nouvel accord, Azawad a intégré la région de Gao et celle de Tombouctou. Amion Guindo pense que l’intégration des éléments des forces rebelles au sein des forces armées et de sécurité n’est pas admissible, car ils n’inspirent aucune confiance et sont incapables de loyauté parce que n’ayant pas le même agenda politique que le Mali.
La Rédaction