Plusieurs thèses sont avancées, à commencer par celle des membres de la commission eux-mêmes, qui n’ont pas manqué de signaler dans le rapport qu’ils n’étaient pas dans les conditions idoines de travail, car ils ne disposaient pas de siège leur permettant de pouvoir travailler dans la discrétion. Ils affirment avoir auditionné toutes les personnes concernées dans les locaux de l’hémicycle. Une manière pour eux peut-être de dégager leurs responsabilités.
Une autre thèse plus recevable est la présence de plusieurs personnes proches du Président ATT qui souhaiteraient voir ce rapport vide rendu public pour redorer le blason de leur ancien mentor. Dieu sait qu’ils sont nombreux au sein de l’hémicycle. Une chose est sûre, cette fuite de document top secret ne doit pas rester impunie. Vivement le rapport de l’enquête parlementaire.
Fonction publique des collectivités
76 enseignants en fin de formation demandent à être reclassé
En fin de formation depuis le 26 septembre 2013, 76 enseignants demandent sans succès à rentrer dans leurs droits. Par la voix d’Aly Fofana, membre du collectif, ils estiment être victimes de discrimination de la part des autorités.
Selon lui, c’est par l’arrêté n°2011-3282/ Matcl-SG du 11 août 2011 que lui et ses camarades ont bénéficié d’un congé de formation. Ces formations ont pris fin depuis 2013, et de cette date à nos jours, l’administration refuse de les reclasser conformément aux dispositions de la loi. Pendant ce temps, d’autres camarades à eux du secteur de la santé relevant des collectivités ont été reclassés. Aly Fofana estime qu’il y a deux poids deux mesures, mais surtout de la mauvaise foi.
Revenant sur leur parcours du combattant, ils ont longtemps été négligés par les responsables de la Direction Générale des collectivités, qui n’a accepté d’élaborer une note technique de leurs décisions de reclassement que sous la pression du Secrétariat général du gouvernement. Aujourd’hui, le dossier est encore bloqué à ce niveau. Ils demandent au chef de l’Etat lui-même de s’impliquer pour un dénouement heureux de la situation. Ils estiment ne demander ni plus ni moins que d’être remis dans leurs droits, à savoir : rappel à l’activité, reclassement et rappel des salaires. Une chose est sûre, ils affirment ne pas s’arrêter tant que leur situation n’est pas régularisée.
Congres De L’adema/Pasj
Vers un report au mois de mai prochain
Prévu pour les 27 et 28 mars prochain, le congrès de l’Adema est en passe d’être reporté. Selon des sources proches de ce parti, on parle d’un éventuel report au mois de mai. La date précise de la tenue de ce congrès n’ayant pas encore été décidée, certains responsables politiques de l’ancien parti majoritaire ont tenu cependant à souligner que la cause de ce report n’est pas liée au renouvellement des instances du parti (à savoir les comités, sous-sections et sections) qui s’est déroulé dans la quasi-totalité des sections. Le problème du financement, selon les mêmes sources, a été plus ou moins réglé. En effet, il a été demandé à tous les cadres du parti de contribuer à la prise en charge des frais liés à l’organisation du congrès. Toute chose qui se fait sans accroc.
ADEMA/PASJ
Les raisons du report du congrès
Dans la Ruche, on explique que le report du congrès est lié à la situation politico-sécuritaire du pays. Le fait marquant est qu’aucune structure du parti n’a pu être renouvelée dans la région de Kidal et dans une grande partie des régions de Gao et de Tombouctou. Un congrès tenu dans ces conditions exclurait forcément une bonne frange du parti. Ce qui serait de nature à fragiliser le parti dans les régions nord de notre pays, bastion naturel du parti depuis l’avènement de la démocratie. L’autre raison citée est l’attente par tout le peuple malien du paraphe et de la signature de l’accord d’Alger. Mais officieusement, le report du congrès au mois de Mai 2015 serait essentiellement lié au contrôle de l’appareil politique de l’Adema. Selon nos sources, les tractations qui sont en cours pour trouver un candidat de consensus peinent à aboutir.
NAMPALA
Une dizaine de blessés suite à un affrontement
10 blessés, c’est le bilan d’un affrontement survenu le dimanche soir entre les populations de Nampala et de Mandiana à 85 km de Sikasso. Un site d’orpaillage serait à l’origine des violences, chaque partie estimant être propriétaire du lieu d’exploitation. Des blessés ont été transportés au centre de santé de Nièna. Le calme est revenu après l’intervention des forces de sécurité. Comme quoi, les sites d’orpaillage sont devenus de véritables «Far West » pour nos populations, et il urge de trouver une solution rapide à ces conflits récurrents.
Niafunké :
Les bandits armés font parler encore d’eux
Les six personnes qui avaient disparu lundi dernier en se rendant à Tonka ont été retrouvées, mais sans vie. Leurs corps ont été découverts jeudi par deux voyageurs. Les 6 victimes dont un couple ont été retrouvées ligotées et égorgées au pied de la colline de Tin Tara, près du village d’Echell dans la commune de Tonka. Les bandits sont partis avec les trois motos sur lesquelles circulaient les victimes. Celles-ci : Mossa Ag Alassane Konta, Agaly Ag Alousseyni, Mohamed Ag Massaya, Mohamed Ag Ingari, Alhou Ag Baba et Sadou Ag Hamar Issa. Elles avaient quitté Niafunké lundi vers 15h 30 mn sur trois motos en direction du village de Taborak, dans la commune de Tonka, et étaient censées y revenir avec une nouvelle mariée le même jour. Avec cette énième attaque contre les paisibles populations de cette localité, il urge pour nos autorités en charge de la sécurité et de la défense de revoir leur stratégie de sécurisation des zones libérées après l’intervention de l’Armée française dans notre pays en 2013.
C’est malheureux que ce qui devrait respecté confidentiel se retrouve sur la place publique. Mais si c’est aussi vrai que le President ATT est innocent, pourquoi le cacher?
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