Et cela se justifie : des pertes en vie humaines pour une simple moto Djakarta, des particuliers et même des domiciles sont braqués! L’inquiétude grandit et la psychose est en train de s’installer au sein des populations. Dans les banques, les marchés, en circulation, n’importe où dans ce pays, le danger est devenu permanent. Tout le monde a peur d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Et ces questions sur toutes les lèvres : mais qui sont ces personnes ‘’ armées’’ qui dérangent la quiétude des pauvres populations ? Que font nos forces de l’ordre et de sécurité dans tout cet imbroglio ? A qui la faute ? En attendant, chaque Malien doit désormais prendre conscience que l’insécurité est l’affaire de tous et qu’il doit toujours rester vigilant. Aux banques, institutions financières et autres, de renforcer la sécurité en employant plus de ressources humaines qualifiées et en renforçant les dispositifs d’alerte. Que l’on équipe conséquemment nos forces de l’ordre et multiplie les patrouilles sur tous les axes routiers, et que ces bandits soient traqués et punis à la hauteur de leurs forfaits. Que l’Etat travaille au mieux à juguler le fléau du chômage même si ce facteur ne doit pas justifier ces braquages actuels.Chaque Malien est responsable de sa propre vie et peut également aider à sauver celle des autres.
Le délestage de retour :
Une misère de trop
Crise majeure, vieille de plusieurs années, équation irrésolue de tous les régimes qui se sont succédé à la tête de notre pays, le délestage se révèle ces derniers jours comme l’une des difficultés les plus criardes des Maliens. L’énergie électrique est donc devenue une denrée rare, très rare et manifestement recherchée même au niveau des ménages dans les quartiers. Curieusement, les dirigeants de la société énergie du Mali semblent être dépassés par cette crise à répétition au début de chaque canicule. Bientôt, les dirigeants vont pondre des communiqués d’excuses et un programme de coupure. Aujourd’hui, le délestage dicte sa loi sans qu’aucune autorité ne daigne en donner officiellement les mobiles ou du moins des explications capables d’apaiser les populations qui végètent dans le noir en ses temps de chaleur. Comment peut-on comprendre qu’au 21e siècle on puisse être confronté à ce genre de problèmes dans un pays où le soleil s’est familiarisé avec les populations ?.