les potins de «le Prétoire» : Armes fournies à Boko Haram : La France s’explique après les accusations du Tchad

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Le leader de Boko Haram, Abubakar Shekau, dans une vidéo de propagande (capture d'écran). AFP
Le leader de Boko Haram, Abubakar Shekau, dans une vidéo de propagande (capture d’écran).
AFP

La France et le gouvernement tchadien sont assurément entrés dans un jeu de ping-pong depuis la sortie médiatique, le 4 mars 2015 à Yaoundé, d’Hassan Sylla Bakary, ministre tchadien de la Communication qui affirmait devant caméras et micros que près de 40 % des armes récupérées chez les hommes de Boko Haram tombés sur le front étaient de fabrication française. Cette annonce a fait l’effet d’une bombe au sein des services du Quai d’Orsay (ministère français des Affaires étrangères) et de ses différents démembrements. Les chancelleries de Yaoundé et de N’Djaména,  les plus concernées par l’affaire ont été saisies par Paris pour les «suites à donner à cette grave accusation». La première à réagir est l’ambassade de France à Yaoundé qui, deux jours après la sortie du Tchad, a «pondu» un communiqué de presse laconique démentant totalement les allégations du ministre tchadien. Le texte signale in extenso que “la France exerce un des contrôles les plus stricts au monde sur ses ventes d’armements. Selon plusieurs rapports, une grande partie des armes de Boko Haram a été prélevée à l’armée nigériane, une autre provient de trafics illégaux dans la région.

 

jeunes prêcheurs de Bamako                                                                                                             

   Entre commerce de médicaments, maraboutage et propos déraisonnés !                                                                                                               

De nos jours les insultes graves, le «clash » verbal, le détournement des femmes d’autrui…entre autres, sont devenus le lot commun de la majeure partie des jeunes prêcheurs du district de Bamako et environnants. Avec une floraison spectaculaire des jeunes prêcheurs dont beaucoup se croient maîtres d’eux-mêmes, en sachant connaitre tout du Saint Coran se critiquent à longueur de journée sur les radios privées de Bamako. Beaucoup de jeunes ayant effectué de petites études de medersa ou ceux des vestibules se sont transformés du jour au lendemain en véritables supposés prêcheurs dans nos villes, nos quartiers…etc. Pour bénéficier de la grâce de Dieu, certains, après avoir détruit les enfants d’autrui, fréquenté les différentes prisons de Bamako, proliféré des enfants illégitimes par-ci par-là sont venus soudainement dans le domaine. Et avec l’avènement de la vente des médicaments, c’est le comble car beaucoup de femmes de Bamako furent détournées par les jeunes prêcheurs qui les ont ajoutées en leur deuxième, troisième ou quatrième femme y compris les femmes dont les maris souffrent d’impuissance sexuelle. Que Dieu nous en préserve, car notre pays n’a jamais connu de telles pratiques débiles liées à des querelles de positions partisanes. Ces derniers ont-ils réellement peur de Dieu ? Surement le jugement dernier fera des surprises désagréables ? N’est-ce pas ? Le ministre chargé du culte et des affaires religieuse doit ainsi penser à une réglementation des prêches au Mali.

 

Parlement de l‘Uemoa     :       

A quoi sert le siège de cette institution sis à Niaréla ?

Cette question mérite d’être posée au président du comité interparlementaire de l’union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Pour la simple raison que toutes les sessions parlementaires de l’Union se tiennent dans un hôtel de la capitale, alors que le parlement de la zone Uemoa dispose d’un siège qui est situé à Niarela sur la route de Sotuba. Quel est le rôle de ce siège donc dans notre pays si toutes les sessions du parlement doivent se tenir dans un hôtel plutôt qu’à leur siège ? Le comportement de nos honorables députés de l’Uemoa n’est pas à encourager, quand on sait que nos pays respectifs traversent des crises financières. Imaginez un peu les sous dépensés par cette institution lors d’une session qui dure au moins 10 jours. Un vrai pactole qui pourrait servir à d’autres fins utiles. C’est vrai que cette institution a acquis un nouveau site pour abriter son siège toujours dans la capitale malienne, mais il serait bon pour nos honorables députés de l’Uemoa de donner souffle de vie à leur actuel siège, qui n’attend que ces derniers.

 

Accord de paix d’Alger :                             

  Dissension de points de vue entre opposition et majorité

L’accord de paix paraphé le 1er mars dernier à Alger par le gouvernement malien et des groupes armés a été rejeté par l’opposition malienne tandis que la majorité juge le document satisfaisant. Dans une déclaration rendue publique lundi, dix partis de l’opposition, dont l’Urd, prennent acte du paraphe du document, mais «déclarent solennellement que cet accord n’est pas celui qu’ils auraient souhaité» pour le peuple malien.

A leurs avis, le document «contient des faiblesses incontestables et comporte des risques majeurs pour l’unité et la stabilité du Mali en tant qu’il confère des droits particuliers à certaines catégories de citoyens». Elle ajoute qu’elle «est convaincue que le calendrier de mise en œuvre de l’accord serait très difficile à tenir et que cela pourrait aboutir à des frustrations».

Pour sa part, la Convention des partis politiques de la majorité a indiqué qu’»en réalité, en Etat responsable, rien ne gêne dans cet accord. Dès l’instant qu’on est d’accord sur l’essentiel, le défi consiste à transformer toutes les raisons d’anxiété, de doute, en réussite», a souligné Nancouma Keïta, coordinateur de la structure au cours d’une conférence de presse.

 

Crise economique                                                                                                                                    Le culte de l’argent  

Avoir du sou, le jeton, wari, money. La vie, c’est les moyens. L’argent, tous pour l’argent. Qui est fou? A Bamako en ce moment, tout le monde aime le «blé». Peu importe la manière de l’avoir. La fin justifie les moyens! De sorte qu’une bande de gamins a trouvé une passerelle: arnaquer. Ils se font appeler la famille des brouteurs au pays d’Houphouët Boigny, avec des sobriquets hors du commun. Vetcho conteneur. Boro de sou. Guyzo le banquier, Boucary le diamantaire… A force de vouloir posséder le pouvoir financier, ils tombent dans des pratiques occultes avec à la clé des rituels… Allant jusqu’au sacrifice humain. Un des leurs a épilé sa génitrice pour un rituel. Un autre a eu l’indécence de faire «ça» avec sa mère. Qu’est-ce qu’ils sont maudits! L’argent fait le bonheur, mais fait aussi le malheur quand il s’acquiert par des voies maléfiques. Ces brouteurs deviennent des fous et broutent l’herbe du malheur. Ils ne sont pas les seuls à accomplir des sales besognes. Nos politiciens sont aussi des adeptes de ce genre de rites sataniques, juste pour avoir les sous et le pouvoir. 0n ne les laissera pas brouter nos enfants, pour leur propre plaisir. Plus jamais ça !

 

La Rédaction

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3 COMMENTAIRES

  1. Soyons realistes, ne transformons pas les propos du ministre tchadien: “les armes de boko haram sont de fabrication francaise a 40%” ne veut absolument pas dire que “la france ravitaille boko haram en armements”

  2. La France a toujours fourni des armes pour déstabiliser l’Afrique de l’Ouest et ses anciens colonies d’Afrique du pacifique et du caraïbe. En rappelle la guerre du Biafra au Nigeria, la France a fournie des armes et des conseillers militaires à Odjoukou, le rival de Gowone.
    La France est un fabriquant d’arme, elle ne voit que son intérêt. Un pays n’a pas d’ami mais des intérêts.

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