Les potins de «Le Prétoire» : Affaire des engrais frelatés : Une cabale contre le PDG de la Cmdt

Tous les deux avaient des comptes à régler. Seydou Nantoumé, qui aurait  voulu à lui seul tout le marché, en voudrait à mort au promoteur de la société Somadeco, Sourakata Diaby, l’adjudicataire qui a fait la meilleure offre et qui a remporté le marché légalement. Seydou Nantoumé, qui a pourtant bénéficié de la clause de préférence nationale en passant de 6000 tonnes à près de 25.000 tonnes et aussi de l’apport de beaucoup de petits adjudicataires, ne voulait pas se contenter de si peu. N’ayant pas eu le marché à lui seul, il a volé un échantillon de l’engrais de Sourakata Diaby, l’a fait analyser par un laboratoire de son choix. Fort de ce résultat à l’insu du GIE qui est légalement habilité à le faire, il a amené tout le petit monde à travers une lettre du 17 novembre 2014 (N° Ref :TAI/ 2014/11/0037) dont l’objet est : Réserves sur la qualité des produits livrés par certains adjudicataires.  Une démarche solitaire et tout à fait illégale qui n’a pas laissé indifférent le ministre Bocary Tréta. Ce dernier s’est empressé de vouloir sanctionner le Pdg de la Cmdt, Kalifa Sanogo en le relevant de son poste et en le faisant remplacer par une dame. Et n’eut été la vigilance de l’actuel Premier ministre, Modibo Kéita, Kalifa Sanogo ne serait plus à son poste. Face au refus du gouvernement, Tréta a voulu passer par le président de la République qui l’aurait aussi éconduit.

  Pourquoi tant d’acharnement contre Kalifa Sanogo ?      

De source sûre, le ministre Tréta en veut à mort au Pdg de la Cmdt à cause de l’affaire de Huicoma. Faut-il rappeler que Huicoma a été cédée au groupe Tomota à 9 milliards de FCFA. Et le promoteur du groupe Tomota, Aliou Tomota, n’est que le tonton maternel de Bocary Treta. Aujourd’hui, le fait pour la Cmdt de vouloir récupérer coute que coute l’Huicoma constitue un crime de lèse-majesté pour Tréta. Raison pour laquelle il est décidé à tout mettre en œuvre pour avoir la tête de Kalifa Sanogo.

INTERDICTION DES TELEPHONES PORTABLES AU CICB

Et pourtant tous les rebelles de la Cma ont eu accès avec les leurs

Avec ce que nous avons vécu le samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako, on est en droit de poser la question suivante: dans quel pays sommes-nous ? Car au moment où les forces de sécurité font savoir aux invités de cette cérémonie que les téléphones portables sont interdits d’accès dans la salle, les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad, eux, ont eu plus de chance que les autres invités. Ils sont rentrés dans la salle avec leurs portables sans être inquiétés. Et pourtant à cause des téléphones portables beaucoup d’invités n’ont pas pu avoir accès à la salle. Vraiment pour la paix, toutes les discriminations sont permises.

Le 2eme vice-président de l’Assemblée nationale amadou Thiam refoule à  la porte                                                                                                                                                 Le zèle de trop de nos hommes en tenue

Incroyable mais vrai. On aura tout vu à Ibkland avec nos porteurs d’uniformes. En effet, lors de la cérémonie de parachèvement du processus de signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, le député Amadou Thiam, non moins 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, a été refoulé à la porte par les hommes en tenue. Malgré qu’il se soit présenté, son insigne sur son habit et sa carte d’invitation, les forces du désordre ont opposé un niet catégorique. Thiam a gardé son sang-froid pour faire appel à qui de droit afin de clore cet incident.

SIGNATURE DE L’ACCORD DU 20 JUIN

Me Harouna Toureh met en garde la CMA 

La signature de l’accord est enfin terminée. Place à la suite du processus pour une paix durable au Mali. Lors de son discours, Me Harouna Toureh, porte-parole de la plateforme, fera savoir que son mouvement est engagé dans le processus de la paix. Mais que la plateforme reste en même temps prête à agir au cas où il y aura des hostilités sur le terrain, car ils ont des hommes pour cette mission. Cette mise en garde de Me Toureh était adressée de façon voilée aux responsables de la Cma, qui étaient venus en nombre impressionnants lors de cette signature au Cicb. Si pour Harouna Toureh, la plateforme est pour la paix, elle a aussi les moyens de faire la guerre.

La Rédaction

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