De source diplomatique, le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), Ban Ki-Moon, les patrons de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement et la présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, sont attendus dans notre pays. Ils doivent prendre part à la première réunion ministérielle pour l’établissement d’une plateforme de coordination de la stratégie intégrée des Nations-Unies pour le sahel, que notre pays se prépare à accueillir le 5 novembre. Cette réunion, regroupera les pays du sahel et a pour objectif d’accorder leur violon dans la lutte contre l’insécurité dans cette zone. En plus de ces personnalités, plusieurs experts des questions sécuritaires et de défense seront de la rencontre
Décentralisation : IBK au Rwanda
A peine rentré de Dakar où il a pris part à des réunions de la CEDEAO (autour notamment de la question sécuritaire au Mali et en Guinée-Bissau) et de l’UEMOA, le président IBK s’est envolé pour le Rwanda.
Les avancées de ce pays en matière de décentralisation, jugées exemplaires, pourraient constituer le motif de ce déplacement à un moment où le nouveau président compte sur cet outil pour résoudre le problème récurent du séparatisme kidalois.
Le nouveau Médiateur de la République, Baba Akhib Haïdara, prête serment
C’est devant le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, des membres du gouvernement, des chefs des Institutions de la République, des notabilités de Bamako et de nombreuses personnalités nationales et étrangères que le nouveau Médiateur de la République, l’ancien ministre de l’éducation nationale, Baba Akhib Haïdara, a prêté serment. C’était le samedi dernier dans la salle des banquets du palais de Koulouba. Nommé le 3 octobre par le président IBK, Baba Akhib Haïdara succède à l’ancien Premier ministre Diango Cissoko qui occupait ce poste jusqu’à sa nomination à la tête du gouvernement en décembre 2012 par l’ex- Président de la transition Dioncounda Traoré. Il faut rappeler que cette institution intervient dans le règlement des litiges entre l’administration et les administrés.
IBK place ses hommes à la cellule de communication de la présidence
Selon des sources concordantes, deux des trois membres de la cellule de communication de la présidence de la République seront bientôt en fin de mission. Il s’agit de Kader Maïga et de Issa Doumbia. Les deux confrères, selon notre source, seront bientôt mis à la disposition du ministère de la communication pour d’autres charges. Il faut noter que depuis sa prise de fonction, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta, a pris le pli de se passer de sa cellule de communication pour ses missions à l’extérieur du pays. Il se fait plutôt accompagner du patron du journal Info Matin, Sambi Touré et du secrétaire à la communication du Rassemblement pour le Mali (RPM), l’ex-député de Niono Bouh Touré. Lesquels vont intégrer officiellement le département de la communication. Quant au troisième, Diarra Diakité, il pourrait garder son poste dans la cellule.
Axe Bamako-Dubaï: Les Emiratis rassurent qu’aucune mesure discriminatoire ne vise les Maliens quant à la délivrance des visas
Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a reçu en audience une forte délégation des Emirats Arabes Unis en marge des Sommets de l’UEMOA et de la CEDEAO de Dakar des 24 et 25 octobre.
L’audience, qui s’est déroulée en présence du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale, Zahabi Sidi Ould Mohamed, a essentiellement porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et l’identification de nouveaux domaines de coopération entre les Emirats Arabes Unis et la République du Mali. Le président Ibrahim Boubacar Kéïta a saisi l’occasion pour s’informer sur les raisons des difficultés rencontrées par ses compatriotes dans l’obtention de visas vers Dubaï. Les responsables Emiratis l’ont rassuré sur le fait qu’il n’existe aucune mesure discriminatoire visant les Maliens quant à la délivrance des visas vers Dubaï. Ils ont, par ailleurs, souhaité être informés par les autorités maliennes de toute éventuelle difficulté pouvant survenir dans ce domaine.
Un bataillon de 850 soldats guinéens attendus au Mali
Le président guinéen Alpha Condé a annoncé samedi l’envoi très prochain d’un bataillon de 850 soldats de son pays pour soutenir les efforts de déploiement des forces armées dans le nord du Mali pour lutter contre le terrorisme. Cette annonce a été faite à son retour d’un sommet de la CEDEAO à Dakar consacré aux défis auxquels la sous-région fait face.Selon le président guinéen, le Mali est actuellement confronté à une nouvelle situation de guerre, avec l’émergence des groupes islamistes dont la vocation serait de rendre complètement ingouvernable le nord de son territoire.
Eu égard aux liens très profonds entre les peuples guinéen et malien, ainsi que la proximité géographique et culturelle entre les deux pays, le président Condé se dit conscient de la nécessité pour la Guinée et les autres pays limitrophes de se mobilier pour assister le Mali à faire face à la menace de déstabilisation qui refait surface dans cette partie du pays.
Rappelons que dans le cadre de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), la Guinée a déjà déployé plus de 150 militaires au Mali pour soutenir les efforts antiterroristes.
Douane malienne : Des agents de la répression de la fraude ont le moral au talon
Au service de la lutte contre la fraude au sein de la douane malienne, nombreux sont les agents qui ont aujourd’hui le moral au talon. Car, selon le récit de l’un d’entre eux qui a tenu à conserver l’anonymat pour une raison bien compréhensible, leurs efforts ne sont pas le plus souvent récompensés. A le croire, il suffit que ces agents saisissent une marchandise pour que son propriétaire, par un coup de fil à la hiérarchie, obtienne sa relaxe immédiate. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase s’est produite le 24 octobre lorsqu’ une mission de contrôle de cinq personnes en partance pour Diboli à la frontière sénégalaise, a été sommée de rebrousser chemin sans plus de précision. Une décision qui aurait mis dans l’expectative ces missionnaires et donné lieu à toutes sortes de suspicions et de spéculations.
UEMOA-BCEAO-BRVM : les cadres maliens sous-représentés
C’est le triste constat fait depuis des années sans que nos autorités daignent trouver la moindre solution à cette situation.
En effet, au niveau des différentes structures financières de l’UEMOA – BCEAO, Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et autres structures qui ont pris le plus souvent leur quartier dans la capitale ivoirienne, le constat est effarant: une simple présence symbolique des cadres maliens en certains endroits. En d’autres, ils sont carrément absents. Qu’est-ce qui explique cet état de fait? Est-ce par un manque de ressources humaines disponibles capables d’occuper des fonctions dans ces structures ou un défaut de punch de la part de nos dirigeants à se battre pour la promotion de nos cadres dans les institutions financières sous-régionales?
La question demeure et il urge que les nouveaux dirigeants du pays prennent dorénavant ce problème à bras le corps. Partout les gens se demandent pourquoi cette frilosité.
Rassemblés par kassoum THERA, B. Diabaté, M. Fofana & A. Diarra