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Fraude électorale : Les préfets dans le collimateur !
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Les accusations tous azimuts de fraudes lors des élections présidentielle et législatives ont fini par jeter le discrédit sur les représentants de l’Etat dans les arrondissements, cercles et chefs-lieux de région. Notamment les préfets et sous-préfets, pointés du doigt par ceux qui s’estiment victimes de fraudes et autres tripatouillages des résultats.
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Dans toutes les circonscriptions où des cas de fraude ont été constatés, ils sont les premiers cités et, à ce jour, aucun d’eux n’a élevé la voix pour apporter quelque démenti que ce soit. L’image de ces représentants de l’Etat dans le Mali profond a pris un coup dans certaines localités de l’intérieur au point que des difficultés relationnelles entre administration et administrés ne devraient pas surprendre dans les jours à venir.
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Les citoyens vont-ils leur vouer tout le respect et la considération qu’ils méritent ? A suivre.
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Cour constitutionnelle : Pas la peine…
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L’image ‘’des sages de Dibida’’ a-t-elle aussi été ternie par la présidentielle d’avril et au 1er tour des législatives? En tout cas, il n’est plus rare d’entendre des hommes politiques qui estiment que la Cour ne vaut pas la peine d’être saisie, parce qu’elle envoie tout le monde dos à dos. Nombre de déçus estiment que la Cour n’a même plus sa raison d’être. Couverts de péchés eux aussi, ‘’Les sages de Dibida’’ sont restés muets jusque-là.
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En tous les cas, la plupart des requérants pensent que saisir la Cour est devenue une simple formalité. Ils n’ont cependant aucun espoir de voir leurs requêtes aboutir.
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Alhassane H. Maïga
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Journée panafricaine des femmes : Les Maliennes invitent les décideurs à respecter leur parole !
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Par la célébration de la Journée panafricaine des femmes, le 31 juillet dernier les Maliennes ont lancé un véritable cri de cœur à l’endroit de nos décideurs pour la mise en application des textes et conventions ratifiés en vue d’une participation plus accrue de la couche la plus nombreuse de notre pays.
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Comme à l’accoutumée, les femmes du Mali ont célébré le 31 juillet dernier la Journée panafricaine des femmes. C’était au Palais de la culture, à l’occasion d’une cérémonie présidée par la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille. Mme Diallo M’Bodji Sène était entourée pour la circonstance de la Secrétaire générale de l’Opf, Assétou Koïté, de Mme Alwata Ichata Sahi, Secrétaire régionale pour l’Afrique de l’ouest de l’Opf et de quelques membres du gouvernement.
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‘’Rôle et place de la femme dans la lutte contre la pauvreté’’ tel était le thème retenu cette année du fait qu’un grand nombre de personnes, particulièrement les femmes, vivent en dessous du seuil de pauvreté. Or, on sait que depuis la conférence de Beijing, les gouvernements ont réaffirmé leur responsabilité morale de promouvoir le rôle économique des femmes.
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A en croire Mme Alwata Ichata Sahi, la pauvreté qui demeure le lot d’une forte composante de la population, touche principalement les jeunes et les femmes. C’est pourquoi la participation des femmes revêt une importance fondamentale dans la lutte contre la pauvreté. ‘’Considérant cette spécificité, il urge d’adopter les politiques, programmes et actions spécifiques de lutte contre la pauvreté des femmes et de les intégrer dans la planification économique globale aux niveaux local, national, régional et international’’, a-t-elle ajouté.
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Dans un plaidoyer lu par Mme Oumou Touré, les organisations féminines maliennes ont exprimé quelques préoccupations qui constituent à leurs yeux des aspirations profondes voire des demandes légitimes de la couche la plus nombreuse de notre pays. La porte-parole, Mme Oumou Touré, rappelle que la femme n’est pas à marginaliser, ni à humilier, mais à intégrer et à respecter. Elle n’est pas un adversaire mais un partenaire de taille, une actrice incontournable du développement national.
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‘’Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement, nous pensons que le temps est venu pour l’application correcte et effective des accords, textes et conventions adoptés par notre pays comme engagement pris en faveur des femmes’’, a déclaré Mme Oumou Touré. La Secrétaire générale de l’Organisation panafricaine des femmes, Mme Assétou Koïté, a souligné que les femmes doivent se mobiliser et mobiliser leur gouvernement pour plus de solidarité et d’entraide dans la lutte contre la pauvreté. Par ailleurs, elle a réitéré l’engagement des femmes africaines à la réalisation des Etats-Unis d’Afrique.
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Mme Diallo M’Bodji Sène, ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, a pour sa part, souligné que les Maliennes ont un rôle inestimable à jouer dans le combat contre la pauvreté. Parce que ‘’Les femmes maliennes constituent un potentiel énorme pour le développement économique de notre pays’’.
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Elle a, tout de même tenu à rappeler les efforts du gouvernement malien en faveur des femmes comme l’adoption d’un Programme national d’appui aux femmes opératrices économiques, la construction des centres d’auto – promotion, la création des Maisons de la femme et de l’enfant.
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Ces infrastructures constitueront des maillons solides dans le processus de renforcement des compétences et des capacités des femmes en général et des femmes rurales en particulier. Tout en appelant les femmes à leur solidarité dans ce combat contre la pauvreté, elle les a invitées à se mobiliser en tant qu’actrices en vue de conquérir et de jouer pleinement leur rôle.
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Coulisses
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L’ombre de Lobbo !
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L’ombre de la première dame, Mme Touré Lobbo Traoré, présidente de la Fondation pour l’enfance a plané sur les festivités de la célébration du 31 juillet. L’annonce de son absence ( !?) a suscité des émois dans la grande salle du Palais de la culture. C’est la première fois que Mme Touré Lobbo Touré rate le 31 juillet, soulignent certains organisateurs. Toutes les personnes qui se sont succédées à la tribune ont tenu à la remercier de son engagement à côté des femmes.
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Assétou Koïté était de la fête !
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La Secrétaire générale de l’Organisation panafricaine des femmes, Mme Assétou Koïté, de nationalité sénégalaise, a tenu à être présente au Palais de la culture à côté de ses sœurs du Mali pour célébrer la Panafricaine des femmes.
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Une bonne raison pour Mme Alwata Ichata Sahi de lui rendre hommage ‘’grâce à sa grande expérience, à sa compétence et à sa détermination, l’Opf reste encore une référence malgré toutes les difficultés vécues’’, a-t-elle souligné.
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Les ministres… misogynes!
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Apparemment, les participantes à cette cérémonie de la Panafricaine n’ont pas bien apprécié l’absence remarquée des hommes ministres. Seuls Ganfoud et Pléah ont répondu à leur invitation. La Secrétaire exécutive de la Cafo, Mme Oumou Touré se chargea de leur faire parvenir le ‘’tchikan’’ par les femmes ministres présentes.
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Chiaka Doumbia et Drissa Togola
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