Vol de sept sacs de cuivre d’une valeur de 400 000 F CFA chacun au marché de Médine : Le voleur, Djimé Karambé, voulait vendre l’unité à 500 F CFA !
Djimé Karambé, natif de Sibisibi dans le cercle de Bandiagara, vient d’être arrêté pour vol par la brigade de recherches du commissariat du 3e arrondissement. C’était suite à une plainte de Cheickina Touré, commerçant de son état au marché de Médine. Dont sept sacs de cuivre d’une valeur de 2 800 000 F CFA ont été dérobés dans le magasin.
Mais seulement deux ont été retrouvés avec Djimé Karambé qui les avait volés dans la nuit du 27 au 28 septembre dernier aux environs de 5 heures du matin. A ses dires, il transportait des colis de ses clients lorsqu’il a repéré la boutique de Cheickina Touré sur le flanc de la colline du marché de Médine. Compte tenu de l’heure tardive, l’endroit était encore désert. Le malfrat avait alors commencé à pratiquer un grand trou sur la tôle rouillée servant de clôture au magasin. C’est ainsi qu’il y est entré pour charger, dans son pousse-pousse, deux sacs de cuivre de 100 kilos chacun.
Après cette opération, il s’est dirigé vers le quartier de Banconi où il a déposé ses colis dans une boutique. Et confié son butin au propriétaire dudit magasin en attendant de trouver un acquéreur. Dieu faisant bien les choses, Cheickina Touré, qui s’est rendu compte de la disparition de sa marchandise, soupçonnait à juste titre Djimé Karambé. Qui s’est retrouvé, dès le lendemain, entre les mains des éléments du désormais inspecteur principal, Papa Mamby Kéïta, chef de la brigade de recherches du commissariat du 3e arrondissement.
A l’interrogatoire, le voleur avait tout d’abord nié les faits qui lui étaient reprochés. Il a fallu 48 heures pour qu’ensuite il passe aux aveux. Grâce aux nombreux pièges de "l’Epervier du Mandé", Papa Mamby Kéïta. Comble de la bévue Djimé Karambé avait l’intention de vendre les deux sacs à 1 000 F CFA. Alors que l’unité est normalement vendu à 400 000 FCFA !
Pour le moment les deux sacs ont été restitués à la victime. Reste que le malfaiteur n’a, jusqu’à présent, pas reconnu le vol des cinq autres sacs.
Alou B HAIDARA
Elle voulait faire assassiner sa co-locatrice !
Cette affaire a défrayé la chronique au quartier Hippodrome en commune II. Djénéba Samaké, divorcée, vit avec ses enfants dans la même cour que Kadia Djénépo, d’origine burkinabé, mariée à un Sénégalais. Malgré la cohabitation, les deux femmes n’ont jamais parlé le même langage.
Sur consigne du propriétaire, Kadia Djénépo a la charge de gérer la maison depuis un certain temps. Le 16 septembre dernier, ses quatre litres d’huile qu’elle avait laissés dans la cour avaient disparu. La coupable ?
La bonne de sa co-locatrice Djénéba Samaké ! Kadia s’est alors adressée à celle-ci pour lui demander des comptes. La réponse: des insultes grossières proférées par Djénéba à l’endroit de la bonne dame. Du coup, la bagarre commence. Et elle appelle son enfant, Oumar Samaké, un gros bras. Qui, avec ses amis, a fait une descente musclée sur la famille de Kadia Djénépo, massacrant ses enfants.
A la fin de la bagarre, Kadia s’est retrouvée avec une épaule désarticulée. L’affaire a finalement été confiée à la police. Et Djénéba, a été arrêtée puis relâchée par le procureur du tribunal de la commune II. Mais, à présent, Oumar Samaké et le reste de son gang courent toujours.
Alou B HAIDARA
Bassékou Kouyaté et Samaguera au Danemark
Depuis la création de son groupe, le quatuor de n’goni appelé Samaguera, avec comme chanteuse sa charmante épouse Ami Sacko, Bassékou Kouyaté ne cesse d’engranger des contrats et des dates en Europe. C’est ainsi qu’après une tournée en février en Allemagne et en France, puis en mai et juin derniers au Maroc, Bassékou et Samaguera seront cette semaine au Danemark pour quatre dates, avant de revenir pour un concert en France. Bassékou et son groupe ont participé à l’Opéra du Sahel, une grande rencontre culturelle. Samaguera reviendra à Bamako le 13 octobre pour participer, le 15 du même mois, à l’ouverture officielle de l’ambassade du Danemak au Mali.
Sékouba Bambino a perdu son père
L’artiste guinéen Sékouba Bambino Diabaté vient de perdre son père, du nom de El Hadj Baba Diabaté. Il est décédé le samedi 30 septembre à Siguiri, village natal de l’artiste.
L’enterrement a eu lieu le lendemain, dimanche, à Siguiri en présence de l’artiste lui-même et plusieurs autres musiciens. C’est avec beaucoup de consternation que les artistes maliens ont appris la nouvelle. Ils présentent donc leurs condoléances les plus attristées à Sékouba.
Nafi Diabaté à Paris pour quelques dates
La présidente de l’association des jeunes griottes appelée Nouvelle Génération, Nafi Diabaté dite Marimar, est actuellement à Paris pour quelques spectacles. Elle est partie il y a une semaine, sur invitation de ses Jatigi. Elle prévoit de faire des sumu dans des foyers de Maliens et dans certaines familles maliennes installées en France. De plus, dans le cadre de la promotion de son nouvel album, Kounandi, elle fera deux concerts à Montreuil. Marimar fera aussi un tour du côté des artisans du Mali qui sont à Paris depuis deux semaines dans le cadre des Journées du Mali à la Bourse du Commerce de Paris.
Selon nos sources, la charmante Marimar passera la fête de Ramadan aux côtés de ses Jatigi. Elle reviendra ensuite à Bamako pour préparer son prochain album qui est déjà en chantier et dont une partie sera enregistrée à Paris. Comme Nafi, Madiaré Dramé séjourne aussi actuellement dans la capitale française où elle a donné un spectacle dans un foyer, afin de faire la promotion de l’album qu’elle vient de mettre sur le marché. Elle doit revenir demain à Bamako.
Kassim TRAORE
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