La non-reconnaissance du président IBK par Soumaïla Cissé est de sa propre initiative pas celle d’IBK ni du Chérif Madani Haïdara. D’ailleurs, Haïdara était chez lui à Tamani quand il a été sollicité par Soumaïla Cissé qui avait d’abord demandé l’implication du Chérif de Nioro et de l’imam Dicko. L’implication de tous ces leaders religieux allait compliquer la démarche. C’est pourquoi elle a été allégée autour d’Ousmane Chérif Haïdara. C’est bien lui Haïdara qui a sollicité l’implication du Cardinal Zerbo et du Patriarche Niaré. Donc, ils ne se sont pas levés d’eux-mêmes pour aller chez Soumaïla, c’est bien lui qui les a invités pour sortir enfin de la crise politique et de reconnaître IBK. Donc, l’initiative n’a rien à voir avec cette fameuse affaire des 100 millions.
Reprise totale
Dans le cercle de Bankass deux villages (Djabel et Sadja) ont été attaqués par des génocidaires donzos. Le 05 décembre, tôt le matin, les chasseurs génocidaires donzos appuyés par des militaires maliens ont attaqué deux villages peuls : Djabel et Sadja. Bilan : quatre Peuls tués (Hamadoun Bolly, Yaya Bolly, Nouh Bolly et Almamy Bolly) d’après les témoins oculaires. Les habitants demandent à l’armée malienne d’être impartiale entre les fils du Mali afin de sécuriser les personnes et leurs biens. C’est la énième fois que Djabel est attaqué par les terroristes génocidaires donzos et Fama. Dans la journée du 6 décembre, l’un des deux bandits armés qui avaient enlevé le véhicule 4×4 de la Croix rouge de Bourem, a été arrêté par la population et le véhicule a été retrouvé par les Fama dans la zone d’Almoustratt.
4 à 7 morts
Quatre à sept personnes ont été tuées mercredi dans le centre du Mali dans un incident impliquant l’armée, qui affirme qu’elle a été visée par des «terroristes», alors que selon un groupe d’autodéfense et une association, la majorité des victimes sont des Peuls. «En mission commandée dans le cercle de Bankass, région de Mopti, les Forces armées maliennes (Fama) ont été la cible d’une attaque terroriste à Sadia, dans la commune de Kany-Bonzo, localité située à 10 km de Bankass ce mercredi», a indiqué jeudi soir dans un communiqué l’armée malienne. «Au cours de cette opération, un élément des Fama a trouvé la mort. Côté assaillants, le bilan est de six morts», tandis que «deux motos, de l’armement, des munitions et autres matériels de guerre (ont été) récupérés», selon la même source. «Ce sont quatre Peuls combattants de notre mouvement qui ont été tués», a toutefois affirmé à l’AFP le président du Ganda Izo, un groupe d’autodéfense à dominante peule, Mohamed Attaib Sidibé. Alors que les Peuls dénoncent régulièrement des exactions de la part de groupes de chasseurs dogons, tolérées voire encouragées selon eux au nom de la lutte contre les jihadistes par les autorités ou l’armée, des «chasseurs traditionnels» auraient été vus aux côtés des forces armées au cours de l’attaque de mercredi, a affirmé M. Sidibé. «Nous démentons catégoriquement cette information, nous avons été victimes d’une attaque terroriste et nous avons riposté», a déclaré à l’AFP un officier de l’armée malienne s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.
La riposte des terroristes
L’attaque d’un village peul dans le cercle de Ténénkou a fait cinq morts et plusieurs blessés. Cinq personnes dont deux enfants ont été tuées par des milices donzos à Mamba, le jeudi 6 décembre 2018. D’autres ont été blessés. Mamba est une localité située près de Diafarabé dans le cercle de Ténénkou. Les assaillants ont emporté des motos, des plaques solaires et des bijoux en or et argent appartenant à des habitants. La localité de Mamba a subi plusieurs actes de ce genre depuis l’occupation de la région par des terroristes. En septembre 2016, des terroristes ont pris en otage plusieurs jeunes du village qu’ils ont accusé d’être à l’origine de l’assassinat de l’un des leurs à la suite d’une rixe. Courant 2017 et 2018, le village a subi plusieurs blocus de la part des donzos et les hommes de la brousse. Ces différents blocus ont privé les habitants des foires hebdomadaires de Diafarabé et de Dia.
Lutte contre la violence
Au Mali, un nouveau rapport de Human Rights Watch (HRW) évoque la mort d’au moins 200 civils dans le centre en 2018. L’organisation de défense des droits de l’homme demande d’établir une commission parlementaire «chargée d’enquêter sur la violence communautaire dans le centre du Mali.» L’une des missions de cette commission parlementaire devrait être, selon HRW, de déterminer les origines des armes utilisées par les groupes islamistes armés et les groupes d’autodéfense. Ces derniers détiendraient des armes automatiques ou de guerre dont ils font usage lors des violences intercommunautaires. En 2018, plus de 200 civils ont été tués, selon HRW. L’autre question sur laquelle, cette probable commission devrait se pencher est la présumée «partialité» de l’armée et du gouvernement maliens dans ce conflit qui explose le centre du Mali. L’armée malienne est régulièrement accusée par les organisations de défense des droits de l’homme d’être impliquée dans l’exaction de civils peulhs. Et enfin, les parlementaires maliens sont invités à envisager la création d’un «programme de dédommagement pour les victimes civiles de la violence communautaire.» «Et veiller à ce que ces dédommagements soient accordés de manière transparente, quelle que soit l’appartenance religieuse ou ethnique», conclut le rapport.
Qu’est-ce que la sagesse?
«Je ne sais rien de la sagesse. Tout ce que je sais, c’est que la vie est une occasion de rencontrer des vivants, des hommes comme toi et moi. Fais en sorte que toute personne que tu rencontres, ne serait-ce qu’une fois en passant, ne regrette pas de t’avoir connu. Fais en sorte que ta famille, tes amis, tes collègues souhaitent ta présence et regrettent ton absence. Sois serviable et ne néglige personne pour sa condition sociale car avant d’avoir ou de savoir quoi que ce soit, chaque humain est un être issu de la création du divin. L’humain est respectable par ses origines. Accepte les torts de tout le monde car c’est la volonté de Dieu que le mal ou le bien des uns et des autres te parviennent. N’envie surtout personne dans la fortune matérielle car toute richesse comporte son lot d’exigences. Sois prompt à donner et facile à pardonner. Écoute plus ton cœur que celui des autres ; suis plutôt ton chemin que celui des autres. Enseigne à l’ignorant qui rêve de s’instruire et laisse parler l’orgueilleux qui pense tout connaître. Je pourrai continuer mais je préfère résumer le reste en une courte phrase : Ne te plains pas, ni de la vie, ni de personne.»
Ignominieuse affaire
Tout est parti d’un article publié par notre confrère sur les malversations au sein de la CVJR. Mécontent de cet article, le secrétaire général de la Commission et ses complices ont invité le directeur de publication de malimédias.com, Hamidou El hadji Touré, dans les locaux de la CVJR. Selon la version de notre confrère, une fois sur les lieux, il a été séquestré, torturé et menacé de mort par le secrétaire général de la CVJR, le colonel Abdoulaye Macalou. Face à cette situation, le colonel Macalou a démissionné de son poste, mais dans sa lettre de démission, il nie les faits et avance une cabale contre sa personne : «J’ai l’honneur de vous présenter ma lettre de démission du poste de secrétaire général de la Commission vérité, justice et réconciliation à compter de ce jour, lundi 3 décembre 2018. En effet, face à une campagne d’intoxication médiatique mensongère, d’atteinte à mon honneur, à celle de ma famille et de ricochet sur l’une des rares structures de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger, par des individus dont j’ignore les véritables raisons car n’ayant jamais pris le soin de me rapprocher, pour vérifier la véracité des faits rapportés par un pseudo-journaliste…» En attendant l’élucidation des choses, l’affaire est entre les mains des gendarmes du camp I.
Louis Cheick élu
Louis Cheick Sissoko vient d’être élu membre de l’Assemblée générale de l’ECOSOCC de l’UA pour un mandat de 4 ans au nom du Mali, à travers l’association Open Mali. Pour la 1ère fois, le Mali occupe son siège au sein de cette prestigieuse organisation. C’est le Mali qui est honoré.
Loi promulguée
Selon nos informations, le président de la République a promulgué la loi organique prorogeant le mandat des députés. Il s’agit de la loi n°2018-067 du 06 décembre 2018 portant loi organique relative à la prorogation du mandat des députés à l’Assemblée nationale. L’Assemblée nationale avait délibéré et adopté cette loi en sa séance du 15 novembre 2018. Le président de la République promulgue la loi dont la teneur suit : «Article 1er : Le mandat des députés de la Vème législature, objet de l’Arrêt n°2013-12/CC-EL du 31 décembre 2013, est prorogé jusqu’au 30 juin 2019. Article 2 : La présente loi organique sera enregistrée et publiée au Journal officiel. Bamako, le 06 décembre 2018, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita.»
Des chefs de dépôt d’armes outillés
27 stagiaires de l’Armée de terre, de la Garde, de la Police et de la Gendarmerie nationale ont reçu, le jeudi 6 décembre, leur attestation après 4 jours de formation sur la gestion sécuritaire. Intitulé «Gestion de la Sécurité Physique et du Stockage des Armes, des Munitions et des Explosifs», ce module répond à la vision actuelle de la hiérarchie pour la sauvegarde du patrimoine militaire.
Niamey
Niamey est la capitale du Niger, située sur le fleuve Niger dans l’extrême ouest du pays. Fondée au XIXe siècle, longtemps restée un village de quelques centaines d’habitants, Niamey a considérablement augmenté sa population à partir du milieu des années 1940 pour atteindre 1 302 910 habitants en 2011, la ville la plus peuplée du Niger. Depuis le 24 novembre 1988, la ville, qui compte cinq communes, est constituée en une communauté urbaine dénommée Communauté urbaine de Niamey. Les fondateurs du village de Niamey seraient des Maouri, venus de Matankari vers la fin du XIXe siècle. Ils se seraient installés sur une île appelée Neni Goungou face au Niamey actuel, avant de venir s’implanter sur la rive gauche du Niger, dit-on, à côté d’un arbre ce qui donnera plus tard le nom au village : Niame pour Nia, le nom de l’arbre et me en djerma qui signifie rivage où l’on puise de l’eau. Niamey est alors le chef-lieu du cercle de Djerma qui comprendra les régions comprises entre le fleuve et le Dallol Bosso.
Sans conscience
Des pneus brûlés à Bamako ? Eh bien qu’ils continuent à tout brûler, on va les applaudir pour le bonheur de ce pays. Tous ces politiciens sont pareils : opposition et majorité !!! À quoi a servi la médiation des chefs religieux l’autre jour, ils ont été roulés dans la farine ! !! Il n’y a pas pire espèce qu’un homme politique, il suffit qu’il trouve à manger c’est tout ! Ils n’ont aucune conviction. Le plus étonnant, personne n’a vu le visage de ces leaders politiques samedi matin à part Mariko et Madame Sy Kadiatou Sow.