Comment les bérets rouges sont parvenus à maîtriser l’aéroport Bamako-Sénou
pendant une heure
Selon nos informations, les commandos parachutistes sont arrivés à l’aéroport de Sénou a bord des deux ambulances militaires appartenant à l’unité. Arrivée au premier poste de contrôle de l’aéroport, le chauffeur de l’ambulance a fait savoir à l’agent qu’il transporte un malade qui devrait être évacué en France, mais l’agent du jour , faisant sien l’adage ” la confiance n’estime pas le contrôle ” , fut très curieux de voir le contenus de l’ambulance. Il a été surpris par les premiers tirs des commandos; heureusement pour lui, sa vie n’a pas été en danger. Ensuite, les commandos parachutistes qui, ont une bonne connaissance du terrain de l’Aéroport Bamako-sénou, sont parvenus à neutraliser les cinq postes stratégiques de l’aérodrome. Les forces de sécurité et autres agents de l’aéroport n’ont pas voulu chercher midi à quatorze, ce fut le sauve qui peut. Pendant une heure de temps, les éléments de l’ex aide de camps du président déchu, Abdine Guindo avaient la maitrise de l’Aéroport. Avant d’être chassés plus tard par un premier renfort du Génie militaire.
Malgré, un fort
dispositif sécuritaire mise en place par le CNRDRE
Une vingtaine de bérets rouges ont occupé facilement l’ORTM
De sources dignes de foi, une vingtaine seulement des commandos ont occupé facilement l’Office de radio diffusion et télévision du Mali. Cela malgré le dispositif sécuritaire mis en place depuis le 22 mars dernier par les hommes du capitaine Amadou Haya Sanogo. Selon nos informations, les bérets rouge ont demande à la direction de l’ORTM de libérer tous les personnels non indispensables. Malheureusement on déplore des morts, mais l’ORTM n’a enregistré aucune perte en vue humaine parmi ses agents.
Au quartier général du CNRDRE à Kati
Comment les hommes du capitaine Sanogo ont déjoué le coup infiltré par les bérets rouges
Les commandos parachutistes avaient infiltré un fou dans le quartier général de la junte à Kati. Le fou en question avait un comportement suspect, après avoir réussi à sillonner le QG du CNRDRE, il avait choisi un lieu stratégique non loin de la grande porte d’entrée du PC de la junte pour y installer une natte. A chaque heure, il faisait des prières. Seulement, les hommes du capitaine Sanogo n’ont jamais voulu être complaisants .C’est ainsi qu’un soldat a reçu l’ordre de son chef de poste d’aller évacuer le fou. Avec cela, le soldat a demandé au fou de se présenter, ce dernier paniqué, a voulus distraire le soldat par des paroles inutiles.
Du coup, il a appelé un autre soldat pour l’aider à refouler le fou. L’homme était loin d’être un fou ordinaire, mais un espion envoyé par le 33 ème régiment de Djicoroni para pour recueillir des informations de Kati. Il possédait 5 téléphones portables et un appareil photo. Apres avoir été copieusement fouetté, il est passé aux aveux. Dès lors, les locataires du camp de Djicoroni s’avait que le combat était perdu, faute d’information.