A l’ADEMA, le malaise est visible dans les rangs des jeunes. Marginalisés par les responsables du parti au lendemain de la formation du gouvernement, les jeunes Abeilles s’attendaient à des promotions
rn
rn
. Ils ont été superbement ignorés par le Parti. Aucun d’entre eux n’a été appelé à un cabinet ministériel ou dans une direction de quelle que structure que ce soit. Las d’attendre, ils commencent à bourdonner. Et certains entendent opposer un bras de fer avec les dirigeants du Parti. « Ils ne peuvent pas se servir de nous pour les élections, et nous jeter après comme des chiffons », nous confie ce responsable de la jeunesse ADEMA qui ne manque pas dénoncer l’attitude de certains nouveaux ministres ADEMA qui, à leurs yeux, ont pensé d’abord tendre la perche à leurs copains ou autres amis de grins. Pour ces jeunes cadres de l’abeille, ils méritent autant que certains des places dans des cabinets ministériels.
rn
rn
Le père de Djibril Tangara tranche
rn
Le père de Djibril Tangara, ancien ministre du Développement social, de la solidarité et des personnes âgées, dont on dit un grand marabout, a fait raisonner son fils, le dissuadant de ne pas engager un bras de fer avec le Président Amadou Toumani Touré. Se considérant comme trahit par le Président ATT qui ne l’a pas reconduit à son poste de ministre, Djibril Tangara que d’aucuns avaient étiquetés de « grand griot de ATT » voulait en découdre. Mais son père, selon une source bien introduite, l’a fortement déconseillé. « Si ATT était ton ennemis, il n’allais pas te maintenir durant tout ce temps au gouvernement. La vie ne se résume pas à une fonction de ministre », aurait dit le vieux Tangara à son fils. Se réfugiant jusqu’à présent dans un silence d’église après son éviction du gouvernement, le Président du Mouvement Citoyen cherche ses marques. Certaines sources affirment qu’il s’approcherait de Soumaïla Cissé de l’URD. Va-t-il s’amarrer à « Soumi » ?
rn
rn
Le domicile d’un ministre envahi
rn
Depuis sa nomination comme Ministre de la République, son domicile est pris d’assaut jour et nuit par des amis, parents, amis des parents, cousins, amis des amis…Tout ce beau monde vient évidemment pour « quémander ». Ne sachant plus où donner de la tête, notre ministre, après le service, peine souvent à rentrer à la maison. Même à minuit, a-t-il confié à un de ses proches, il retrouve des gens qui l’attendent. Pauvre ministre…
“