Durant l’interpellation sur l’école malienne, les élus du parti présidentiel ont entretenu une foire d’empoignes. En cause, un temps de parole que nombre d’entre eux ont jugé reparti de la plus mauvaise des manières. Mais les députés victimes de la maldonne ne se rendent compte du couac qu’une fois au pupitre lorsque leur intervention est brusquement interrompue alors qu’ils ne s’y attendent pas. De quoi provoquer des grincements de dents suivis de remous dans les rangs du groupe parlementaire des Tisserands où moins de 48 heures avant l’interpellation les temps de parole paraissaient équitablement répartis. Frustrés, les contestataires pointeraient du doigt l’élu de la commune IV Moussa Diarra. Ils en veulent également à d’autres d’avoir disposé à eux seuls de 3 fois plus de temps.
La Rédaction