Persécutés par les terroristes et abandonnés par les forces régulières, les concitoyens des environs de Gao et d’Ansongo ont massivement rejoint les périphéries de la capitale régionale où ils occupent, avec femmes et enfants, des abris de fortune. Leur convergence massive était consécutive au cri de détresse lancé par l’un de leurs principaux espoirs, le Général Elhaj Gamou, qui a avoué son incapacité à tenir tête aux assauts djihadistes de plus en plus irrésistibles. Le hic est que l’affluence a aussi provoqué une situation humanitaire qui frôle la catastrophe, à en juger par la sonnette d’alarme tirée par beaucoup d’acteurs humanitaires étrangers. La détresse est en revanche soigneusement voilée par les canaux d’information les plus influents de leur propre pays qui se retiennent depuis le déclenchement du phénomène de piper mot là-dessus. L’Ortm, «passion du service public», a ainsi choisi de les mettre sous le boisseau alors même qu’à évidente les autorités, par les noms desquelles elle jure, n’ont jamais nié que la ville de Gao est confrontée depuis quelques temps à une affluence humaine dont les proportions risquent d’engendrer une équation humanitaire.
La belle moisson du Mali à Tabidal Pulaaku
La rencontre statutaire international de Tabidal Pulaaku aura vécu. Il y a une dizaine de jours, en effet, les peuls des quatre coins du monde ont convergé à Abuja pour un conclave sanctionné par le renouvellement de leur instance dirigeante universelle. Le conclave a fait converger les représentants de nombreuses structures nationales du Tabidal Pulaaku pour la mise en place d’un nouveau directoire de 26 membres. La nouvelle équipe est conduite par le richissime nigérian Muhammadu Sanoussi, lequel est secondé par 5 vice-présidents dont le compatriote Abou Sow. Le président de Tabidal Pulaaku-Mali n’est pas le seul concitoyen dans le staff dirigeant. On y dénombre, en outre, Me Hassan Barry en charge des questions législatives et de droit, tandis que le fils d’Alpha Oumar Konaré, Dougoukolo Konaré assure le secrétariat en charge de la diaspora d’Amérique du Nord. Au total, la délégation malienne revient du conclave d’Abuja avec une demi-dizaine environ de responsabilités dont la trésorerie confiée à une représentante de la gent malienne, en l’occurrence Hajaa Asmaou Barry.
Rassemblées par la Rédaction