Les cotonculteurs sur le pied de guerre

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Alors qu’ils avaient fini de fêter la désignation d’un administrateur judiciaire à la tête de la Confédération des sociétés coopératives producteur de coton, comme réclamé lors des assises sur le coton, les cotonculteurs viennent d’apprendre, ce vendredi, l’annulation de ladite décision. En effet, le tribunal qui avait pris l’ordonnance gracieuse s’est rétracté une semaine après. Et ce sur demande de Bakary Koné qui convoite au même titre que Bakary Togola la tête de la C-SCPC.

Qu’est ce qui a pu changer entre-temps, s’interrogent les cotonculteurs désormais prêts à tout, y compris la rétention de la production de cette campagne, pour se faire entendre. En effet, à l’instar de Gaoussou Sanogo de Koutiala, des cotonculteurs jurent la main sur le cœur qu’ils ne vendront pas leur coton à la CMDT tant que Bakary Koné présidera aux destinées de la confédération. Pour rappel, l’élection de ce dernier avait été interdite par les plus hautes autorités pour violation des textes en la matière.

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Un BAC spécial très contrariant pour les laudateurs

Si les autorités n’en avaient pas décidé, ç’aurait été la grande injustice du secteur de l’éducation pour l’année académique écoulée. Il s’agit de la solution qui consiste à redresser le tort causé aux nombreux candidats exclus du baccalauréat par des erreurs administratives flagrantes. Le ton avait été donné par de nombreux bacheliers de Yanfolila, surpris et décontenancés de l’absence de leurs noms sur une liste n’ayant été affichée que le jour même de l’examen. C’est la fausse note parmi tant d’autres, qui est venue brouiller la symphonie des laudateurs inconditionnels pour qui le baccalauréat 2021 n’avait rien à envier aux précédents, en dépit de l’appel au boycott largement suivi par les tenants de l’article 39.

En tranchant donc dans le sens d’un redressement des nombreux couacs ayant émaillé l’organisation du Bac, les autorités se contrarient moins qu’elles ne contrarient les affidés toujours prêts à endosser les moins enviables des responsabilités, en échange des bonnes graves d’une pouvoir.

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La presse n’est plus sur la même longueur d’onde que Choguel

 

Entre le deuxième Premier ministre d’Assimi Goïta et les médias maliens, ce n’est plus la lune de miel des premiers pas de Choguel Maïga à la Primature. On se rappelle, en effet, que son accession au sommet du Gouvernement avait suscité grand enthousiasme chez les confrères en inspirant aux faitières des médias une cérémonie de prise de contact au cours de laquelle, l’actuel chef du Gouvernement ne tarissait pas d’éloges à l’endroit de la presse malienne. Il lui exprimait ainsi sa reconnaissance pour l’accompagnement dont il a été l’objet à un moment où la foudre des pouvoirs pleuvait sur l’opposition qu’il animait. Tous étaient en droit de s’attendre à la diligence des revendications de la presse demeurées en souffrance pendant tous les régimes précédents. Mais la corporation a dû sévèrement déchanter pour que le président de la Maison de la Presse, naguère plus enthousiaste et optimiste que tous, tombe à bras raccourci sur «l’ami des médias» à l’occasion de ses 100 jours à la Primature. Le confrère Bandiougou Danté s’y est pris avec une ardeur inversement proportionnelle à l’exhalaison d’espoirs au départ et estime que le Premier ministre déroge plus à son pragmatisme qu’il n’a répondu aux attentes que son avènement a fait naître chez les confrères.

Rassemblées par la Rédaction

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