Deux frangins pour un strapontin
Le président Touré a du pain sur la planche. Pour le futur gouvernement, deux frangins qui ont à peu près le même profil professionnel, veulent tous les deux figurer dans la prochaine équipe gouvernementale. Le benjamin est « parrainé » par son ami, un beau-frère du président de la République, tandis que l’aîné a l’estime du chef de l’Etat. Certaines mauvaises langues disent que l’un des deux va tomber, puisque ATT n’est pas prêt à mettre, tous deux dans le même gouvernement. D’autres, sans doute, un peu plus dans le secret des Dieux, affirment qu’aucun d’eux ne sera ministre.Comme le disent les Anglais : wait and see !
200 millions pour le Folklive
Le PDG d’une banque de la place ne sait plus à quel saint se vouer. Il a fait un prêt de 200 millions à une businesswoman, de la même ethnie que sa femme, pour préparer le Folklive, le festival culturel qui a lieu à Washington en 2004, au cours duquel le Mali était l’invité d’honneur. Le hic est que depuis cette date, la pimpante dame n’a pas remboursé un kopeck du prêt consenti. 200 millions, ce sont 100 petits projets de 2 millions que notre « généreux » PDG pouvait financer pour aider des pêcheurs, paysans ou artisans de Kayes, Ségou ou même de Kidal.C’est dommage qu’on ne prête qu’aux riches ou à ceux qui ont des…relations !
200 briques pour trahir
200 briques, c’est le montant qu’un avocat de la place a demandé à l’adversaire de son client pour lui restituer la somme qu’il a pu débloquer sur le compte de ce dernier. Avec la complicité, grassement payée, du conseil de ladite banque.La trahison d’AV était d’une simplicité criarde. Notre avocaillon, devenu subitement riche du reste, demandait à la partie adverse de prendre un autre avocat à l’insu de son conseil habituel, ce dernier, choisi par ses soins, devait les assigner en référé, référé au cours duquel, il allait très mal défendre son client (une société étrangère) afin qu’il perde le procès.Informé du coup fumant que préparait son jeune et combinard confrère, l’avocat de l’autre partie, un vieux de la vielle, a refusé non seulement l’odieux pacte, mais est parvenu à geler l’importante somme que le roublard avait logée, non pas dans le compte de son client, mais dans le sien. Hum ! Notre spécialiste de la compromission veut toujours avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière !
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