C’est la question que nous avons posé, la semaine dernière, à Oumar Maïga, Conseiller Technique, chargé de l’enseignement supérieur. Sa réponse ressemble plutôt à un message rodé au sein du Département chargé de l’Enseignement supérieur : "On peut dire année blanche et on peut ne pas dire année blanche", a-t-il tout d’abord noté. Avant d’ajouter que "nous sommes en saison des pluies. La fréquentation des cours n’est pas régulière. En plus nous avons constaté que les professeurs n’ont pas eu leur congé annuel.
Nous voulons mettre tout le monde au repos, le temps de régler certains problèmes qui entravent la bonne marche de l’année académique". Pourtant, des nombreux problèmes qui minent l’Université du Mali, M. Maïga n’en a pas fait tant cas.
Il s’est surtout appesanti sur la décision actuelle qui oblige tous les étudiants à évacuer les campus. De façon ferme, il a martelé "pousse-pousse s’arrête au mur". Avant d’ajouter "qu’il n’y aura pas de clash". Selon toujours ses explications, "on a constaté que beaucoup d’étudiants qui devraient avoir droit à des places dans les campus sont lésés. A Bamako, il y a plus de la moitié des étudiants qui ont un logeur. Mais ils préfèrent, avec la complicité de certains leaders de l’AEEM, occuper les chambres, sans raison valable". Espérons que cette nouvelle décision prise par la ministre Mme Siby Ginette Bellegarde fera tache d’huile.
Hamadoun Traoré
Segal de l’AEEM ou chef de gang ?
Partout où il passe, le Secrétaire Général de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali, Hamadoun Traoré, est accompagné de quelques "gros bras" qui n’hésitent pas, au besoin, de montrer leurs muscles. C’est ce qui est arrivé, le mardi 26 juillet, devant la maison de la presse, après la cérémonie de remise des casques à plusieurs corporations.
En effet, il était environ 17 heures 30 quand la majorité des invités à cet événement, avec à leur tête le ministre Ahmed Diané Séméga, ont quitté les lieux. Il ne restait que quelques personnes qui voulaient régler certains derniers détails dont le Secrétaire Général de l’AEEM et, bien sûr, ses hommes de mains. C’est alors qu’est arrivé un jeune, venu de Ségou pour la circonstance, et a voulu faire savoir à Hamadoun Traoré que son jeune frère est un étudiant de la FLASH (le jeune frère avait demandé un casque). Rapidement, les "gros bras" du leader de l’AEEM ont pris le jeune homme à partie. "Pourquoi oses-tu hausser la voix avec notre Ségal" ? Lui ont-ils demandé. Au signal de leur Ségal, – Aye Djigui a kan (matez-le), a-t-il lancé), les coups sont sortis de partout. Le Ségovien s’est retrouvé très vite au sol et a reçu plusieurs coups de pied. Résultat : un front sérieusement amoché et le visage tuméfié. Pour baisser la tension, nous avons été obligés de donner au jeune homme notre casque et nous avons extirpé son frère de la fournaise d’Hamadoun Traoré et de ses hommes.
Il y a environ deux semaines, au campus de l’université, c’est Hamadoun Traoré, lui-même, qui a jeté sa chemise pour en découdre avec un cadre de l’ANASER. Motif invoqué par le Segal de l’AEEM, "le cadre de l’ANASER aurait mal parlé à un gardien".
Or, il se trouve que celui-ci avait refusé d’ouvrir la porte aux hôtes qui y venaient de terminer un travail de sensibilisation. Pire, le gardien leur avait réclamé de l’argent. "Il faut payer avant de sortir" avait-il insisté. Avec ces deux actions, parmi tant d’autres, l’Association des Elèves et Etudiants du Mali est de plus en plus décriée.
NSIA s’investi dans le domaine de la santé
Après seulement quatre mois d’activités, NSIA-Mali (Nouvelle Société Interafricaine d’Assurance-Mali) a remis un bateau clinique, équipé, aux populations vivant sur les berges du lac Débo et dans le Delta du Niger. Ont pris par à cette cérémonie, le Directeur Général de NSIA Mali, Basile Kodjo Worrou, les représentants du groupe NSIA, le Chef de service des agences de la BIM-SA, le président de la FENASCOM, Yaya Zan Coulibaly et le représentant du gouverneur, Mamadou Gaoussou Traoré.
Le bateau clinique, d’une valeur de plus de 28 millions de FCFA, est long d’environ 30 mètres. Il est équipé de trois chambres, dont une salle de consultation pouvant contenir 15 patients à la fois, une salle d’accouchement et une pharmacie déjà équipée en produits, pour une valeur de plus d’1 million de FCFA. La pharmacie contient des produits de première nécessité, estimés à plus d’1 million de FCFA également.
Ce CESCOM flottant, flambant neuf, est l’initiative de NSIA-Mali, une première dans la sous région.
Les bénéficiaires auront seulement à débourser la somme de 10 000 FCFA par an pour bénéficier des services de la nouvelle structure. Et les modalités de paiement sont à la portée des villageois : 1000 FCFA par mois.
NSIA est présente au Mali depuis avril 2010 et dispose de deux filiales : la première est dédiée aux sinistres (incident, véhicule etc.) et la seconde à la protection sociale (assurance vie, micro assurance..). La Nouvelle Société Interafricaine d’Assurance Mali continue à s’illustrer dans les bonnes œuvres. Qui dit mieux!