Les brèves… Vacances gouvernementales Elles n’ont pas été écourtées

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Modibo Kéïta
Le nouveau PM Modibo Kéïta

Le premier groupe qui est allé en congé à partir du 3 août a repris du service le lundi dernier. Toute chose qui a fait l’objet d’un Conseil  de cabinet pour arrêter les grandes orientations à prendre par les ministres. La seconde vague devrait partir en vacances aujourd’hui 20 août, mais cela n’est pas certain, pour la simple raison qu’une dizaine de ces ministres seront du voyage présidentiel dans la région de Sikasso, à partir d’aujourd’hui. Il faut par ailleurs noter  que le Premier ministre, quant à lui, n’a jamais pris de congé et continue de plancher sur les dossiers chauds de la nation.

 

Menace terroriste :

Ozone dans le viseur des islamistes

La société marocaine chargée de la salubrité dans la ville de Bamako est dans le viseur des groupes islamistes. C’est encore les leaders spirituels qui le confient au maire du District. Ils soutiennent que récemment, il y a des appels sur les ondes d’une radio dont ils n’ont pas cité le nom pour condamner la présence de cette société au Mali. Pour eux, cette hostilité vis-à-vis de cette société s’explique par le fait qu’elle est marocaine. Ces groupes djihadistes qu’ils incriminent seraient contre le royaume chérifien et le courant religieux qui y est pratiqué là-bas.

 

Rencontre entre le PM et le PARENA               

La vie de la nation au cœur des échanges

En effet, après la signature de l’Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation nationale, le Premier ministre Modibo Kéita a entrepris une série d’échanges avec la classe politique malienne et la société civile. Ces rencontres ont pour but d’échanger sur les sujets brulants de l’actualité nationale du pays et avoir les opinions de  ces dernières. C’est dans ce cadre que le PM a rencontré une délégation du Parena. Cette rencontre n’avait rien de secret, contrairement à ce que certains soutiennent. Ces échangent furent l’occasion pour le chef du gouvernement d’avoir l’avis de cette formation politique sur la violation du cessez-le-feu survenu le lundi dernier par des signataires de l’Accord que sont la Plateforme et la CMA. Si certains parlent des négociations entre le Premier ministre et le parti de TiébléDramé pour un poste ministériel dans le futur gouvernement, il est bon de rappeler que même si tel était le cas, c’est au chef de l’Etat d’entériner les propositions du Premier ministre. Mais, ce n’est pas à Modibo Kéita d’imposer le choix des ministres.

 

CHU-Gabriel Touré :

Pas de scanner depuis 6 mois

La réalité est bien triste au Centre hospitalo-universitaire Gabriel Touré, l’une des structures de santé de référence nationale au Mali. En effet, cela fait 6 mois que cet hôtel manque de scanner. Les patients qui en ont le besoin sont ainsi obligés non seulement de se rabattre sur des structures privées, mais surtout louer l’ambulance du CHU. Or, si le prix pour un passage au scanner est de 30 000 FCFA à l’hôpital Gabriel Touré, les patients déboursent  le double de cette somme, soit 60 000 FCFA, pour le même service dans les cliniques privées. A cela s’ajoutent les frais de location de l’ambulance. Cette situation qui n’a fait que durer trop interpelle les plus hautes autorités sanitaires, car les patients sont désormais au bord de l’exaspération. Une population qui se démerde à faire face aux contraintes du panier de la ménagère, ne devrait se voir imposer de telles sanctions, si nous osons dire. Où est donc le bonheur des Maliens, tel que le candidat Ibrahim Boubacar Keïta nous le promettait il y a deux ans ?

 

Ousmane chérif Madani Gaidra

«Des cellules terroristes dormantes à Bamako»

Par rapport à la menace terroriste qui apparait sous nos cieux, le guide affirme qu’il faut être prudent avec l’argent des arabes qui financent des activités chez nous. Pour lui, les arabes ne font rien pour rien, leurs gestes sont toujours intéressés. Il continue en indiquant que les terroristes sont ici chez nous. Il y a plusieurs cellules dormantes à Bamako. Le jour où elles vont se réveiller, ça serait la catastrophe, notre pays n’aura rien à envier au Nigéria avec BokoHaram. Haïdara a fustigé le manque de contrôle à l’intérieur du pays. Selon lui, on peut traverser le pays de bout en bout sans un contrôle, aussi minime soit-il. Les autorités s’acharnent à  contrôler seulement les voitures et les motos dans le district. Il pense que c’est à l’intérieur du pays qu’il faut aller chercher la menace.

 

Gestion du Chu-Hôpital Gabriel Touré :

Quel est le rôle du Pr Ali Nouhoum Diallo ?

Dans une République bananière, point étonnant de voir un centre hospitalier géré de façon bananière ! La mauvaise gestion de l’hôpital Gabriel Touré n’est plus à redire. Les nombreuses magouilles et arnaques des patients et le laissez -aller du corps soignant font la réputation du centre hospitalier le plus fréquenté de la capitale. Parmi ces caractéristiques peu élogieuses d’un hôpital digne de ce nom, se trouve l’ingérence politique dans la gestion de l’hôpital. Suite aux nombreuses grèves décrétées par le comité syndical de l’hôpital, le Pr Ali Nouhoum Diallo avait été cité par un proche de la direction de l’hôpital comme étant celui qui manipulait le comité syndical pour ses propres intérêts. D’aucun disait qu’il voulait porter son épouse à la tête de la direction du CHU-Gabriel Touré. Aussi, approché à l’époque par l’un de nos confrères, le professeur avait alors démenti toute implication dans la gestion de l’hôpital. Mais de nouvelles sources relèvent que le Pr Diallo semble être le mentor ou le maître spirituel dudit syndicat. Sinon comment expliquer l’empressement du comité syndical à rendre compte au Pr Ali Nouhoum Diallo de chaque évolution de leurs mouvements. D’autre part, le parti politique URD est également indexé à travers un membre syndical de vouloir « semer » la zizanie au sein de ce point stratégique qu’est l’hôpital Gabriel Touré afin de déstabiliser l’actuel régime. Comme on le dit, il n’y a jamais fumée sans feu, spéculation ou graine de vérité, c’est la population malienne qui demeure la grande perdante de toute cette histoire.

 

Communication de la présidence :  

Racine Thiam nommé à la tête de la cellule

Vacant depuis le départ de Sambi Touré, le poste de directeur de la cellule de communication de la présidence a trouvé un occupant. Racine Seydou Thiam vient d’être nommé directeur de la cellule de communication de la présidence.

Né à Bamako en septembre 1975, Racine Seydou Thiam a une riche carrière en  communication. Ce qui lui a valu  d’occuper le poste de directeur de communication de la société Orange Mali. Nourrissant des ambitions politiques, il a démissionné de ce poste pour se lancer dans la course à la présidence de la République en 2013. Candidat malheureux à  la présidentielle, l’exécutif a jugé bon de mettre l’expérience de ce jeune communicateur talentueux au service de la nation en le nommant à la tête de la cellule de  communication de la présidence de la République. Comme pour dire que la valeur d’un homme n’attend point le nombre des années et que la promotion des jeunes cadres demeure l’un des soucis majeurs des plus hautes autorités du pays.

 

7eme art

Le Mali en manque de cadres

En principe, près de 80% des cadres du cinéma malien qui ont reçu une formation digne de ce nom doivent faire valoir leurs droits à la retraite en décembre 2015, selon une source proche du secteur. Cette situation est d’autant plus inquiétante que la relève, à ce jour, n’est pas assurée. Nombre des cinéastes qui occupent la scène aujourd’hui l’ont appris sur le tas. Si l’on en croit notre source, depuis les années 80, l’Etat malien n’a engagé le moindre sous dans la formation des acteurs du cinéma. Les quelques rares qui ont eu à suivre des formations l’ont fait à leurs propres frais. L’arrivée de Cheick Oumar Sissoko à la tête du Département de la Culture sous le régime ATT était censée pallier à ce problème. Hélas ! La situation n’a connu aucun changement sous le règne de celui qu’on sait pourtant une figure du 7ème art malien. C’est ainsi dire que notre pays sera très bientôt confronté à un manque de cadres dans ce secteur, dû à un manque criard de politique publique de formation. L’Etat n’aura donc qu’à s’en prendre qu’à lui-même.

 

Présidence de la CCIM

La Cour suprême invalide la candidature de Mamadou Tiéni

Dans le souci de tenir des élections transparentes et cribles, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdel Karim Konaté, a saisi la Cour suprême pour trancher le cas Mamadou Tiéni Konaté qui fait couler autant d’encre que de salive. En effet, ce dernier qui, jusque là, préside aux destinées du Collège transitoire, nourrit l’ambition de rester dans ce fauteuil qu’il occupe en tant que président légitime et ordonnateur du budget. Mais, il y a une lettre du ministre du Commerce de l’époque de la mise en place du Collège transitoire qui l’interdit de se présenter au poste de président de la Ccim. Ce débat qui anime depuis un certain temps toutes les discussions et crée beaucoup de polémiques vient d’être clos par la Cour qui invalidée, hier la candidature de M. Konaté. En effet, cette décision fait suite à une requête du ministre qui voulu avoir l’avis de la Cour Suprême. La Cour suprême motiverait sa décision par le fait que Mamadou Konaté, président  du Collège transitoire qu’il est, ne doit plus pouvoir briguer la présidence de la Ccim, conformément aux textes en vigueur.

A suivre.

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