Les brèves de la semaine : Paix, Cohésion et Réconciliation : L’ONG AMCECI et l’AMAI forment des jeunes musulmans

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L’ONG AMCECI (Association Malienne pour la Concorde, l’Education et la Culture Islamique) en partenariat avec l’Association Mondiale de l’Appel Islamique (AMAI) a organisé le week-end dernier un atelier de formation à l’intention des jeunes musulmans du Mali. C’était dans les locaux de l’AMAI sis à l’ACI 2000.

«Rôle des jeunes musulmans dans la paix, la cohésion et la Réconciliation», c’était le thème de l’atelier qui a regroupé une cinquantaine de participants, en grande majorité des hommes venus d’horizons divers.

Check Mohamed MACKI BA, Président de l’ONG AMCECI non moins Président de l’Union des Jeunes Musulmans du Mali (UJMMA) a rappelé dans son discours d’ouverture que l’AMAI a construit plus de 500 Medersas au Mali. L’AMCECI, dit-il, a été créée en 1992 avec pour objectif la promotion de la culture islamique à travers l’éducation islamique. Elle a contribué à la promotion de l’islam authentique au Mali.

«Il est temps qu’on se lève pour que l’Islam retrouve enfin ses lettres de noblesse», lance Hamza Maïga un des conférenciers.

A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants. Entre autres : participer à protéger la jeunesse musulmane du piège djihahistes ; créer un cadre de concertation entre l’Etat et les leaders religieux pour une communication plus efficace ; attirer l’attention des leaders religieux sur les menaces terroristes et faire en sorte que les leaders religieux travaillent au maintient de la cohésion sociale.

 

CERCAP : Améliorer  le niveau d’information des acteurs sur l’économie des changements climatiques

Le Centre d’études et de renforcement des capacités d’analyse et de plaidoyer(CERCAP) a organisé une conférence débat sous le thème :’’ l’économie des changements climatiques et ses implications sur les politiques économiques au sahel : cas du Mali’’. C’était le lundi dernier à l’Hôtel Radisson. L’objectif était d’améliorer le niveau d’information des représentants des acteurs sur les concepts et l’approche de l’économie des changements climatiques.

Placée sous la haute présidence de M. Cheickna  Amadi Seydina DIAWARA, Ministre de la Planification, de l’Aménagement du Territoire et de la Population en présence de M. Ahmadou Aly MBAYE, Economiste et principal conférencier, de Boubacar MACALOU, Directeur du CERCAP et de plusieurs autres personnalités.

En effet, la question des changements climatiques peut donc s’analyser comme un problème commun et nécessite des actions et mesures individuelles et collectives de toutes les parties prenantes, voire toutes les nations, les incitant à agir pour l’intérêt général par la prévention de ces conséquences écologiques désastreuses liées aux changements climatiques.

Pour le Ministre Ckeinkna Amadi Seydina DIAWARA, la question des changements climatiques est de nos jours une préoccupation  majeure dans tous les pays. Il a indiqué que ceux-ci (changements climatiques)  constituent l’une des plus graves menaces  pour l’avenir de l’humanité et singulièrement  pour l’Afrique, l’un des continents les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques, sans que cela ne soit perçu, malheureusement, avec gravité  par tous les acteurs politiques, scientifiques et techniques. Par ailleurs, il  a regretté que le corollaire de cette perception insuffisante de la gravité du phénomène soit la prise en charge tardive de la problématique dans les politiques publiques de développement. Pour le ministre, les  émissions de gaz à effet de serre comme cause des changements climatiques planétaires constituent un phénomène de surexploitation de l’atmosphère.

Quant au conférencier, il dira que  les changements climatiques sont des sujets  complexes avant de citer ses deux instruments, qui sont entre autres adaptation et atténuation. Il a ajouté que les pays africains ne contribuent pas à l’émission de gaz à effet de serre mais ils en subissent toutefois les contrecoups, avant de souligner que les africains ont une part infime  dans le réchauffement climatique.

 

Le PCR  et  la Fondation Naumann  forment 40 jeunes sur l’option libérale du parti

Le Parti citoyen pour le renouveau (PCR) en partenariat avec  la  Fondation Naumann,  a procédé au lancement de la formation des jeunes du parti,  déroulé le dimanche dernier au Carrefour des Jeunes de Bamako,  sous la houlette de M. Ousmane Ben Fana TRAORE, président du PCR.

A ses côtés, on notait la présence de M. Daouda SECK, représentant de la Fondation Naumann, de M. Mamadou BAGAGA, président de la jeunesse PCR et de plusieurs invités de marque.

L’objectif est de former les jeunes leaders sur les fondements du libéralisme en leur inculquant les bases  de la démocratie, le sens des responsabilités et le respect des droits fondamentaux de chaque être humain.

  1. Ousmane Ben Fana TRAORE, dans son intervention , il a rendu un vibrant hommage aux invités, aux militants et sympathisants du parti citoyen pour le renouveau pour leur dévouement, détermination, engagement en vers le parti.

Pour Mamadou BAGAGA, ils se mobilisent tous aujourd’hui à bâtir un parti capable de résister aux inévitables épreuves de la vie politique, un parti  plus  démocratique et qui va mettre les adhérents au cœur de ces actes de tous les jours à travers la formation  des jeunes aux idéaux du libéralisme courant politique auquel ils appartiennent.

Cette formation a été  initiée à l’intention de quarante jeunes du parti sur l’option libérale du parti  et elle s’est découlée du 1er  au 2décembre 2014 au Carrefour des Jeunes de Bamako.   Rappelons que la cérémonie a été agrémentée par la projection du documentaire sur le parti et l’intermède musical.

Khamanrho

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